Accor
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
Alain Afflelou
ALAIN AFFLELOU (70 mots)
ACHAT SPECULATIF (code : AAF ; Comp. B)....
Alcatel
Dans les salles de marché (447 mots)
Atos Origin
ATOS ORIGIN Assemblée générale mixte du 3 juin 2005 (315 mots)
ACHAT Nous recommandons d'acheter Atos Origin pour jouer l'amélioration de la rentabilité. La SSII pleinement devrait profiter de la croissance cette année (code : ATO ; Comp. A, SRD). ...
ATOS ORIGIN (100 mots)
Signal d'achat au-dessus de 51,1 euros....
Avenir Telecom
AVENIR TELECOM (101 mots)
Accumuler au-dessus de 2,5 euros....
Belvédère
Le suivi de nos conseils (364 mots)
BNP Paribas
Dans les salles de marché (447 mots)
BNP PARIBAS/ SOCIETE GENERALE (757 mots)
Herrick du Halgouet
RENFORCER ...
Bricodeal
Préférez Bricorama et Kingfisher parmi les valeurs du bricolage (1826 mots)
par YANNICK DUVERGÉ
KINGFISCHER : ACHAT POUR LE RENDEMENT Objectif de cours : 3,9 euros MR BRICOLAGE : RESTER A L'ECART Objectif de cours : 16,5 euros BRICORAMA : ACHETER Objectif de cours : 59 euros BRICODEAL : RESTER A L'ECART Objectif de cours : 40 euros...
Bricorama
Préférez Bricorama et Kingfisher parmi les valeurs du bricolage (1826 mots)
par YANNICK DUVERGÉ
KINGFISCHER : ACHAT POUR LE RENDEMENT Objectif de cours : 3,9 euros MR BRICOLAGE : RESTER A L'ECART Objectif de cours : 16,5 euros BRICORAMA : ACHETER Objectif de cours : 59 euros BRICODEAL : RESTER A L'ECART Objectif de cours : 40 euros...
Carrefour
CARREFOUR (174 mots)
achat avec un objectif de cours de 47 euros à moyen terme (code : CA ; Comp. A, SRD)....
CFF Recycling
Le suivi de nos conseils (364 mots)
Christian Dior
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
Club Méditerranée
Le Club Med reprend des couleurs, mais son environnement (466 mots)
par FABIO MARQUETTY
ACHETER Nous restons acheteurs à titre spéculatif sur la valeur,
CLUB MEDITERRANEE (104 mots)
Acheter en cas de rupture de 40 euros....
CNIM
CNIM (612 mots)
C.B.
ACHAT EN BAISSE...
CNP Assurances
CNP ASSURANCES Assemblée générale mixte du 8 juin 2005 (512 mots)
Herrick du HalgouÎt
ACHAT La valeur ne capitalise que 10,3 fois nos estimations de profit pour 2006, ce qui est raisonnable. DEXIA (123 mots)
acheter le titre sous 17 euros avec un objectif de 19,3 euros. Cette opération judicieuse aura un impact limité sur les comptes de Dexia (code : DX ; Comp. A, SRD)....
Du Pareil au Même
DU PAREIL AU MEME / ORCHESTRA-KAZIBAO (155 mots)
achat spéculatif. La cotation des deux titres a été suspendue ce vendredi 10 juin et reprendra le lundi 13 juin. L'action Orchestra-Kazibao a cédé 15 % depuis l'annonce du projet. EADS N.V
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
ECA
Le fabricant de robots ECA va accélérer son développement (1281 mots)
par CHRISTELLE DONGER
ACHETER (Code : ECASA ; Comp. C). Elior
ELIOR (471 mots)
C.B.
ACHAT ...
Etam Devel.
ETAM DEVELOPPEMENT Assemblée générale mixte du 8 juin 2005 (558 mots)
Chorére Ainejian
RESTER A L'ECART Dans l'attente des résultats semestriels et des premiers impacts du plan de restructuration, nous réitérons notre précédent conseil de rester à l'écart de la valeur.
Euronext N.V.
EURONEXT N.V. (107 mots)
Amplification haussière au-dessus de 26,9 euros....
Europlasma
EUROPLASMA (543 mots)
Catherine Rekik
RESTER A L'ECART EN ATTENDANT LA FIN DE L'AUGMENTATION DE CAPITAL...
Faurecia
FAURECIA (102 mots)
Achat en cas de rupture de 64 euros....
FFP
FFP Assemblée générale mixte du 2 juin 2005 (525 mots)
D. Defin
PRISE PARTIELLE DE BENEFICES VERS 170 EUROS Foncière des Murs
Le suivi de nos conseils (364 mots)
France Télécom
France Télécom peine à convaincre les investisseurs institutionnels (447 mots)
par CHRISTOPHE SOUBIRAN
ACHAT France Télécom devrait réaliser plus de 3 milliards d'euros de bénéfice net en 2005.
Dans les salles de marché (447 mots)
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mareva
le sommaire du JDF
par mareva , Barjac, samedi 11 juin 2005, 10:16 (il y a 7113 jours) @ mareva
Genesys
Le suivi de nos conseils (364 mots)
GENESYS (124 mots)
après être revenu à l'achat à 2,16 euros le 21 mai et au regard de la performance de l'action, qui a gagné près de 30 % depuis lors, Géophysique
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
Géorex (act Reg)
GEOREX (524 mots)
Christophe Soubiran
PRISE PARTIELLE DE BENEFICES...
