pour qui s'intéresse aux autoroutes >>>
par mareva 
, Barjac, vendredi 29 juillet 2005, 15:30 (il y a 7062 jours)
29-07-2005 - 14h15
LE GROUPE RENONCE AUX AUTOROUTES
Bouygues lance un pavé dans la marre. En ne se portant pas candidat à la reprise d'une des sociétés d'autoroutes mises en vente par l'Etat, le groupe désamorce une partie de la spéculation. L'explication tombe comme un couperet. " L'appel d'offres en cours , relatif à des infrastructures déjà construites, relève d'une logique essentiellement financière qui ne correspond pas à la vocation d'entrepreneur de Bouygues ". Autrement dit, les réseaux des concessions proposées étant déjà construits, ils ne permettraient pas à Bouygues de mettre à contribution ses activités de promoteur et constructeur, comme c'est le cas dans les concessions où le groupe est aujourd'hui présent.
Une réflexion qui renvoie indirectement vers Sanef, une société d'autoroutes que le marché marriait déjà avec Bouygues. En effet, cette société est particulièrement connue pour son réseau déjà en place. La réaction des investisseurs ne s'est d'ailleurs pas faite attendre, l'action accusant la plus forte baisse du SRD (-3,3%, à 45,32 euros).
A l'inverse, la prudence du groupe de BTP est plutôt bien vue par les opérateurs puisque le titre prend 1,6%. Elle s'inscrit également dans la droite ligne de la stratégie du groupe, qui s'est toujours montré réservé en matière d'investissements. D'ailleurs, Bouygues avait préféré reverser une partie de son trésor de guerre à ses actionnaires plutôt que de se lancer dans une course à la croissance externe.
Ce refus de Bouygues à se lancer dans une surenchère risque d'entériner un changement du sentiment du marché sur le secteur. Les sociétés d'autoroutes bénéficiaient de leur nouveau statut spéculatif. Mais si la surenchère attendue n'a pas lieu, la valorisation de ces entreprises risque de peser. Les courtiers se montrent d'ailleurs plus prudents. Exane est d'ailleurs passé à la vente sur Sanef.
Mais le plus inquiet dans cette affaire est peut-être le gouvernement. Il n'est même plus assuré d'obtenir le meilleur prix pour ces autoroutes.
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mareva
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» 29-07-2005 - 14h15
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» LE GROUPE RENONCE AUX AUTOROUTES
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» Bouygues lance un pavé dans la marre. En ne se portant pas candidat à la
» reprise d'une des sociétés d'autoroutes mises en vente par l'Etat, le
» groupe désamorce une partie de la spéculation. L'explication tombe comme
» un couperet. " L'appel d'offres en cours , relatif à des infrastructures
» déjà construites, relève d'une logique essentiellement financière qui ne
» correspond pas à la vocation d'entrepreneur de Bouygues ". Autrement dit,
» les réseaux des concessions proposées étant déjà construits, ils ne
» permettraient pas à Bouygues de mettre à contribution ses activités de
» promoteur et constructeur, comme c'est le cas dans les concessions où le
» groupe est aujourd'hui présent.
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» Une réflexion qui renvoie indirectement vers Sanef, une société
» d'autoroutes que le marché marriait déjà avec Bouygues. En effet, cette
» société est particulièrement connue pour son réseau déjà en place. La
» réaction des investisseurs ne s'est d'ailleurs pas faite attendre,
» l'action accusant la plus forte baisse du SRD (-3,3%, à 45,32 euros).
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» A l'inverse, la prudence du groupe de BTP est plutôt bien vue par les
» opérateurs puisque le titre prend 1,6%. Elle s'inscrit également dans la
» droite ligne de la stratégie du groupe, qui s'est toujours montré réservé
» en matière d'investissements. D'ailleurs, Bouygues avait préféré reverser
» une partie de son trésor de guerre à ses actionnaires plutôt que de se
» lancer dans une course à la croissance externe.
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» Ce refus de Bouygues à se lancer dans une surenchère risque d'entériner un
» changement du sentiment du marché sur le secteur. Les sociétés d'autoroutes
» bénéficiaient de leur nouveau statut spéculatif. Mais si la surenchère
» attendue n'a pas lieu, la valorisation de ces entreprises risque de peser.
» Les courtiers se montrent d'ailleurs plus prudents. Exane est d'ailleurs
» passé à la vente sur Sanef.
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» Mais le plus inquiet dans cette affaire est peut-être le gouvernement. Il
» n'est même plus assuré d'obtenir le meilleur prix pour ces autoroutes.
merci
on peut faire la même réflexion au sujet de vinci et asf le réseau est délà construit 