KINDY: Le PDG se montre rassurant

par J-C.V, mardi 09 août 2005, 23:15 (il y a 7051 jours)

NOTRE RÉSULTAT D'EXPLOITATION SERA EN NETTE AMÉLIORATION CETTE ANNÉE. POUR 2005-2006, NOUS ATTENDONS 5% DE CROISSANCE"

Dans un entretien qu'il nous a accordé, Joël Petillon a fait le point sur le communiqué paru ce matin et les perspectives de Kindy. " Nous n'atteindrons pas notre objectif de marge nette. Mais c'est le fait d'écritures comptables, n'impactant pas le flux de trésorerie. Par prudence, nous avions passé, sur l'exercice 2003/2004, une provision pour restructurations dans le cadre du plan social de Moreuil notamment. C'est la reprise de cette provision sur l'exercice 2004/2005, qui est venue accroître le montant(prévisible) des impôts différés, impactant négativement le résultat net au delà de nos prévisions initiales. Mais, notre bénéfice d'exploitation et nos résultats courant et avant survaleurs seront en nette amélioration, de même que notre flux de trésorerie. A ce propos, nous verserons comme convenu un dividende". Les chiffres exacts seront dévoilés le 11 octobre prochain, à l'occasion des résultats annuels.

Cette mise au point étant faite, le président de Kindy nous a donné plus d'éléments sur 2005-2006. " La croissance devrait ressortir à 5%, grâce à l'acquisition de Baby Love, le marché du bébé étant en forte croissance. L'intégration de ce fabricant de chaussants et de layette pour bébés se passe très bien. Les marges sont satisfaisantes. Compte tenu de notre faible coût d'acquisition de 350.000 euros, le retour sur investissement est rapide. A périmètre comparable toutefois, nos facturations resteront stables. Mais nous comptons encore améliorer nos marges ".

Concernant la croissance externe, le président de Kindy nous a indiqué qu'il regardait de nouveaux dossiers. Joël Petillon ne souhaite pas racheter une marque dans la chaussette, estimant que Kindy se suffit à lui-même. En revanche, le dirigeant souhaiterait éventuellement renforcer les positions du groupe dans l'univers des " produits de grande consommation permanents ".

L'action baisse de 11,09%, à 19,96 euros.

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KINDY: Investir compte les moutons

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, mercredi 10 août 2005, 08:39 (il y a 7051 jours) @ J-C.V

Moutons cassés, lecteurs foutus>
:rotfl:

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jean-marie

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KINDY: fin des soldes?

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, vendredi 12 août 2005, 17:29 (il y a 7048 jours) @ jmp

Je remercie Investir de m'avoir permis de complèter ma collection sur le marché (les dernières chaussettes à 19.71 aujourd'hui).
:-)

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jean-marie

merci jmp

par AToo, vendredi 12 août 2005, 17:54 (il y a 7048 jours) @ jmp

négocié dans le ravin il y a 2 jours à 19,83 :-) , la remontée sur le plateau est en marche :clap:

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Là j'y suis pour rien

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, vendredi 12 août 2005, 22:08 (il y a 7048 jours) @ AToo

C'est Investir qu'il faut remercier d'avoir mal lu le communiqué.
;-)

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jean-marie

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KINDY: Focus Boursorama

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, jeudi 18 août 2005, 14:54 (il y a 7042 jours) @ J-C.V

Boursorama le 17/08/2005 06h00
Une baisse du chiffre d’affaires en trompe l’oeil
Malgré un recul de l’activité en valeur, le redressement du spécialiste de la chaussette se confirme selon son PDG, Joël Pétillon. Explications

La publication de votre chiffre d’affaires annuel 2004/2005 a provoqué mardi dernier une violente correction du titre Kindy. Comment expliquez-vous cette réaction >