GFI Informatique
GFI INFORMATIQUE (133 mots)
nous préférons rester à l'écart de la valeur, dans l'attente de disposer de davantage de visibilité (code : GFI ; Comp. B, SRD)....
Groupe Gascogne
GROUPE GASCOGNE Assemblée générale ordinaire du 6 juin 2005 (476 mots)
Renaud Maridet
ACHAT Les ambitions de François Vittoz nous semblent prometteuses. Nous visons un objectif de cours de 85 euros
Havas
Avec Vincent Bolloré à son conseil, Havas perd de son attrait spéculatif (1094 mots)
par JEROME MARMET
ACHAT SPECULATIF A moins qu'une saine collaboration ne s'instaure au sein du conseil d'administration,
L'action Havas conserve un potentiel de hausse de 20 % (217 mots)
par PETER MILTON - AG PRESSE
Hermès Intl
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
Ingenico
INGENICO (500 mots)
Chorère Ainejian
ACHAT SPECULATIF ...
Ipsos
IPSOS (98 mots)
Signal d'achat au-dessus de 83 euros....
Kaufman & Broad
KAUFMAN & BROAD (70 mots)
ACHAT (code : KOF ; Comp. B)....
Kingfisher
Préférez Bricorama et Kingfisher parmi les valeurs du bricolage (1826 mots)
par YANNICK DUVERGÉ
KINGFISCHER : ACHAT POUR LE RENDEMENT Objectif de cours : 3,9 euros MR BRICOLAGE : RESTER A L'ECART Objectif de cours : 16,5 euros BRICORAMA : ACHETER Objectif de cours : 59 euros BRICODEAL : RESTER A L'ECART Objectif de cours : 40 euros...
Laboratoire NPC
LABORATOIRE NPC (705 mots)
Sylvain de Boissieu
ACHAT SPECULATIF...
Lacroix SA
LACROIX INDUSTRIES (498 mots)
Christelle Donger
ACHETER...
Lafuma
LAFUMA/OXBOW (730 mots)
Chorére Ainejian
ACHAT EN BAISSE DE LAFUMA APPORTER OXBOW A LA GARANTIE DE COURS ...
LDC
LDC (458 mots)
Catherine Rekik
PRISE PARTIELLE DE BENEFICES...
Louvre (Sté du)
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
LVMH
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
MACC
MACC (591 mots)
Christelle Donger
ACHAT POUR LE RENDEMENT...
Manutan Intl
MANUTAN INTERNATIONAL (496 mots)
Yannick Duvergé
RESTER A L'ECART...
Mr Bricolage
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par YANNICK DUVERGÉ
KINGFISCHER : ACHAT POUR LE RENDEMENT Objectif de cours : 3,9 euros MR BRICOLAGE : RESTER A L'ECART Objectif de cours : 16,5 euros BRICORAMA : ACHETER Objectif de cours : 59 euros BRICODEAL : RESTER A L'ECART Objectif de cours : 40 euros...
Naturex
NATUREX (722 mots)
Sylvain de Boissieu
ACHETER...
Neopost
NEOPOST (116 mots)
acheter au-dessous de 72 euros pour les solides perspectives de croissance du groupe et ses bons fondamentaux. Notre objectif de cours est relevé de 70 à 83 euros (code : NEO ; Comp. A)....
Nestlé
NESTLE (153 mots)
les titres Nestlé seront radiés de la Bourse de Paris le 27 juillet. Nous conseillons de les conserver en portefeuille (code : NES ; Comp. étranger, SRD)....
NRJ Group
Dans les salles de marché (447 mots)
NRJ GROUP (579 mots)
Jérome Marmet
RENFORCER ...
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mareva
le sommaire du JDF
par mareva , Barjac, samedi 11 juin 2005, 10:16 (il y a 7113 jours) @ mareva
Orchestra-Kazibao
DU PAREIL AU MEME / ORCHESTRA-KAZIBAO (155 mots)
achat spéculatif. La cotation des deux titres a été suspendue ce vendredi 10 juin et reprendra le lundi 13 juin. Oxbow
LAFUMA/OXBOW (730 mots)
Chorére Ainejian
ACHAT EN BAISSE DE LAFUMA APPORTER OXBOW A LA GARANTIE DE COURS ...
Pernod Ricard
Pernod Ricard plus que jamais favori pour le rachat d'Allied Domecq (399 mots)
par CATHERINE REKIK
ACHAT EN BAISSE Depuis l'annonce officielle, le 5 avril, de l'existence de négociations entre Pernod Ricard et Allied Domecq,
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
Pierre & Vacances
Le suivi de nos conseils (364 mots)
PIERRE & VACANCES (644 mots)
Fabio Marquetty
ALLEGER SUR TOUT REBOND...
Rallye
RALLYE Assemblée générale mixte du 8 juin 2005 (717 mots)
Bruno Kus
POUR LE RENDEMENT En l'absence de décote, la valeur est surtout intéressante pour le rendement qu'elle procure (4,2 % si l'on opte pour le paiement du dividende en numéraire).
Rémy Cointreau
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
Renault
Dans les salles de marché (447 mots)
Rubis
RUBIS Assemblée générale mixte du 8 juin 2005 (581 mots)
D. DEFIN
ACHAT SUR REPLI Le titre a fortement progressé à l'annonce de la possible acquisition des activités de distribution de produits pétroliers de Shell aux Antilles. Cette opération, si elle se réalisait, aurait un impact positif i...
