oui bien vu ...merci (Securibourse)

par thegambler, lundi 13 août 2007, 18:33 (il y a 6307 jours) @ kisscool

bonjour

ci dessous l'opinion de mon broker lors de l'intro il y a un an avec obj 16 euros.


Clasquin : « elle a tout d’une grande » !
Commissionnaire en transports, et spécialisé dans l’overseas (fret
maritime et aérien), Clasquin détient un fort positionnement
concurrentiel dans la gestion des flux logistiques entre la France et
l’Asie. Nous pensons que le groupe est en mesure de délivrer une
croissance de son Ebit de 17%/an d’ici 2008.
Extraordinaire dynamisme des flux de marchandises : un contexte
mondial porteur pour Clasquin
Au cours de la période 1996-2004, les importations entre la France et l’Asie ont
quasiment doublé, passant de 23,3 Md€ à 46,1 Md€. Dans le même temps, les
exportations de France vers l’Asie ont affiché une croissance de +30% (26,6 Md€ vs.
20,3 Md€). En outre, les autres régions du monde n’ont pas été en reste, avec par
exemple, des flux en croissance de près de 50% entre la France et l’Amérique au cours
de la même période 1996-2004. Ce trend est soutenu par la plus grande mondialisation
des échanges (mouvement de délocalisation, « repolarisation » des zones de
consommation émergentes, évolution démographique…). Compte tenu de la taille du
marché (env. 200 Md€) et de sa vocation mondiale, les leaders sont bien entendu des
géants, globaux par nature. Pourtant, des acteurs de taille moyenne peuvent tirer leur
épingle du jeu dès lors qu’ils arrivent à concilier standardisation des process avec
personnalisation de l’offre, et qu’ils maîtrisent les trois facteurs clefs de succès, à savoir :
les hommes, le réseau international, le système d’information.
Une parfaite maîtrise des facteurs clefs de succès et de leviers
économiques définissant une croissance anticipée à deux chiffres
Si Clasquin apparaît bien comme une PME, il n’en demeure pas moins que le
management a su se doter d’une structure solide et efficiente, répondant avec pertinence
aux besoins du marché : i) véritable clef de voûte de la culture Clasquin, la gestion des
ressources humaines est au centre de l’organisation de l’entreprise et a permis de
constituer des équipes très bien formées (approche multiculturelle, 90% des salariés sont
bilingues et de formation supérieure) et stables (faible turnover), ii) Clasquin est le seul
acteur français de cette taille à posséder une réel réseau international intégré (présence
dans 14 pays au travers de 33 bureaux), iii) enfin, Clasquin a réalisé un effort financier
important au cours de la période 2000-2004 afin de se doter d’un outil informatique
efficace, permettant notamment de répondre aux attentes des clients en termes de suivi
et traçabilité des marchandises. Ainsi, Clasquin détient-il aujourd’hui une structure
performante et optimisée, prête à délivrer sur la période 2005-2008 une forte croissance de
l’activité et de la profitabilité. Le premier semestre a permis une croissance des ventes de
30% et un gain de marge courante de près de 400pb. Pour la période 2006-2008, nous
tablons prudemment sur une croissance moyenne des ventes de 11%/an et une hausse de
l’Ebit de 17%/an.
Une valorisation attrayante
Sur la base de notre scénario prévisionnel, la valeur des fonds propres pré-money ressort
autour de 32/36 M€e, selon que l’on retient la méthode des DCF (taux d’actualisation de
12%) ou la méthode des comparables boursiers. En milieu de fourchette, le prix
d’introduction ménagerait un upside d’au moins 17% par rapport à une valeur d’équilibre
de 16,9€. Observons cependant que ce niveau de valorisation n’intègre pas un catalyseur
potentiel lié à d’éventuelles opérations de croissance externe, une piste évoquée de
manière récurrente depuis 2 ans par le management, et crédibilisée par le renforcement
des capitaux propres.

[image]

Article paru ce jour "la tribune".

L’information peut paraître
insignifiante mais elle pourrait
bien annoncer un véritable
bouleversement dans l’industrie
automobile. L’armateur français
CMA-CGM va mettre en exploitation
un nouveau type de conteneur
adapté au transport de véhicules.
Conçu par la société anglaise Trans
Rak, celui-ci permet, à l’aide d’un
système de rampes coulissantes et
escamotables, de transporter quatre
véhicules de tous types, sans rupture
de charge. Deux cents de ces conteneurs
seront livrés fin août au transporteur
maritime marseillais. « On
peut en imaginer 4.000 à 5.000
autres d’ici un an et plusieurs dizaines
de milliers dans quelques années
», précise Alexis Michel, directeur
central de la logistique
conteneurs de CMA-CGM.
Jusqu’à présent, la quasi-totalité
(90 %) des exportations de voitures
est réalisée par « car carriers », des
cargos spécialement aménagés, nécessitant
l’acheminement des véhicules
jusqu’aux ports et repartant
toujours vides après livraison. Un
coût monumental, surtout en ces
temps d’explosion des tarifs du fret
maritime.
UN AVANTAGE SUPPLÉMENTAIRE
Au-delà de l’avantage technique qui
permet d’économiser sur les coûts de
transport, c’est un autre pari que
prend Jacques Saadé. Le fondateur
et président du groupe CMA-CGM
anticipe le boom automobile à venir
des pays émergents et surtout de la
Chine.Malgré les railleries des constructeurs
européens sur leur sécurité,
les véhicules chinois pourraient
bientôt inonder lemonde.Deuxième
marché de la planète avec 7 millions
de véhicules vendus en 2007 et quatrième
producteurmondial, la Chine
devrait se hisser aux premières places
dès 2010. Le gouvernement chinois
en a fait un objectif national.
Des milliards d’investissements privés
et d’aides gouvernementales sont
injectés dans le secteur. La production
devrait bientôt dépasser la demande
intérieure. Et les exportations
pourront commencer.
C’est ce qu’a deviné CMA-CGM.
« Nous sommes très chinois »,
s’amuse Alexis Michel. Fort de sa
présence en Asie mais aussi en Afrique,
l’armateur français possède
toutes les lignes de transports nécessaires
pour accompagner ce mouvement.
La mise à flotte de conteneurs
pour voitures lui donnera un avantage
supplémentaire : « Pour l’instant,
nous sommes seuls mais pas
pour longtemps », dit AlexisMichel.
Jacques Saadé est familier de ce
genre de vision. En 1992, il a été le
premier armateur occidental à s’implanter
à Shanghai, devenu depuis le
plus grand port de marchandises du
monde. Contre toute attente, il a
réussi devenir le troisième transporteur
maritime mondial. Avec un
chiffre d’affaires de 6,8 milliards
d’euros en 2006 dont le quart grâce
à la Chine, la compagnie française se
prépare un nouveau relais de croissance
dans ce pays qu’elle connaît si
bien.
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