Crise du crédit : les fonds immobiliers britanniques ... (Securibourse)

par Graham ⌂ @, lundi 10 décembre 2007, 19:50 (il y a 6199 jours) @ publicjo

Mais non, dans les milieux financiers, tout le monde n'est encore que trop obsédé par cela. C'est fascinant. Avant, personne ne voulait voir. Maintenant, le regard est tellement tendu qu'il en est troublé et louche.
Pour reprendre l'expression de Bimbo, il n'eut pas seulement fallu être singe (ou guenon) pour demeurer bon investisseur, encore eut-il fallu être aussi aveugle. Et puisque Bimbo n'aime ni la radio, ni le bruit, sourd aussi.
Coluche aurait rajouté noir et petit. On en conclut, les bons boursiers ressemblent à des gnomes affreux.
Plaisanterie à part, voici un petit article truculent sur les ravages que causent la spéculation immobilière et qui ajoutera encore de l'eau au moulin de Loïc.


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10/12/2007 à 08h42
Crise du crédit : les fonds immobiliers britanniques restent sous pression

(Boursier.com) -- La crise du crédit continue de s'étendre en Grande-Bretagne, le pays européen le plus touché par les turbulences venues des Etats-Unis. Ainsi, selon le quotidien 'Daily Telegraph', au moins deux fonds composés d'actifs immobiliers (équivalent de nos SCPI, ou "pierre-papier") sont en difficulté, face à des retraits massifs effectués depuis un mois par les épargnants.

Ceux-ci craignent une forte baisse des prix de l'immobilier outre-Manche et tentent de reprendre leur mise avant la chute...

Selon le quotidien, les réserves de cash d'au moins deux fonds, Scottish Widows Investment Partnership (Swip) and Norwich Property Trust (NPT) auraient été divisées par deux : le premier n'aurait plus en caisse que l'équivalent de 5% de ses actifs (estimés à 1,2 Md£).

Des réunions d'urgence ont eu lieu entre les gérants de l'ensemble de ces fonds, ainsi qu'avec l'Autorité des services financiers, pour étudier les moyens de réduire l'hémorragie et envisager un éventuel gel des rachats de parts. Le quotidien souligne que les gérants ont du mal à faire face à l'afflux de demandes de rachats. Pour pallier leur manque de liquidités, ils peuvent soit emprunter, sur un marché interbancaire très tendu en ce moment, ou bien céder des actifs immobiliers commerciaux, dans un marché quasi-paralysé, avec le risque de d'accélérer la baisse des prix déjà entamée...

Certaines banques, dont Schroders, UBS and DeutscheBank ont déjà imposé des limitations aux rachats de parts de fonds immobiliers, informant les investisseurs qu'ils devraient peut-être attendre davantage que les trois mois réglementaires pour retrouver leur argent, ajoute le 'Telegraph'.

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Graham


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