Saint-Gobain
SAINT-GOBAIN Assemblée générale mixte du 9 juin 2005 (357 mots)
D. Defin
ACHAT Avec un objectif de cours de 53 euros. Skis Rossignol
SKIS ROSSIGNOL (70 mots)
APPORTER Apporter à l'offre publique d'achat amicale initiée par Quiksilver qui se clôturera le 8 juillet 2005. Le prix de 19 euros valorise correctement la société (code : SR ; comp. B)....
Société Générale
BNP PARIBAS/ SOCIETE GENERALE (757 mots)
Herrick du Halgouet
RENFORCER ...
Sodexho Alliance
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
SoiTec
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
Stef-TFE
STEF-TFE (459 mots)
Delphine Deshayes
PRISE DE BENEFICES...
STMicroelectronics
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
Technip
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
TF1
TF1 (109 mots)
Achat spéculatif sous 22 euros....
Thales
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
THALES (83 mots)
Signal d'achat au-dessus de 34 euros....
Total
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
Tour Eiffel
« Nous espérons conclure le rachat de 300 millions d'euros de patrimoine avant la fin du mois de juillet » (666 mots)
ACHETER POUR LA PLUS-VALUE ET LE RENDEMENT Trader Class. Média NV
TRADER CLASSIFIED MEDIA (573 mots)
Jérome Marmet
ACHAT POUR LE RENDEMENT ...
Transgène
TRANSGENE (632 mots)
Sylvain de Boissieu
SPECULATIF...
Ubisoft Entertain.
L'agenda (136 mots)
Unilog
Unilog dispose encore d'une bonne marge de progrès à l'international (1792 mots)
par DELPHINE DESHAYES
ACHAT Notre objectif de cours est de 65 euros (code : UNG ; Comp. B, SRD). ...
Vallourec
« Vallourec sera moins cyclique qu'il ne l'a été par le passé » (1517 mots)
Propos recueillis par CHRISTOPHE SOUBIRAN
Après avoir recommandé de prendre partiellement des bénéfices au-dessus de 190 euros, nous conseillons désormais de profiter de tout repli Vinci
Dans les salles de marché (447 mots)
Vivendi Universal
VIVENDI UNIVERSAL (181 mots)
achat spéculatif. La fin du litige avec Barry Diller clôt définitivement le chapitre des actifs américains de VU, Zodiac
ZODIAC (66 mots)
ACHETER Au-dessous de 37,5 euros avec un objectif de cours de 43 euros (code : ZC ; Comp. A SRD)....
C'est le moment de privilégier les valeurs qui profitent du rebond du dollar (3214 mots)
par FABIO MARQUETTY et LA REDACTION
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mareva
le sommaire du JDF
par velise, samedi 11 juin 2005, 11:30 (il y a 7113 jours) @ mareva
bonjour mareva
est il possible d'avoir eca-rubis-tf1-france tel>
merci
ECA (début)
par sacréfilou , Monaco & Nice, samedi 11 juin 2005, 12:35 (il y a 7113 jours) @ velise
LE TITRE OFFRE UN COPIEUX RENDEMENT DE PLUS DE 5 %
Le fabricant de robots ECA va accélérer son développement
par CHRISTELLE DONGER
Ce fabricant toulousain de robots, filiale à 51,5 % de Finuchem, fêtera dans un mois le premier anniversaire de son entrée en Bourse. L'heure pour les actionnaires de dresser un bilan qui, loin d'être parfait, est toutefois honorable. Depuis son introduction à 9 euros, le titre s'est déjà apprécié de 19 %, et la société a versé un copieux dividende de 0,56 euro par action, faisant ressortir un rendement net de 5 %.
Au-delà de l'intérêt que représente le rendement, ECA (Etude de Construction Aéronautique) dispose des atouts nécessaires pour devenir une véritable valeur de croissance. Car, si la société est entrée depuis 2004 dans une phase de transition, marquée par un léger repli de l'activité, les commandes attendues cette année devraient permettre aux ventes de rebondir en 2006, l'objectif étant de doubler le chiffre d'affaires, pour le porter à 100 millions d'euros d'ici trois à six ans.
Les vecteurs de croissance ne manquent pas pour cette entreprise, fondée en 1936, qui fut d'abord un équipementier aéronautique avant de devenir, à partir de 1970, un spécialiste de la robotique sous-marine.
Un tiers des revenus annuels sont récurrents
Son premier marché est celui de la défense, qui assure en moyenne près de 65 % des recettes chaque année. Malgré sa petite taille (44,68 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2004), ECA a réussi à se hisser à la première place du marché mondial des sous-marins de détection et de destruction des mines, qu'il contrôle à hauteur de 75 %, devant l'italien Gayrobots, le scandinave Saab-Boforts ou encore le norvégien Kongsberg et le britannique BAE Systems.
L'un des avantages de cette activité de vente de sous-marins militaires, dont la durée de vie peut atteindre trente ans, est de générer un chiffre d'affaires récurrent à forte marge lié à la maintenance. Au final, près de la moitié des recettes d'ECA réalisées dans la défense, soit environ un tiers de son chiffre d'affaires global, est ainsi garantie chaque année.
La présence de la société dans l'armement lisse aussi le caractère cyclique des activités civiles. ECA a mis au point pour les compagnies pétrolières des robots sous-marins permettant d'inspecter et de poser des pipelines.
La société conçoit aussi des robots de démantèlement de centrales nucléaires, des outils de vissage pour l'automobile, notamment pour le groupe Peugeot, ou encore des postes d'assemblage pour l'industrie aéronautique (Airbus).
