pour Loiseau, article plus bas

par fabrice, samedi 16 juillet 2005, 15:02 (il y a 7075 jours)

j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi on parle de perte d'argent de Loiseau!!

J'ai beau regardé les comptes, Loiseau gagne de l'argent. L'excedent brut d'exploitation est positif. Le free cash flow est positif, et ce même au premier semestre quie est le plus difficile avec la fermeture de janvier (et ce en 2003 et 2004). Cet EBE positif et ce free cash flow positif explique tre bien que la tresorerie de Loiseau augmente.

Le resultat net devient negatif une fois qu'on y integre les dotations aux amortissement. Je sais bien que ces amortissements sont necessaires, le materiel s'use et cela necessite un traitement comptable. Maintenant ce traitement est il un miroir réel de la situation, difficile a dire. Les compte de Loiseau sont tres tortueux avec pas mal de reprise de provision a faire et des dotations aux amortissements importantes. Et imaginer cela en norme IFRS est difficile.

Maius cela est tres categorique de dire que Loiseau perd de l'argent... pas si cata que cela avec un cash flow du groupe consolidé positif et un EBE positif. Les bases sont pas si fragiles pour moi.

tout à fait...

par chris, samedi 16 juillet 2005, 21:44 (il y a 7075 jours) @ fabrice

Bonsoir

Le groupe Loiseau gagne de l'argent. Des investissements importants ont été réalisés ces dernières années et devraient un peu moins peser à court terme.

La qualité des fonds de commerce et de l'immobilier n'est pas prise en compte.

Le titre présente deux problèmes :

- le restaurant de Saulieu est et restera difficile à rentabiliser ;

- le cours est complétement bloqué depuis des mois par un gros vendeur, pas près toutefois à lâcher ses titres à vil prix...

Je reste à l'achat spéculatif.

la rentabilité de

par fabrice, samedi 16 juillet 2005, 22:20 (il y a 7075 jours) @ chris

Saulieu d'apres les dires des dirigeants necessite 15% de frequentation supplementaire à l'année pour atteindre le seuil de rentabilité (j'ai lu cela qq part je me souviens plus ou, une interview recente). Il faut voir les talents de relation publique de MME Loiseau....

Pour les comptes de cette année, reste a voir l'impact de la vente de tante Jeanne, et l'impact de plus de jours de fermeture de Saulieu en saison morte (janvier fevrier).

le gros vendeur, c'est

par fabrice, samedi 16 juillet 2005, 22:22 (il y a 7075 jours) @ fabrice

certainement tjs Pictet qui solde sa pose depuis un moment deja, j'espere qu'apres ces 34 000 titres restant qu'il aura fini...

le gros vendeur, c'est

par chris, dimanche 17 juillet 2005, 18:24 (il y a 7074 jours) @ fabrice

Je ne sais pas si c'est Pictet, mais présenter un tel ordre n'est pas rassurant pour d'éventuels acheteurs.:-|
Concernant les 15 %, je les ai seulement vus concernant l'augmentation de fréquentation des Tantes à Paris.

patrimoine immobilier

par chris, dimanche 17 juillet 2005, 18:53 (il y a 7074 jours) @ chris

On peut lire dans le rapport annuel 2004 que le site de Saulieu s'étend sur 7500 m2 ! (placés dans la SCI du Maine, détenue à plus de 99 %...):-)

voila l'interview en question, le figaro

par fabrice, lundi 18 juillet 2005, 01:14 (il y a 7074 jours) @ chris

Dominique Loiseau : «Nous sommes prêts pour un nouvel élan»

Propos recueillis par Léna Lutaud et Philippe Reclus
[13 juillet 2005]


LE FIGARO ÉCONOMIE. – Le choix d'installer un nouveau mode de management à la tête du groupe n'a-t-il pas conduit à déstabiliser les équipes >

