short-list du revenu

par crocroc @, mardi 18 janvier 2005, 13:18 (il y a 7252 jours)

Douze valeurs moyennes à privilégier pour 2005
REV - 13/01/05 14:52

L'élan des grandes actions françaises est freiné par de nouvelles hésitations aux États-Unis. Nous vous proposons un choix d'entreprises de moindre taille qui devraient s'apprécier sans tenir compte des principaux indices boursiers.
Paris fait mieux que Wall Street. En dépit d'une évolution hésitante des Bourses américaines, les valeurs françaises ont confirmé cette semaine leur volonté d'émancipation. L'indice CAC 40 a progressé de 0,72% depuis le début de l'année, alors que le Dow Jones a perdu 2,1% et que le Nasdaq a reculé de 4,4%. Cette bonne orientation des actions à Paris s'explique par le repli de l'euro au-dessous de 1,31 dollar, éloignant la crainte d'une chute incontrôlée du billet vert dommageable à nos sociétés exportatrices. Côté américain, des interrogations proviennent d'une valorisation du marché proche de sa moyenne historique. Ainsi, selon Standard & Poor's, le PER estimé de l'indice S&P 500 ressort à 21 sur les douze mois passés contre une moyenne de 22 pour les vingt dernières années. L'absence de décote des actions américaines freine les initiatives, alors que la politique monétaire se révèle de moins en moins accommodante.
Taux anormalement bas. Des créations d'emplois aux États-Unis à peu près conformes aux attentes pour le quatrième trimestre 2004 sont venues renforcer l'idée que la Réserve fédérale allait poursuivre le resserrement monétaire dans les prochains mois, à raison de 0,25% par mois. Les taux directeurs américains se situent aujourd'hui à 2,25% contre 1% au plus bas de juin 2004. Des objectifs pour la fin d'année de 3,5%, voire 4% sont couramment cités. Malgré cette tendance lourde, l'une des surprises de l'an passé est venue de l'évolution du marché obligataire. Ainsi, le rendement des emprunts d'État américains à dix ans a terminé l'année à 4,22% contre 4,25% un an plus tôt. Dans la zone euro, le niveau actuel est même voisin du plus-bas de mars 2003, à moins de 3,5%, quand la plupart des observateurs redoutaient une spirale baissière sur le prix des biens et services. Mais, comme le rappelle le chef économiste du Crédit Agricole, Pascal Blanqué, "les marchés obligataires doivent tôt ou tard s'ajuster à un contexte qui n'est plus déflationniste ni récessif". À fin 2005, il vise un retour à des taux réels (hors inflation) à dix ans compris entre 2,5 et 3% aux États-Unis. Ce qui plaide à ses yeux pour le placement en actions, surtout en Europe où les valorisations sont jugées attrayantes.


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