Au total, ECA détient un parc installé de 500 robots, dont le prix varie de 30.000 euros pour un démineur sous-marin consommable (qui explose avec la mine) à 4 millions d'euros pour un équipement offshore. Cette gamme de produits offre une rentabilité élevée, comme le montrent la marge d'exploitation de 12 % et la marge nette de 7,7 % dégagées en 2004. Les achats de composants sont complètement externalisés, ce qui permet à ECA de n'assurer que l'assemblage des pièces et d'optimiser ainsi les coûts de production. Les dépenses les plus importantes sont surtout générées lors de la conception, puisque les investissements de recherche-développement peuvent atteindre plus de 15 % du chiffre d'affaires global.
Le risque industriel d'un produit est loin d'être nul. Son échec commercial est d'autant plus redouté que son développement peut retarder l'avancée d'autres programmes et se traduire par des décalages de commandes. C'est ainsi qu'en début d'année le cours de l'action ECA a dégringolé de 22 % en une séance à la suite de la perte de l'appel d'offres, évalué à plusieurs millions d'euros, lancé par la marine anglaise. Autre risque sur l'activité : le maintien du gel des crédits militaires en 2005, notamment en France, où le récent changement de gouvernement pourrait reporter certains projets de la DGA.
De fait, l'année en cours devrait s'inscrire sous le signe de la stabilité. Malgré un premier trimestre bien orienté, avec une hausse de 23 % des recettes (11,5 millions d'euros), le directeur général d'ECA, Guénaël Guillerme, vise un chiffre d'affaires 2005 proche de celui enregistré en 2004. Parallèlement, les marges devraient légèrement se tasser, compte tenu du poids exceptionnel des ventes dans l'aéronautique liées à l'A380. Les activités industrielles sont effectivement moins rentables pour ECA que la défense, car les revenus tirés des services sont nettement moins importants, la maintenance étant souvent attribuée à d'autres prestataires.
Nous anticipons dès lors un résultat net 2005 de 2,7 millions d'euros, contre 3,46 millions en 2004.
ECA (fin)
par sacréfilou , Monaco & Nice, samedi 11 juin 2005, 12:36 (il y a 7113 jours) @ sacréfilou
Un bilan solide
En revanche, l'activité devrait rebondir à partir de 2006, grâce à d'importantes commandes notamment dans la robotique civile (lire ci-dessous). La croissance interne devrait aussi être relayée par des acquisitions. ECA dispose d'une solide assise financière. Grâce aux 8,1 millions d'euros levés lors de son introduction en Bourse, la trésorerie nette atteignait, fin décembre 2004, 10,6 millions d'euros (2,2 euros par action), pour 26,8 millions d'euros de fonds propres (5,5 euros par action).
Un premier pas a été franchi avec l'acquisition de l'activité aéronautique de CNAi. ECA a aussi pris une participation de 14 % dans le capital de Cybernétix, pour, sans doute, en prendre totalement le contrôle à terme. D'autres dossiers devraient aboutir, d'ici à la fin de l'année, au rachat d'équipementiers présents dans le secteur naval, où s'opérent actuellement des regroupements.
Un titre spéculatif
Cette stratégie pourrait s'accompagner d'une évolution de l'actionnariat. Finuchem pourrait profiter d'une opération de croissance externe pour réduire sa participation dans le capital d'ECA. Un autre scénario entretient l'aspect spéculatif du titre. Un adossement d'ECA n'est pas exclu à terme. Du fait de son bilan sain, des marges élevées et de sa technologie, ECA constitue une cible de qualité pour les grands électroniciens tels que Thales.
Au-delà de cet aspect spéculatif et d'une rémunération attrayante (malgré la baisse ponctuelle des résultats en 2005, ECA devrait au moins conserver le niveau de dividende versé au titre de l'exercice 2004, comme il a pu déjà le faire dans le passé), le titre est modérément valorisé. Il capitalise seulement 12,8 fois notre estimation de bénéfice net pour 2006, contre près de 15 fois pour le secteur de l'électronique aéronautique.
En appliquant les ratios de valorisation moyens de ses concurrents (0,9 fois les ventes et 9,5 fois le résultat d'exploitation 2006), le titre peut raisonnablement prétendre à un objectif de cours de cours de 12 euros.
Un carnet de commandes bien garni
A fin mars, ECA disposait, pour la période 2005-2007, d'un solide carnet de commandes de l'ordre de 43 millions d'euros, soit près d'un an de chiffre d'affaires. Depuis le début de l'année, la société a signé un contrat de 2 millions d'euros avec la Direction générale de l'armement pour la fabrication de systèmes de repliement LRM (lance-roquettes multiples). Elle a aussi remporté l'appel d'offres lancé par le pétrolier BP, d'un montant de 1 à 2 millions de dollars, pour réaliser auprès de ses clients une démonstration de son nouveau robot Alistar 3000. Ce sous-marin autonome, capable de descendre jusqu'à plus de 3.000 mètres de profondeur, permet d'abaisser de 30 % les coûts d'inspection. Une économie de taille qui devrait séduire de nombreux prestataires de services offshore.
Autre succès commercial, la fourniture auprès de l'Espred (programme de recherche européen sur le nucléaire) d'une chaîne de transport sur coussin d'eau de fûts de déchets radioactifs pour 1 million d'euros. Plus récemment, ECA a reçu une première commande d'Airbus pour la construction de son avion de transport militaire A400M. Enfin, l'équipementier est en attente de plusieurs décisions de la DGA pour l'étude et le développement de robots sous-marins de défense.
