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par mareva @, Barjac, samedi 27 août 2005, 10:32 (il y a 7034 jours) @ mareva

Schlumberger

A la reconquête d'une prime de leader

« Au cours des trimestres à venir, on observera une intensification de l'activité. » Les propos d'Andrew Gould, le président de Schlumberger, reflètent le sentiment dominant chez la plupart des acteurs de l'industrie parapétrolière quant à la durée du cycle actuel d'investissement des compagnies pétrolières. Schlumberger, qui leur propose différentes solutions pour les aider à découvrir de nouveaux champs pétrolifères, à tirer le maximum de leurs gisements en activité et à optimiser le forage de leurs puits, possède d'indéniables atouts pour profiter de la croissance attendue des dépenses d'investissement. En premier lieu, sa technologie constitue un véritable vecteur de différenciation par rapport à ses concurrents. Son budget consacré à la recherche-développement (443 millions de dollars en 2004) est pratiquement équivalent à la somme globale dépensée par les autres sociétés du secteur. Son maillage géographique - le groupe est présent dans plus de cent pays - lui confère également un autre avantage concurrentiel. D'ores et déjà, les résultats traduisent l'embellie de la conjoncture. Le bénéfice net a ainsi atteint 998 millions de dollars au cours du premier semestre, contre 364,7 millions un an plus tôt. Le retour à des niveaux de rentabilité proches de ceux qui ont établi sa réputation devrait ainsi permettre à Schlumberger de reconquérir en Bourse sa prime de leader.



L'électricité et le gaz dans le sillage de l'or noir

Gaz de France

Un placement de moyen terme

Le succès de l'introduction en Bourse de Gaz de France était largement prévisible. Le gazier français, au-delà d'un effet de rareté, présente toutes les caractéristiques qu'un investisseur peut attendre d'un placement boursier : des revenus récurrents (aux trois quarts provenant de métiers régulés), un bilan particulièrement sain et un dividende solide (qui pourrait doubler à l'horizon 2007-2008). Reste qu'après sa solide performance depuis son introduction (+ 18 %) l'action semble correctement valorisée en capitalisant plus de 18 fois notre estimation de bénéfice net pour l'exercice en cours. D'autant plus qu'à court terme le groupe doit faire face à de nombreuses pressions liées à la hausse du coût du gaz (dont la répercussion sur les consommateurs sera étalée entre 2005 et 2006), à une possible modification de la réglementation et aux questions que sa politique de croissance externe ne manque pas de susciter. Néanmoins, les perspectives apparaissent attrayantes. Gaz de France entend consacrer 17,5 milliards d'euros au cours des quatre prochaines années à son développement, qui s'articule autour de trois axes : la sécurisation de ses approvisionnements, une diversification dans l'électricité, et enfin la conquête de clients à l'international.



Suez

Cap vers l'énergie

En rachetant les minoritaires de sa filiale Electrabel, l'équivalent belge d'EDF, Suez consolide ses positions dans le secteur de l'énergie. Cette opération stratégique s'inscrit dans un contexte favorable aux prix de l'électricité et porteur de promesse de développement rapide dans la perspective de la disparition progressive des monopoles d'Etat. Ces perspectives sont si alléchantes que le groupe français n'a pas hésité à débourser 11,2 milliards d'euros pour acquérir les 49,9 % du capital de sa filiale belge qu'il ne possédait pas. Suez est en effet passé à l'offensive alors que le titre Electrabel était à son plus haut historique depuis cinq ans. Mais, en acceptant de payer le prix fort, il va pouvoir disposer librement de la pléthorique trésorerie de sa filiale (2 milliards d'euros) et avoir ainsi les coudées franches pour opérer son redéploiement dans ce secteur. Car Suez, qui continue d'affirmer que le développement du groupe repose sur ses deux métiers - l'énergie et l'environnement - a clairement affiché son ambition de devenir un acteur incontournable sur le marché de l'électricité en Europe. En France, par exemple, environ 1 milliard d'euros d'investissements sont prévus à court terme pour accroître ses capacités de production d'électricité. Le groupe vise désormais une part de marché de 15 %, contre 10 % initialement.

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mareva


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