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Flux positifs en Bourse. L'autre soutien aux actions françaises et européennes vient de la faible exposition à la Bourse des investisseurs institutionnels du Vieux Continent (compagnies d'assurance, fonds de retraite, etc.) et de l'importance des liquidités dans les portefeuilles, malgré la faiblesse des rémunérations sur les produits monétaires. Pour la zone euro, la recherche de Lehman Brothers, dirigée par Ian Scott, estime à moins de 15% le poids des actions dans les actifs gérés par les institutionnels, contre un pic à plus de 20% en 2000. Le phénomène de désengagement des actions a été beaucoup moins marqué aux États-Unis, où la baisse depuis quatre ans de l'exposition des fonds de pension à la Bourse (44% aujourd'hui) a été compensée par la hausse des actions dans la gestion des mutual funds (67% des actifs). Mais comme le montrent les statistiques d'Euro Performance à fin novembre, les épargnants n'ont pas non plus repris le chemin de la Bourse : la progression de 10,7% des encours de la gestion collective française sur les onze premiers mois de 2004 (683,8 milliards d'euros) est liée à la collecte des produits de trésorerie et des fonds garantis. La demande d'actions, qui reste à des niveaux relativement faibles, pourrait donc se réveiller si les cours confirmaient leur bonne orientation, amplifiant ainsi le mouvement de rebond. Du côté de l'offre, les émissions de titres restent importantes en Europe, mais elles sont en partie compensées par une hausse des opérations de rachats d'actions organisées par certaines sociétés. Enfin, les fusions et acquisitions ont montré quelques signes de reprise fin 2004. Elles restent toutefois très en deçà des montants atteints pendant l'euphorie des années 1999 et 2000. Tous ces moteurs qui tournent encore au ralenti pourraient dynamiser la Bourse dans les prochains mois.
Petites valeurs prometteuses. L'an 2005 verra-t-il, comme en 2004 et en 2003, les indices boursiers des sociétés de taille petite et moyenne faire mieux que l'indice CAC 40 > Régis Lefort, chez Gilbert Dupont, le croit possible, en raison de perspectives bénéficiaires plus favorables. Il axe sa stratégie sur trois thèmes d'investissement : valeurs de croissance (Elior, GL Events, Manutan, Bonduelle, Seb), valeurs non affectées par la baisse du dollar (Assystem Brime, Pierre & Vacances) et titres exposés à des concentrations sectorielles (Le Public Système, Carbone Lorraine, Ipsos, SR Teleperformance). En ce début d'année, François Bredoux, chez Portzamparc, conseille de privilégier cinq actions : Bénéteau, Lacroix, BVRP, GL Events et Maisons France Confort. De notre côté, nous avons sélectionné douze actions du Second et Nouveau Marché. Nous privilégions tout d'abord des sociétés dont les perspectives de résultats ne sont pas encore assez bien valorisées par les investisseurs : Delachaux, ECA, Cnim, Assystem Brime et Mr. Bricolage. Nous avons également sélectionné des titres qui pourraient faire l'objet d'une opération financière : Sylis, Evialis et Virbac. Enfin, d'autres valeurs nous semblent dignes d'intérêt : Ginger, Groupe Ares, Lacroix et Saveurs de France.
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- short-list du revenu - crocroc, 18/01/2005, 13:18
- suite.. - crocroc, 18/01/2005, 13:18
- thanks - mareva, 18/01/2005, 14:44
- Excellent, remarquable, bon boulot !!! - Bimbo, 19/01/2005, 06:59
- suite.. - crocroc, 18/01/2005, 13:18