NOTRE CONSEIL
ACHETER (Code : ECASA ; Comp. C).
LES ATOUTS. Un bilan sain, une valorisation modérée, un rendement attrayant.
LES RISQUES. Une petite taille, le gel fréquent des crédits militaires.
RUBIS
par sacréfilou , Monaco & Nice, samedi 11 juin 2005, 12:39 (il y a 7113 jours) @ sacréfilou
RUBIS
Assemblée générale mixte du 8 juin 2005
Une acquisition d'envergure qui changerait la dimension de la société est en cours de finalisation.
D. DEFIN
Ce sont des actionnaires satisfaits par l'évolution très positive du cours de l'action qui se sont rendus en nombre à l'assemblée générale du groupe spécialisé dans le stockage de produits pétroliers et la distribution de GPL (gaz de pétrole liquéfié). Le rendez-vous avait lieu, comme les années précédentes, au pavillon Gabriel, à deux pas de la place de la Concorde.
Les actionnaires se sont vu remettre à leur entrée un rapport annuel de qualité, sur le plan tant artistique qu'informatif, qui rend hommage à Jules Verne, « déclencheur de l'imaginaire, visionnaire mais aussi inspirateur ».
Gilles Gobin, un des deux associés-gérants, a dressé un bilan de l'exercice écoulé : « En 2004, Rubis a su, à nouveau, assurer son développement et accroître fortement ses résultats. » Et d'ajouter : « 2004 s'est avéré être un exercice très satisfaisant, dans un contexte pas toujours facile. »
Il a ensuite donné quelques indications sur l'activité 2005, précisant : « Nous sommes confiants pour le premier semestre, dans un environnement très tendu. » La croissance organique devrait se situer cette année entre 5 et 7 %, à laquelle s'ajoutera la croissance externe, que Rubis entend intensifier. Le groupe a acquis à la fin du mois d'avril les 34 % encore détenus par Total dans Vitogaz, prenant ainsi le plein contrôle de sa filiale de distribution de GPL. L'investissement s'est élevé à 26,5 millions d'euros, et contribuera en rythme annuel à hauteur de 2 millions d'euros au résultat net.
Mais, surtout, Rubis est en négociation pour racheter au géant anglo-néerlandais Royal Dutch-Shell ses activités de distribution de produits pétroliers aux Antilles françaises et en Guyane. L'opération n'est pas encore finalisée, mais semble bien engagée.
Elle constituerait une étape majeure dans le développement de la société, dans la mesure où les activités visées représentent un chiffre d'affaires de l'ordre de 200 millions d'euros, soit 50 % des ventes actuelles de Rubis, et génèrent un résultat net de 11 millions d'euros (contre 14 millions pour Rubis en 2004). Le financement se ferait en numéraire, et les banquiers seraient prêts à suivre, selon la direction. Affaire à suivre donc.
LA QUESTION DU JDF : Pouvez-vous faire le point sur votre projet de stockage à Anvers >
Jacques Riou (associé-gérant) : Nous avons conclu avec l'administration portuaire d'Anvers l'acquisition d'un terrain de 8 hectares situé sur la rive gauche du port.
Il permettra la construction d'un dépôt de stockage de produits chimiques d'une contenance de 130.000 mètres cubes. Ce projet, de l'ordre de 40 millions d'euros, est en cours de finalisation quant à sa construction et son exploitation.
Nous prospectons d'ailleurs encore les clients potentiels.
Le dépôt entrera en exploitation à la mi-2007.
NOTRE CONSEIL
ACHAT SUR REPLI
Le titre a fortement progressé à l'annonce de la possible acquisition des activités de distribution de produits pétroliers de Shell aux Antilles.
Cette opération, si elle se réalisait, aurait un impact positif important sur le bénéfice net de Rubis, mais elle est désormais déjà en partie intégrée dans le cours. C'est pourquoi nous conseillons d'attendre un repli sous 49 euros pour se replacer, en visant désormais 56 euros (code : RUI ; Comp. B).
Le dividende, fixé à 1,50 euro par action, sera détaché le 13 juin. Les actionnaires auront la possibilité d'opter pour le paiement en actions nouvelles au prix de souscription de 39,94 euros. Une opportunité pour se renforcer sur la valeur.
TF1 (analyse technique)
par sacréfilou , Monaco & Nice, samedi 11 juin 2005, 12:40 (il y a 7113 jours) @ sacréfilou
Analyse technique
TF1
Depuis le début du mois de mai, le titre s'est stabilisé autour de 21 euros. La figure d'accumulation ainsi formée est propice à une vague de rebond spéculatif. Le signal serait donné par la rupture de la résistance à court terme de 22 euros. On pourra alors initier une position partielle à l'achat dans la perspective d'un ralliement rapide de 22,7 euros, puis 23,7 euros. A moyen terme, les moyennes mobiles à 50 et 150 jours maintiennent le titre dans une configuration de fond fragile au-dessous de 23,7 euros.
(DC : 21,58 ; MM 50 : 22,40 ; MM 150 : 23,34 ; code : TFI ; Comp. A, SRD).
NOTRE CONSEIL
Achat spéculatif sous 22 euros.
