Carte blanche (Securibourse)

par Graham ⌂ @, jeudi 25 janvier 2007, 19:50 (il y a 6305 jours) @ svallene

Il n'est pas pronosticable de savoir si les délégations proposées dans l'ordre du jour des AGs seront favorables à l'actionnaire actuel. Ceci dépendra des caractéristiques qu'auront les valeurs mobilières émises. Dans les faits, les délégations demandées donnent pleine carte blanche à la direction de faire ce qu'elle veut.
Après, c'est une question de confiance: croit-on que la direction fera un bon usage des délégations ou non>
Il est évident qu'une radicale modification du capital de la société implique tout aussi radicalement une nouvelle appréhension de la valorisation du titre actuel. D'où pari spéculatif. Les dirigeants sont encore les actionnaires principaux. Il semblerait probable que leur intérêt d'actionnaire soit le même que celui des minoritaires. L'émission massive gratuite de BSA en faveur de tous les actionnaires actuels évite une dilution trop importante de ces derniers. Le choix d'user de BSAs, d'OBSARs permettra de provoquer l'augmentation de capital nécessaire sur la base d'un cours de l'action supérieur à ce qu'il est possible aujourd'hui, tout en contribuant à permettre un développement sain de l'entreprise sans déséquilibrer le bilan.
Il est cependant certain que l'augmentation de capital favorisera l'essor et la prospérité de la société.
Mais plus que jamais, titres et sociétés sont décorrelés. Tant que les conditions d'émissions des valeurs mobilières ne seront pas fixées, il sera impossible d'évaluer ce que vaut le titre. Le titre en conséquence jusqu'aux AKs sera très volatile.La stabilité du capital est condition nécessaire de la stabilité du titre.
Ainsi carte blanche pour les dirigeants. Ceux-là engagent la réputation de leur honnêteté. Considérant combien cette valeur morale est facteur de soutien et de valorisation pour un marché efficient, je n'imagine pas que les dirigeants puissent agir contre l'intérêt de tous les actionnaires. Le marché jugera sur les actes dans quelques mois.
Pour conclure il n'y a pour les minoritaires que nous sommes que le recours à la psychologie et à la subjectivité pour nous aider à déterminer l'attrait ou non des délégations qui nous sont demandées. Une fois, encore les logiques économiques et financières passeront au second rang.
Quant à moi, je continue et garde ma confiance. Ceci n'est pas une recommandation. Il appartient à chacun de juger moralement la direction, à part soi, pour déterminer s'il participera ou non au pari sur l'avenir proposé.
Cordilament,

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Graham


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