A propos de Natixis... (Securibourse)
PARIS (Reuters) - Natixis publiera dimanche des résultats trimestriels qui devraient, bien plus que chez les autres banques françaises, accuser l'impact de la crise des marchés du crédit.
De par la forte composante de ses activités de banque de financement et d'investissement (47% des revenus en 2006), la filiale des Banques populaires et des Caisses d'épargne est confrontée au défi de mise en oeuvre d'une fusion, un exercice toujours délicat, dans un environnement déprimé.
Craignant que son plan de marche ne soit remis en cause, les marchés l'ont lourdement sanctionnée, son recul en Bourse dépassant les 35% depuis le début de l'année.
Elle a pourtant rebondi de plus de 20% sur les deux dernières séances, après l'annonce jeudi du rachat d'une de ses filiales mise en difficulté par la crise, CIFG, par ses deux grands actionnaires, ce qui lui épargnera une recapitalisation de celle-ci pour un montant d'un milliard et demi de dollars.
Le spectre d'une augmentation de capital de cette taille, pour ce spécialiste du rehaussement de crédit qui a contribué à hauteur de 22 millions d'euros à ses résultats 2006, avait contribué à faire chuter son cours de Bourse jusqu'à 10,94 euros mercredi en séance.
A ce niveau, il se situait 44% sous le prix du placement (19,55 euros) des actions Natixis souscrites fin 2006 notamment par plus de 2,8 millions de petits porteurs.
Les annonces de jeudi ont conduit Citigroup à abandonner son biais vendeur sur le titre, pour revenir à "neutre", avec un objectif à 14,50 euros.
PAS DE BASE DE COMPARAISON
Prévue à l'origine le 29 novembre, la publication des résultats trimestriels a été avancée à ce dimanche après l'annonce du rachat de CIFG, dont les modalités devraient être précisées à cette occasion.
Invoquant le fait qu'il s'agit de la première publication de ses résultats sur une base trimestrielle, Natixis n'a fourni au marché aucun chiffre comparatif à l'avance, ce qui a découragé de nombreux analystes de publier des estimations.
Ces comptes intégreront une plus-value nette de 228 millions d'euros sur la cession de l'ancien siège de la rue Saint-Dominique, qui devrait permettre à Natixis d'afficher un résultat net nettement positif en compensant partiellement les dépréciations attendues du fait de la crise des marchés du crédit.
Certains analystes tablent pour ces dernières sur des montants dépassant 500 millions d'euros, voire même 800 millions pour ceux d'UBS, liées à l'exposition du groupe aux CDO, à ses engagements de crédits (financements de LBO et autres) en attente de syndication sans oublier CIFG.
Sur les sept prévisions recueillies par Reuters, la plus basse s'inscrit à 222 millions d'euros pour le résultat net et la plus haute 690 millions, ce dernier montant s'entendant hors impact des dépréciations que l'analyste s'est refusé à chiffrer.
Pour la seule banque de financement et d'investissement, le résultat net est attendu entre -80 millions et +180 millions d'euros, sur des revenus qui seraient compris entre 396 et 730 millions.
Au niveau du groupe, les prévisions pour le produit net bancaire vont de 1.261 millions à 1.435 millions.
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