FRANCE TELECOM
par sacréfilou , Monaco & Nice, samedi 11 juin 2005, 12:41 (il y a 7113 jours) @ sacréfilou
LE RECLASSEMENT DE 6,2 % DE LA PARTICIPATION DE L'ETAT S'AVERE LABORIEUX
France Télécom peine à convaincre les investisseurs institutionnels
par CHRISTOPHE SOUBIRAN
La cession surprise par le gouvernement français d'une partie de sa participation dans le capital de l'opérateur historique n'a pas rencontré le succès escompté. Est-ce France Télécom qui n'attire plus les investisseurs, ou, plus globalement, le secteur des télécommunications qui effraie, après les nombreux profit warnings récemment émis par plusieurs opérateurs > Ou est-ce encore le calendrier de l'opération (France Télécom doit présenter son nouveau plan stratégique pour la période 2005-2008 à la fin du mois), sa taille (3,4 milliards d'euros) ou la faiblesse de la décote proposée (moins de 2 %) > Difficile de répondre avec précision.
Seule certitude : le reclassement n'a porté que sur 6,2 % du capital, alors que, si les clauses d'extension avaient été exercées, le montant alloué pouvait aller jusqu'à 8 %. D'autre part, le prix de la mise en vente des titres a été fixé à 22,55 euros, soit dans la partie basse de la fourchette indicative (22,55-22,85 euros).
Pis, les banques mandatées pour le placement (au nombre de cinq) se retrouveraient avec une bonne partie des actions sur les bras. Selon certaines sources de marché, elles n'auraient en effet replacé qu'entre 50 et 70 % des titres qui leur avaient été confiés.
Pour autant, si l'action France Télécom a accusé le coup en début de semaine, au moment de l'annonce du placement, elle s'est ensuite plutôt bien reprise, pour clôturer en fin de semaine au-dessus de 22,55 euros, et à un niveau proche de son cours de clôture du vendredi 3 juin.
Il est vrai que cette opération a le mérite de lever la menace d'une nouvelle vente massive par l'Etat français, puisque sa participation, désormais ramenée à 34,9 %, se rapproche de la minorité de blocage. Enfin, les banques « collées » seront vraisemblablement conduites à soutenir le cours de l'action.
Reste que cette opération « laborieuse » jette le trouble sur un groupe pourtant en plein redressement dont la rentabilité opérationnelle devrait continuer à s'améliorer, et le désendettement se poursuivre. De plus, grâce aux importantes liquidités dégagées par son exploitation, France Télécom devrait sensiblement améliorer la rémunération des actionnaires. Une annonce dans ce sens (nous tablons sur un dividende de 1 euro par action au titre de 2005) pourrait même avoir lieu lors de la présentation des nouveaux axes stratégiques à la fin du mois. Voilà qui serait de nature à donner encore une impulsion au titre.
NOTRE CONSEIL
ACHAT
France Télécom devrait réaliser plus de 3 milliards d'euros de bénéfice net en 2005. Objectif de cours ramené à 29 euros à dix-huit mois (code : FTE ; Comp. A, SRD).
merci
par velise, samedi 11 juin 2005, 13:01 (il y a 7113 jours) @ sacréfilou
» LE RECLASSEMENT DE 6,2 % DE LA PARTICIPATION DE L'ETAT S'AVERE LABORIEUX
» France Télécom peine à convaincre les investisseurs institutionnels
» par CHRISTOPHE SOUBIRAN
»
»
» La cession surprise par le gouvernement français d'une partie de sa
» participation dans le capital de l'opérateur historique n'a pas rencontré
» le succès escompté. Est-ce France Télécom qui n'attire plus les
» investisseurs, ou, plus globalement, le secteur des télécommunications qui
» effraie, après les nombreux profit warnings récemment émis par plusieurs
» opérateurs > Ou est-ce encore le calendrier de l'opération (France Télécom
» doit présenter son nouveau plan stratégique pour la période 2005-2008 à la
» fin du mois), sa taille (3,4 milliards d'euros) ou la faiblesse de la
» décote proposée (moins de 2 %) > Difficile de répondre avec précision.
»
» Seule certitude : le reclassement n'a porté que sur 6,2 % du capital,
» alors que, si les clauses d'extension avaient été exercées, le montant
» alloué pouvait aller jusqu'à 8 %. D'autre part, le prix de la mise en
» vente des titres a été fixé à 22,55 euros, soit dans la partie basse de la
» fourchette indicative (22,55-22,85 euros).
»
» Pis, les banques mandatées pour le placement (au nombre de cinq) se
» retrouveraient avec une bonne partie des actions sur les bras. Selon
» certaines sources de marché, elles n'auraient en effet replacé qu'entre 50
» et 70 % des titres qui leur avaient été confiés.
»
» Pour autant, si l'action France Télécom a accusé le coup en début de
» semaine, au moment de l'annonce du placement, elle s'est ensuite plutôt
» bien reprise, pour clôturer en fin de semaine au-dessus de 22,55 euros, et
» à un niveau proche de son cours de clôture du vendredi 3 juin.
»
» Il est vrai que cette opération a le mérite de lever la menace d'une
» nouvelle vente massive par l'Etat français, puisque sa participation,
» désormais ramenée à 34,9 %, se rapproche de la minorité de blocage. Enfin,
» les banques « collées » seront vraisemblablement conduites à soutenir le
» cours de l'action.
»
» Reste que cette opération « laborieuse » jette le trouble sur un groupe
» pourtant en plein redressement dont la rentabilité opérationnelle devrait
» continuer à s'améliorer, et le désendettement se poursuivre. De plus,
» grâce aux importantes liquidités dégagées par son exploitation, France
» Télécom devrait sensiblement améliorer la rémunération des actionnaires.
