et encore après l'annonce du CA semestriel (Securibourse)

par Graham ⌂ @, vendredi 01 août 2008, 14:06 (il y a 5954 jours) @ Graham

Je révise mes anticipations de résultat annuel à la baisse:

CA anticipé à -15% à 180m€
-marge brute préservée à 35%: 62,5 m€
-charges personnel: -17 m€
-autres produits et charges: -26 m€
-Impôts et Taxes: -1,7 m€
-dotation aux amortissements et provisions: -3m€
Résultat opérationnel courant: 14,8 m€ en baisse de 32,5%
-coût de l'endettement financier: -4,4 m€
-pertes de changes: -1,2 m€
Impôts sur les résultats: -2,7 m€
Résultat net: 6.5 m€ en baisse de 46,7%
-intérêts minoritaires: -2 m€
Résultat net part du groupe: 4,5 me en baisse de 54,5%
Dividende: 25 cts

La part d'imprécision, dans cet examen sommaire, est nécessairement grande. J'ai extrapolé légèrement les tendances constatées sur les deux premiers trimestres. Rien, toutefois, ne me permet de dire si la décroissance observée sera accrue - et dans quelle proportion> - ou stabilisée. Cependant, elle a pour avantage de montrer que la société reste profitable malgré un environnement moins porteur. Dans cet essai de projection, par mesure de prudence, j’ai chaque fois accentué le caractère négatif sur les résultats de la décroissance observée.
Il est important d'observer que les activités en France, qui représente près de 70% des affaires sont assez préservées - baisse modérée de 4,4% avec préservation de la marge brute -. La baisse de chiffre d'affaires résulte essentiellement de pertes de changes (cause à 28% de la baisse du CA) et des difficultés de la filiale espagnole C3M (cause à 45% de la baisse du CA). Ce qui permet de se rendre compte que le modèle commercial d’Udis n’est pas remis en cause. Dans un environnement économique dégradé où la baisse de pouvoir d’achat des ménages est sensiblement affecté, Udis commercialement et en France résiste bien. Les produits vendus sont peu chers et il n’est pas à envisager une baisse marquée de ce type de dépense en France. Les ménages tendront à se recroqueviller et privilégieront le « cocooning » sur d’autres dépenses. Les activités internationales, notamment et principalement la filiale espagnole d’Udis, continueront dans un proche avenir à peser sur les résultats. L’endettement financier reste maîtrisé, avec près de 80% de celui-ci à échéance 2011 (obsars). En conclusion, Udis se porte bien mieux que son cours de bourse ne le laisse entendre et dispose de qualités défensives tant commerciales que financières pour lui permettre de résister à quelques exercices délicats. Vos remarques sont les bienvenues.

--
[image]





Graham


Fil complet:

 Fil RSS du sujet

powered by my little forum