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par francois16, lundi 11 juillet 2005, 15:57 (il y a 7080 jours) @ Bimbo

Et oui, cela ne m'étonne guère : comme pour le CAPES, le niveau du concours devient si élevé qu'il devient ségrégatif, ne laissant passer que les "têtes bucheuses", c'est à dire des personnes très intelligentes qui passent leurs années dans les bouquins puis arrivent sur le terrain complètement perdues et jetées en pature aux élèves. L'expérience et le charisme dirons nous ne se valorisent pas dans ce genre de concours : seules les connaissances théoriques sont évaluées et là, c'est la galère qui commence pour ce genre de personne alors que la galère pour les autres eu été d'avoir le concours, la belle vie arrivant alors...

Peut est ce prétentieux de dire cela mais je pense me connaitre suffisament pour savoir que je n'aurai pas de probleme d'autorité et que ce métier me passionnera...

Francois

» » Certains départements sont également beaucoup plus difficile à avoir que
» » d'autre (par exemple le sud de la France est difficile à avoir alors
» que
» » curieusement à créteil le taux d'admission est assez élevé, genre 30%
» » . )
» »
» » Francois16
»
» Reste que certains profs préfèrent être affectés à Créteil, Sarcelles ou
» Nanterre, qu'à Neuilly ou Jouy-en-Josas. Les parents y sont parfois encore
» plus pesants que les enfants
»
» Une anecdote parmi tant...
»
» Ma première fille a fait sa scolarité à Nanterre, avec quelques
» péripéties. Au CM1, l'année scolaire commence en fanfare avec une jeune
» institutrice fourbie d'idées, de projets et en place dans l'école depuis
» trois ans avec succès. Tout baigne. Au bout d'un mois, le dirlo nous dit
» qu'elle doit reprendre l'IUFM (>) parce qu'elle n'est pas encore titulaire
» et qu'une titulaire va la remplacer. Arrivée d'une jeune femme toute timide
» dans cette classe qui ne demandait qu'à chahuter et calvaire pour cette
» gentille institutrice tout le restant de l'année.
»
» Je me rappelle en particulier d'un après-midi où j'avais une section
» "scrabble" à animer en tant que parent bénévole. Je fais une incursion
» dans la salle de classe de l'institutrice chargée de l'autre demi-groupe
» et je vois des mômes debout sur les tables, des avions en phase d'envol et
» un ballon qui roule dans une allée. L'instit est prostrée, l'oeil dans le
» vague. Véridique. J'ai fait un peu de police en menaçant certains morpions
» de tout raconter à leurs parents. Quel dommage de ne pas avoir planqué une
» caméra