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par mareva @, Barjac, samedi 27 novembre 2004, 12:16 (il y a 7303 jours) @ mareva

Elles produiraient toutes trois déjà plus de 10.000 barils par jour, et posséderaient des réserves comprises entre 50 et 100 millions de barils. Le montant de l'opération varierait selon la proie choisie de 150 à 500 millions de dollars, financés en partie par échange de papier.

L'autre piste sérieuse réside dans le rachat de la société pétrolière canadienne Pebercan, dont Maurel & Prom possède déjà 20 % et qui exploite des gisements à Cuba. En avril 2003, un accord de principe avait été conclu en ce sens. Mais le projet a finalement avorté. Il pourrait redevenir d'actualité.

En procédant à une acquisition, Maurel & Prom se doterait d'une taille critique en termes de production, et progresserait sur la courbe d'apprentissage, ce qui lui conférerait alors les compétences pour absorber des projets plus complexes, comme des développements de champs offshore.


Un changement de statut opportun

Les actionnaires de Maurel & Prom devraient être convoqués le 27 ou le 28 décembre prochain - la date n'a pas encore été définitivement arrêtée - en assemblée générale extraordinaire afin se prononcer sur la modification du statut de la petite compagnie pétrolière de commandite en société anonyme à directoire et conseil de surveillance. Ils devront également avaliser le projet de division par dix du nominal de l'action.

Le changement de statut juridique de la société, s'il est approuvé, assiéra définitivement le caractère opéable de la société. Cette dernière pourrait intéresser des compagnies pétrolières occidentales concurrentes, mais aussi des groupes chinois ou indiens, à l'affût désormais de pétrole aux quatre coins du monde, ou encore un fonds d'investissement désireux de diversifier son portefeuille d'actifs. Une chose est sûre : Jean-François Henin, qui détiendra après l'opération plus du quart du capital, ne devrait pas s'opposer à une offre qu'il jugerait attrayante. Cette modification statutaire octroiera également à Maurel & Prom la possibilité de procéder à des acquisitions par échange de titres. Ce qui n'était pas possible avec le statut de commandite, incompréhensible pour des investisseurs anglo-saxons. Néanmoins, elle pèse pour l'heure sur le titre en raison de la forte dilution de la part du capital détenue par les actionnaires actuels qu'elle engendrera. Le cumul des droits économiques et la prime de contrôle du commandité ont en effet été estimés à 17,5 % de la capitalisation boursière.

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mareva


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