» Une annonce dans ce sens (nous tablons sur un dividende de 1 euro par
» action au titre de 2005) pourrait même avoir lieu lors de la présentation
» des nouveaux axes stratégiques à la fin du mois. Voilà qui serait de
» nature à donner encore une impulsion au titre.
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» NOTRE CONSEIL
» ACHAT
»
» France Télécom devrait réaliser plus de 3 milliards d'euros de bénéfice
» net en 2005. Objectif de cours ramené à 29 euros à dix-huit mois (code :
» FTE ; Comp. A, SRD).
le sommaire du JDF
par CCart, samedi 11 juin 2005, 22:16 (il y a 7112 jours) @ mareva
je suis intéressé par Lacroix et Naturex. Pourrais-tu me donner les articles ou un résummé pour ces deux sociétés >
un grand merci
CC
naturex
par rv, dimanche 12 juin 2005, 09:50 (il y a 7112 jours) @ CCart
La success story de NATUREX, fabricant d'extraits naturels de plantes pour l'industrie agroalimentaire et la phytothérapie, se poursuit. Après l'augmentation de capital de 10,6 millions d'euros, réalisée en début d'année, on attendait deux ou trois acquisitions, apportant un total de 20 millions d'euros de chiffre d'affaires. Finalement, cela sera fait en une seule fois. La société provençale vient en effet de conclure l'acquisition de 42 % du capital de la société américaine Pure World. Cette dernière étant cotée au Nasdaq, NATUREX va lancer une offre publique d'achat sur le reste du capital et souhaite retirer à son issue sa nouvelle filiale de la Bourse.
L'opération, qui fait bondir la taille de NATUREX, présente un réel intérêt stratégique. Pure World intervient essentiellement dans le même métier que NATUREX, mais lui procure aussi quelques nouveaux clients dans la pharmacie et la cosmétique. Il lui apporte aussi de nouveaux extraits de plantes d'Amérique, tels le guarana (utilisé comme caféine naturelle dans les boissons énergisantes) ou le maca (sorte de Viagra naturel).
La complémentarité géographique est également importante, Pure World vendant 95 % de ses produits aux Etats-Unis. NATUREX pourra commercialiser ses produits en Europe et en Asie (avec son bureau de Singapour récemment ouvert). Le Français y a gagné aussi un outil industriel et de recherche aux Etats-Unis.
Au total, le nouveau groupe, qui réalisera près des trois quarts de ses ventes en Amérique du Nord, se hissera parmi les leaders mondiaux de son secteur d'activité.
L'opération semble également très intéressante d'un point de vue financier. Pour l'exercice en cours, Pure World devrait réaliser un chiffre d'affaires de 30 millions de dollars (24,6 millions d'euros) avec un bénéfice net de 2,8 millions de dollars (2,3 millions d'euros). Le chiffre d'affaires annuel de NATUREX devant se situer autour de 40 millions d'euros, le nouvel ensemble devrait représenter un volume de facturations annuelles de 63 millions.
L'acquisition de Pure World, qui ne sera consolidée cette année qu'à partir du 1er juillet, aura un effet positif sur les résultats, puisque cette société devrait dégager une marge nette de 9 à 10 %, supérieure à celle de NATUREX, actuellement située entre 7 et 8 %.
Le rachat de Pure World (au prix de 4,3 dollars par action) va coûter au total 36,8 millions de dollars à NATUREX (30 millions d'euros), financés en numéraire et par endettement.
A l'issue de l'opération, la dette financière nette de NATUREX monterait à 32 millions d'euros, soit à 90 % des capitaux propres. Un ratio qui reste raisonnable, d'autant qu'il ne comprend pas le bénéfice attendu en 2005, ni l'exercice de bons de souscription d'actions de nature à renforcer les capitaux propres.
Toute la question est de savoir si la faible valorisation de Pure World, racheté 1,22 fois son chiffre d'affaires et 13 fois son bénéfice attendu cette année, ne révèle pas de faiblesses cachées. Selon le président de NATUREX, elle s'expliquerait par la faiblesse des mouvements sur le titre au Nasdaq et les difficultés rencontrées par cette société jusqu'en 2003.
La capacité de NATUREX à réussir des acquisitions plaide en sa faveur. L'opération actuelle rappelle le succès de l'intégration de Brucia, autre société américaine de nutraceutique, rachetée en 2002 à un prix modeste, et qui avait également fait bondir de 50 % la taille de NATUREX.
L'action NATUREX a gagné 19,2 % (à 32,9 euros) le 6 juin, à l'annonce du rachat de Pure World.
Malgré cette hausse, compte tenu de nos nouvelles prévisions de bénéfice net de 4 millions d'euros en 2005 et de 6 millions en 2006, la valorisation du titre devient raisonnable pour une société de croissance avec des PER 15,3 fois nos estimations 2006, année bénéficiant pleinement de l'intégration de Pure World.
On achètera donc pour jouer la forte progression des résultats en 2006 et 2007, en visant 40 euros.
