Ca s'appelle une reconversion réussie (Securibourse)

par thegambler, mercredi 29 août 2007, 12:23 (il y a 6291 jours) @ nols

» - La Deutsche Bank vient de réussir le plus beau coup du mercato estival en
» s'adjoignant les services du "Maestro", Alan Greenspan, l'ancien président
» de la Réserve fédérale américaine (Fed). Ce dernier est nommé "Senior
» Advisor" et conseillera les collaborateurs et les clients de la banque
» d'investissement sur leur stratégie et les grands thématiques des
» marchés.
»
» Alan Greenspan a dirigé la Fed de 1987 à 2006, atteignant une notoriété
» sans précédent parmi les présidents de banque centrale. Il est considéré
» comme un des grands architectes de la longue période de croissance
» traversée par les Etats-Unis, bien que d'aucuns lui fassent porter une
» part de responsabilité dans la crise financière actuelle.
»
»
» Il va "chercher" combien à votre avis>>:-D :-D :-D

Bonjour

suis pas certain qu'ils aient fait le bon choix pour la DBank
La Tribune - 17/08/07 - 359 mots
chronique des marchés
Les dérivés de crédit en ligne de mire
Alan Greenspan les avait salués pour la sécurité qu'ils offraient au système financier.

Les dérivés de crédit et autres titrisations sont à l'épreuve du feu. Ces techniques financières, de plus en plus sophistiquées, qui permettent aux banques de s'assurer contre le risque de défaut d'un emprunteur, d'accorder des crédits et de les sortir ensuite de leur bilan sous forme de produits financiers ont explosé depuis quelques années. Elles ont même reçu les honneurs de l'ancien patron emblématique de la Réserve fédérale, Alan Greenspan. Après l'explosion de la bulle Internet au début des années 2000, le krach boursier rampant qui avait suivi, sans parler des faillites retentissantes aux États-Unis, comme celles d'Enron, Globalcrossing ou Worldcom, les banques américaines et mondiales avaient remarquablement résisté à la crise. À cette époque, Alan Greenspan n'avait pas ménagé ses interventions pour souligner les vertus des dérivés de crédit qui, en mutualisant les risques, avaient permis aux banques américaines de traverser la tourmente sans encombre. À quelque temps de là, Warren Buffett, le richissime dirigeant du fondsBerkshire Hathaway, propriétaire du réassureur General Re, avait à l'inverse tiré la sonnette d'alarme. Pour " l'oracle d'Omaha ", comme on le surnomme, les établissements financiers étaient assis sur une poudrière, ces produits étant susceptibles de se révéler fort dangereux lorsqu'ils ont pour sous-jacents des actifs risqués, avec en cas de défaut en chaîne la perspective d'une véritable crise de contrepartie. Les propos de Warren Buffet en avaient fait ricaner plus d'un... Mais, aujourd'hui, les opérateurs de marchés, les investisseurs et les établissements financiers ne semblent plus avoir la même confiance aveugle dans la dispersion des risques qu'offre toute opération de titrisation. Car les défauts de paiement sur les prêts à risque américains entraînent une raréfaction de liquidités sur le marché. Et ceux qui, comme les hedge funds, engrangent des pertes et ne peuvent plus faire face à leurs échéances de crédit doivent solder des positions dans l'urgence pour obtenir des capitaux. Pourtant la mutualisation est toujours là, mais plus la confiance.


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