Joël Pétillon : Il faut d’abord rappeler que cette baisse intervient au lendemain d’une forte hausse de notre action. Je pense qu’il s’agit essentiellement d’un mouvement d’humeur du marché alimenté par la crainte que nous ne tiendrions pas nos objectifs. Nous payons peut-être notre excès de prudence. Compte tenu d’une reprise de provisions de 800 000 euros qui provoque un effet négatif d’impôt différé, l’objectif de 5,5% de marge nette ne sera effectivement pas atteint. Mais je tiens à insister : cet impôt différé n’impacte pas le cash flow, c’est une écriture comptable. La marge brute d’auto financement continue de progresser tout comme l’ensemble de nos indicateurs financiers. Notre résultat d’exploitation est en sensible augmentation, notre résultat net avant impôt et survaleurs progresse fortement. Les résultats que nous publieront le 11 octobre prochain sont excellents. Nous allons d’ailleurs soumettre le versement d’un dividende lors de notre prochaine assemblée générale. Après les années difficiles puis le retour à l’équilibre, l’année 2005 confirme bien notre redressement. Cela nous paraît important de penser à nos actionnaires

Votre chiffre d’affaires recule encore cette année (-6% à périmètre constant) et vous faites état d’une conjoncture morose. Comment retrouver des relais de croissance >

J. P. : La baisse du chiffre d’affaires s’explique avant tout par la baisse des prix. Nous l’avions annoncé. Notre politique de sourcing (Turquie, Maroc, Portugal, Asie) nous permet de réduire significativement les prix tout en maintenant la qualité. Notre progression en volume atteint 5 à 6%. Aujourd’hui, notre production est située en Turquie pour 50%, en Asie (Indonésie et Chine) pour 30%, au Portugal et au Maroc pour 20%. Cette stratégie va se poursuivre. Notre objectif est de réaliser 50% de nos approvisionnements en Asie d’ici à la fin d’année. Quant à la conjoncture, effectivement, dans les grandes et moyennes surfaces, nous avons subi les effets de la faiblesse de la consommation et d’un phénomène de destokage, propre à la marque Mariner, dans les grands magasins lors du quatrième trimestre. Ces phénomènes renforcent nos convictions concernant notre stratégie produits : rester sur des marchés de consommation hors des modes et non sensibles au phénomènes météorologiques, jouer sur l’innovation et les prix.

Le rétablissement de quotas sur un certain nombre de produits textile en provenance de Chine ne vient-il pas contrecarrer votre politique de sourcing de plus en plus localisée dans ce pays >

J. P. Non. Nos catégories de produits ne sont pas concernées par les clauses de sauvegarde activées par l’Union européenne. Nous tenons du reste à ne pas dépendre exclusivement de la Chine en matière d’approvisionnements comme la répartition de nos achats évoquée plus haut le démontre.

Votre chiffre d’affaires reste encore très franco-français. Comptez-vous vous développer à l’étranger >

J. P. Oui, nous recherchons activement des dossiers en Europe qui nous permettront d’internationaliser nos débouchés. Nous avons réalisé au printemps notre première opération de croissance externe avec l’acquisition en avril de Baby Love, une société leader sur le marché des chaussons pour bébés. Cette marque dispose d’un grand potentiel notamment à l’étranger. Le marché du premier âge est très porteur, les prix et la demande restent bien orientés. Au total, nous souhaiterions réaliser à terme un tiers de chiffre d’affaires à l’international.

Vous parlez peu de la marque Mariner. Le sous-vêtement homme n’est-il plus un secteur stratégique pour Kindy >

J. P. : Non, pas du tout. Nous croyons au contraire beaucoup à cette marque et qui bénéficie d’investissements publicitaires à l’instar de ceux consacrés à notre marque phare Kindy (nouvelle campagne de publicité TV à partir du 23 août). Dans ce secteur, il y a d’ailleurs, contrairement à la chaussette des rachats possibles. Notre souhait dans ce domaine, comme pour l’ensemble de notre stratégie de croissance externe, est de trouver des sociétés dont la marque est connue et qui disposent déjà de parts de marché significatives. De même, ces entreprises doivent pouvoir répondre aux critères de rentabilité de l’ensemble du groupe.

Propos recueillis par Jean-François Eyraud
redaction@boursorama.fr

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jean-marie

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