4-BELVEDERE: équité entre actionnaires et BSAR ?

par Laurent FOURNIER, mardi 11 octobre 2005, 20:35 (il y a 6989 jours) @ Nicolas FOURNIER

8 - Le tandem de contrôle Rouvroy - Trylinski n'apportera pas ses propres actions à l'offre. Apportera-t-il ses propres BSAR >

9 - Légalement, la prime afférente à la prise de contrôle de BELVEDERE par CL FINANCIAL doit être distribuée de façon égalitaire à tous les actionnaires, qu'ils fassent ou non partie de la Direction de l'entreprise. Sauf votre respect, Monsieur le Président, mais certains estiment ou chuchotent que possiblement la Direction cède le contrôle de BELVEDERE sans céder ses propres actions en ayant exigé de CL FINANCIAL une surévaluation des BSAR au détriment de l'action, provoquant de ce fait une discrimination entre actionnaires : plus précisément, discrimination entre l'actionnaire futur qui possède des BSAR, dont largement la Direction, et l'actionnaire actuel, pourtant déjà muni de son droit de vote et incontestablement propriétaire à ce jour de l'entreprise, aucun droit de vote n'étant attaché au BSAR. L'actionnaire futur doit souscrire ses BSAR pour acquérir pleinement ses droits d'actionnaire. Sans que quiconque puisse nier le strict droit de la Direction aux mêmes avantages que l'ensemble des autres actionnaires, pensez-vous que l'AMF pourrait estimer que, compte tenu de ces chiffres étonnants, 185 € et 131 €, et compte tenu du volume de BSAR possédé à ce jour en propre par la Direction qui ne cédera pas ses propres actions, il y ait là possible matière à situation litigieuse >

10 - Pouvez-vous nous garantir que vous ferez en sorte que les documents officiels propres à l'OPA porteront preuves et réponses relatives à toutes les questions sur la licéité des modalités du changement de contrôle de BELVEDERE, ceci en corrélation avec les prix respectifs du BSAR et de l'action mais également compte tenu des BSAR en possession de l'actuelle Direction (question 9) >

11 - Après la fin des opérations, quelles sont les intentions de CL FINANCIAL à court, moyen et long terme quant à l'exercice de la clause de forçage du BSAR > Quels engagements à ce sujet seront portés sur le document officiel de L'OPA >

12 - Après la fin des opérations, quelles sont les intentions de CL FINANCIAL quant aux futures augmentations de capital dont vous nous parlez, visant à financer des acquisitions que l'on dit déjà identifiées > Quels engagements à ce sujet seront portés sur le document officiel de L'OPA > La plus proche augmentation de capital se fera-t-elle à un cours inférieur, égal ou supérieur à 131 € >

13 - Avant l'annonce de l'OPA, des achats récents et massifs de BSAR ont eu lieu à des prix très largement surévalués par rapport aux cours concomitants de l'action - donc a priori anormaux - et ceci sans information du public quant à ces surcotes ni quant aux intentions finales d'OPA par CL FINANCIAL. Pourtant, ces intentions d'OPA étaient fatalement déjà connues de CL FINANCIAL puisqu'une dérogation à l'obligation d'OPA ne pouvait en aucune façon être imaginée par l'homme de l'art, BELVEDERE n'étant pas sinistrée. On pourrait pressentir dans ces cours ou mouvements anormaux antérieurs à l'annonce de l'OPA l'existence de délits d'initiés, en particulier parce que le prix de l'OPA à 100 € par BSAR est également très largement surévalué par rapport au prix concomitant de l'offre sur l'action. Pour bien défendre les intérêts des actionnaires, pensez-vous solliciter tout particulièrement l'AMF pour qu'elle effectue une étude et un examen approfondi de ces éventuels délits d'initiés >

14 - Vos réponses antérieures à nos questions s'appuient en substance sur, je vous cite :

" 100€ est une super bonne porte de sortie pour les détenteurs de BSAR. C'est le prix à payer pour CL pour assurer ses arrières pour l'avenir. ",

mais le problème présent et concret des actionnaires que nous sommes n'est pas là. On ne peut nullement justifier une inégalité par une bien hypothétique plus-value à long terme sur l'action alors qu'une formidable plus-value immédiate et certaine est donnée simultanément sur le BSAR. La fin ne justifie pas les moyens, le bien fondé industriel ultérieur de l'opération, dont je suis d'ailleurs convaincu, ne peut nullement justifier une inégalité immédiate. Il y a rupture d'égalité entre l'actionnaire actuel et l'actionnaire futur parce qu'en différence on propose d'un côté une plus-value future possible et de l'autre une plus-value immédiate certaine. Rien n'est dit de concret pour justifier une telle inégalité. Qu'en pensez-vous >


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