Dominique LOISEAU. – Quand un homme de la qualité de Bernard Loiseau disparaît, des employés peuvent être déstabilisés. Il décidait seul, entouré de collaborateurs. En ce qui me concerne, j'ai un mode de direction collégial. Je délègue beaucoup car je m'investis énormément dans la représentation, en Bourgogne, à Paris et ailleurs. A midi et le soir, je suis à Saulieu près des clients. Je me rends aussi à de nombreuses manifestations professionnelles à l'étranger. Dans ce contexte, je ne peux pas être opérationnelle. Je suis donc secondée par une gestionnaire, Isabelle Proust, directeur général, dont la mission est de réorganiser avec patience et fermeté le groupe, pour le pérenniser. La plupart se sont très bien adaptés à cette nouvelle manière de travailler. D'autres sont partis d'eux-mêmes.

Estimez vous avoir achevé cette réorganisation >


L'année 2004 a été un exercice de consolidation. Le bilan financier du groupe a été assaini poste par poste.


Nous l'avons fait en réduisant les charges. Nous disposons d'une trésorerie de 3 millions d'euros et nous n'avons aucun endettement. Notre chiffre d'affaires est resté constant en dépit de la fermeture annuelle de Saulieu en janvier et la fermeture hebdomadaire à l'automne. A périmètre constant nous progressons. En 2005, nous poursuivons cette rationalisation. Nous avons cédé notre restaurant Tante Jeanne à Paris au début juillet. Il fallait se séparer de ce foyer de perte.


Comment s'annonce 2005 >

Nos deux restaurants parisiens marchent formidablement bien. Mais les métiers de l'hôtellerie-restauration souffrent. Notre domaine dépend du moral des clients potentiels. Les dépenses de loisirs sont les premières à être supprimées en cas de crise, en France comme à l'étranger. Une catastrophe comme les attentats à Londres aura sans doute des répercussions.


Quand prévoyez-vous un retour à l'équilibre >


En 2007. En sachant aussi que les résultats de 2006 seront moins spectaculaires qu'en 2005 puisque le gros du travail de réduction des charges vient d'être accompli.

Comment comptez-vous développer le groupe >


Nous sommes prêts pour un nouvel élan. A Paris, nous voulons acheter un autre restaurant d'ici à six mois. Nous réfléchissons à un nouveau concept de restauration moins cher. A Saulieu, le navire amiral, nous estimons que nous atteindrons le point mort en attirant 15% de clients supplémentaires. Pour y parvenir, nous devons travailler notre image, allonger la durée moyenne du séjour et développer, par exemple, les séminaires de direction haut de gamme.


Qu'en est-il des produits dérivés >

Je suis ravie qu'Agis, qui fabrique et vend dans la grande distribution nos plats frais Bernard Loiseau, ait été rachetée par le groupe volailler LDC. Agis était certainement convoitée par des grands concurrents travaillant avec d'autres chefs. Son rachat par l'un d'eux aurait posé des problèmes de compatibilité.


Avez-vous envisagé de sortir de la Bourse >

Non. Notre stratégie est tout à fait compatible avec notre présence en Bourse. Nos actionnaires le comprennent. Nous avons certes évoqué en conseil d'administration l'idée de trouver un fonds d'investissement mais je n'ai pas envie de perdre le contrôle de ma société. Nous avions été critiqués en 1998 lors de notre introduction en Bourse. Mais c'était le seul moyen pour éviter de nous endetter. Beaucoup de Relais & Châteaux ont pensé suivre notre exemple mais la chute des marchés boursiers les en a dissuadés. Paul Bocuse aurait pu le faire il y a une quinzaine d'années.

Du coup, nous sommes aujourd'hui la seule entreprise de notre secteur à être en Bourse. On ne peut nous comparer à personne.


Réfléchissez-vous à céder votre groupe pour des raisons fiscales >


Il n'en est pas question. Je possède 53% du capital avec mes enfants. J'ai par ailleurs 1 400 petits actionnaires qui possèdent entre 10 à 1 500 titres chacun. Si je me retire, ces actionnaires réagiraient très mal, car ils sont très fidèles.

Fil RSS du sujet
powered by my little forum