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les valeurs décotées : long l'article

par mareva @, Barjac, samedi 18 décembre 2004, 10:06 (il y a 7282 jours)

13 VALEURS SELECTIONNEES POUR LEUR FAIBLE NIVEAU DE VALORISATION
Comment identifier les valeurs décotées disposant encore d'un potentiel en Bourse
Repérer les actions disposant encore d'un potentiel de rebond à la Bourse de Paris relève d'un exercice de plus en plus difficile, après la hausse de près de 80 % dont ont profité les valeurs moyennes au cours des vingt-deux derniers mois. Il existe pourtant de nombreuses affaires parmi les oubliées de la cote qui présentent de faibles niveaux de valorisation, offrent des rendements intéressants et bénéficient d'une structure financière saine. Leurs perspectives de croissance sont souvent mal prises en compte sur le marché. Ces différents critères nous ont permis de sélectionner treize sociétés affichant un potentiel de valorisation compris entre 15 et 20 % à très court terme.
par YANNICK DUVERGÉ

La décote, un critère de choix pour sélectionner une valeur

Après avoir atteint son plus bas niveau en mars 2003, le CAC 40, indice des quarante plus grosses capitalisations de la place parisienne, a rebondi de 59 % en vingt-deux mois. Sur cette période, l'indice du Second Marché a fait mieux avec une progression de près de 80 %. Tant et si bien que les valorisations des valeurs moyennes sont aujourd'hui comparables à celles des grandes capitalisations boursières. Selon le consensus de Jacques Chahine Finances, le multiple de capitalisation (PER) moyen des bénéfices attendus pour 2005 sur les 250 premières valeurs de la Bourse de Paris, regroupées dans l'indice SBF 250, atteint 12,2 fois, contre 11,6 fois les hypothèses 2005 pour les sociétés figurant au CAC 40. « Ces niveaux de valorisation paraissent corrects, car la visibilité sur l'activité et les perspectives de bénéfices des sociétés est relativement faible en raison d'une conjoncture économique encore difficile, d'un pétrole cher et de la poursuite de l'appréciation de l'euro face au dollar, explique un gérant de portefeuilles. C'est pourquoi nous privilégions plus que jamais le choix sélectif de valeurs, appelé aussi stockpicking. Tout au long de l'année, nous avons cherché des sociétés dont l'activité renouait avec la croissance ou redevenaient bénéficiaires. Nous avons également privilégié les valeurs de rendement capables d'assurer une rémunération satisfaisante de notre placement. Mais nous restons toujours à l'affût de titres décotés, car leur cours finit toujours par s'améliorer. » Pour l'investisseur, toute la difficulté consiste à vérifier que la décote ne soit pas justifiée par une faiblesse structurelle de la société, et à faire le tri en s'assurant que la croissance de l'activité et des résultats est au rendez-vous, et que la structure financière est saine.

Attention aux décotes « traditionnelles »

Selon un vieil adage boursier, « le marché a toujours raison ». Généralement, la valorisation des sociétés cotées en Bourse intègre les bonnes comme les mauvaises nouvelles concernant l'activité ou les perspectives de résultats d'une entreprise. Une valeur dite « décotée » signifie que certains éléments de valorisation d'une société ne sont pas anticipés par le marché. La plupart des décotes sont souvent justifiées. Il y a tout d'abord ce que l'on appelle les décotes sectorielles.

Par exemple, les sociétés foncières, qui gèrent la location de leurs patrimoines immobiliers, se voyaient, elles aussi, appliquer jusqu'à l'année dernière une décote d'environ 15 % par rapport à la valeur réelle de leurs immeubles, qui prenait en compte la fiscalité sur la cession de leurs actifs. L'adoption par la plupart des foncières cotées du nouveau statut de transparence fiscale (les SIIC, sociétés d'investissements immobiliers cotées en Bourse) a fait progressivement disparaître cette décote, tant et si bien que la valeur d'actif net réévaluée constitue désormais un plancher de valorisation par le secteur.

Les sociétés holdings, qui gèrent des portefeuilles de participations dans des entreprises, affichent aussi une décote traditionnelle d'environ 20 % par rapport à leur actif net réévalué, c'est-à-dire comparée à la valeur réelle des actifs détenus, qui s'explique par l'hétérogénéité des participations ou des métiers exercés. C'est le cas de Bolloré SA, qui détient à la fois des activités de transports maritimes, d'emballages plastiques ou de papiers, ou de Wendel Investissement, officiant aussi bien dans l'édition (Editis), le matériel électrique (Legrand) ou le contrôle qualité (Bureau Veritas).

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mareva


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