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par mareva @, Barjac, samedi 27 août 2005, 10:34 (il y a 7034 jours) @ mareva

Rubis

Même un joyau a un prix

Ni l'envolée des cours du pétrole, ni la clémence de l'hiver, ni la faiblesse de la conjoncture en France et au-delà des Alpes n'ont pu enrayer jusqu'ici la belle spirale de croissance bénéficiaire de Rubis. Au cours des dernières années, le groupe spécialisé dans le stockage de produits pétroliers et la distribution de GPL (gaz de pétrole liquéfié) est en effet parvenu à afficher une croissance organique de ses résultats comprise entre 6 et 7 %, sur laquelle sont venues se greffer des acquisitions ciblées dans ses deux domaines d'activité. La raison d'un tel succès : une capacité à répercuter les chocs externes sur ses propres prix et une stratégie de couverture de l'ensemble des risques auxquels le groupe est exposé. Et l'exercice en cours n'échappera pas à la règle. Fort d'une hausse, quoique en trompe-l'oeil, de 24,4 % du chiffre d'affaires au premier semestre (255 millions d'euros), le bénéfice net devrait croître en 2005 de 5 à 7 %. Un chiffre qui ne tient pas compte de l'éventuelle acquisition des activités de distribution de produits raffinés aux Antilles françaises et en Guyane du géant anglo-néerlandais Royal Dutch-Shell, pour lesquels des négociations exclusives sont en cours. Une opération d'envergure pour Rubis dans la mesure où les actifs visés accroîtraient son chiffre d'affaires de près de 50 %. Néanmoins, en capitalisant près de 21 fois notre estimation de bénéfice net pour 2005 (20 millions d'euros) et près de 16,5 fois celle pour 2006 (25,5 millions d'euros), le titre apparaît correctement valorisé.



Séchilienne-Sidec

Convoitises autour de l'énergie îlienne

Les charmes de ce petit producteur d'électricité à partir d'énergie alternative (bagasse, éolien, etc.) n'ont pas échappé à l'appétit aiguisé des fonds d'investissement. Apax Partner s'est en effet porté acquéreur à la fin du mois de juin de la participation d'Air Liquide (39,5 % du capital) au prix de 300 euros par action. Ce qui a entraîné, conformément à la réglementation boursière, le lancement d'une OPA simplifiée au même prix (dont la date de clôture a été fixée au 6 septembre). Parallèlement, l'autre actionnaire de référence de la Séchilienne, la Snet, filiale française de l'électricien espagnol Endesa, a vendu à la mi-juillet les 23,62 % qu'elle détenait au fonds britannique Ecofin, au prix cette fois-ci de 320 euros par titre. Aucun des deux prix ne reflète, selon nous, les perspectives de croissance des résultats de l'énergéticien. En effet, Séchilienne-Sidec présente la particularité non seulement de dégager des revenus quasi garantis, mais également de posséder de nombreux projets de construction de nouvelles centrales (devant accroître sa capacité de production de près de 80 % à l'horizon de 2007), qui lui garantiront une progression régulière de ses profits. Rappelons que le courant produit par la société est entièrement revendu à EDF, et à son équivalent mauricien, dans le cadre de contrats à long terme.



pour les services pétroliers

Vallourec

Le tubiste a pris une nouvelle dimension

Considéré comme un simple métallurgiste, le fabricant de tubes sans soudure défrayait rarement la chronique boursière. Mais la nouvelle donne pétrolière a totalement modifié sa perception par les marchés. A tel point que le titre est passé en un peu plus de dix-huit mois de 65 euros à près de 300 euros. Il est vrai que le tubiste évolue dans un environnement, qualifié par ses propres dirigeants, d'exceptionnel. Vallourec vend des produits tubulaires destinés à l'industrie pétrolière et aux centrales électriques (environ 50 % de ses facturations globales). Deux domaines particulièrement dynamiques, notamment aux Etats-Unis pour le premier et en Chine pour le second. Non content de bénéficier d'un environnement porteur, Vallourec a également pu acquérir au mois de juin les 45 % détenus par le sidérurgiste allemand Salzgitter dans leur filiale commune V et M Tubes, sa principale source de profits. Une aubaine, car cette opération lui a permis de doubler sa capacité bénéficiaire. Du coup, le groupe a totalement changé de dimension. Son bénéfice net pourrait ainsi atteindre cette année 365 millions d'euros contre à peine 135,7 millions un an plus tôt.



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mareva


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