Comp. C ; code FR0000054694 (NRX) ; cotation Continu ; cours au 9/06/ 35,75 (235 F) ; cours extrêmes sur un an 18,18-35,9 ; BNPA 2004, 2005 et 2006 estimés 1,21, 1,55 et 2,32 ; PER 2004, 2005 et 2006 estimés 29,53, 23,05 et 15,36 fois ; rendement 0,27 % ; moyenne quotidienne des transactions 39.000 titres ; capitalisation boursière 92 M ; activité principale Ingrédients alim. et nutraceutiques.
lacroix
par rv, dimanche 12 juin 2005, 09:53 (il y a 7112 jours) @ CCart
Désormais restructuré et doté de bases financières solides, LACROIX INDUSTRIES s'est fixé pour objectif d'accélérer son développement. A cet effet, le groupe a lancé, le 1er juin, une levée de fonds de 16,5 millions d'euros qui se clôturera le 13 juin. Concrètement, 251.104 actions nouvelles (25 % du capital actuel) sont proposées au public au prix de 66 euros par action, à raison d'une action nouvelle pour quatre anciennes. L'opération réserve aux anciens actionnaires un droit préférentiel de souscription que la famille dirigeante, Bedouin, qui détient déjà 85 % du capital, n'exercera pas
Sa participation sera donc diluée, mais se maintiendra tout de même autour de 70 %.
Les trois activités de LACROIX INDUSTRIES bénéficieront de cette augmentation de capital. Dans le pôle de signalisation (panneaux d'indication, feux tricolores...), qui assure un peu plus de la moitié du chiffre d'affaires total, l'argent frais sera destiné à lancer de nouveaux produits, à développer l'offre de services après-vente et à saisir des opportunités de croissance externe en Europe de l'Est.
Le déploiement à l'export de l'activité de télégestion (traitement et restitution d'informations sur des panneaux à message variable) est aussi un autre axe de croissance pour LACROIX INDUSTRIES.
Enfin, le groupe souhaite se doter des moyens nécessaires pour financer la mutation industrielle de la division fabrication de systèmes électroniques intégrés pour l'industrie (électroménager, automobile, monétique...).
Cette division, qui représente 38 % des ventes globales, se recentre sur des petits marchés à plus forte valeur ajoutée et délocalise ses capacités de production dans les pays à bas coûts. Après la Pologne, le groupe s'installe en Tunisie, où une usine devrait être opérationnelle à partir du mois d'octobre.
La réorganisation de la branche électronique pèsera ponctuellement sur les comptes du présent exercice, qui sera clos le 30 septembre prochain. A partir d'une hausse attendue de l'ordre de 9 % du chiffre d'affaires, à 180 millions d'euros, le président du directoire, Yves Krotoff, prévoit « un tassement des résultats ». Nous estimons en première approche un résultat net 2004/2005 de 5,5 millions d'euros, contre 6,8 millions en 2003/2004.
Les perspectives de développement de LACROIX INDUSTRIES offrent à l'action une nouvelle marge de progression. Nous conseillons de souscrire à l'augmentation de capital en visant un premier objectif de cours de 81 euros. Après l'augmentation de capital, le titre ne capitaliserait encore que 13,7 fois notre estimation de bénéfice net par action pour 2005/2006 (5,14 euros par action) et sa valeur d'entreprise représenterait à peine 56 % du chiffre d'affaires anticipé pour 2004/2005.
Comp. C ; code FR0000066607 (LACR) ; cotation Fixing ; cours au 9/06/ 70,3 (461 F) ; cours extrêmes sur un an 35,74-83,84 ; BNPA 2003/2004, 2004/2005 et 2005/2006 estimés 5,46, 4,40 et 5,14 ; PER 2003/2004, 2004/2005 et 2005/2006 estimés 12,86, 15,97 et 13,66 fois ; rendement 2,56 % ; moyenne quotidienne des transactions 820 titres ; capitalisation boursière 71 M ; activité principale Signalisation routière.
Lacroix et son AK
par John_Fills , lundi 13 juin 2005, 13:06 (il y a 7111 jours) @ rv
L'AK de Lacroix se termine aujourd'hui. Il y avait ce matin un arbitrage à tenter sur le DS. code FR0010198325. L'achat de 4 DS donne le droit dacquérir une action Lacroix à 66. Faite le calcul par rapport à la cotation du titre vous verrez que l'achat du DS à 0.38 (cotation de 11H00) permet de bénéficier d'une +value potentielle de 4.34%. Ceux et celles qui veulent rentrer sur ce titre peuvent jouer cette anomalie de marché. C'est ce que j'ai fait ce matin. Par contre comme l'AK se termine aujourd'hui, il faut une banque/broker très réactif puisque la souscription se termine à 17H30.
Bonne journée, JF
» Désormais restructuré et doté de bases financières solides, LACROIX
» INDUSTRIES s'est fixé pour objectif d'accélérer son développement. A cet
» effet, le groupe a lancé, le 1er juin, une levée de fonds de 16,5 millions
» d'euros qui se clôturera le 13 juin. Concrètement, 251.104 actions
» nouvelles (25 % du capital actuel) sont proposées au public au prix de 66
» euros par action, à raison d'une action nouvelle pour quatre anciennes.
» L'opération réserve aux anciens actionnaires un droit préférentiel de
» souscription que la famille dirigeante, Bedouin, qui détient déjà 85 % du
» capital, n'exercera pas
»
» Sa participation sera donc diluée, mais se maintiendra tout de même autour
» de 70 %.
»
» Les trois activités de LACROIX INDUSTRIES bénéficieront de cette
» augmentation de capital. Dans le pôle de signalisation (panneaux
» d'indication, feux tricolores...), qui assure un peu plus de la moitié du
» chiffre d'affaires total, l'argent frais sera destiné à lancer de nouveaux
» produits, à développer l'offre de services après-vente et à saisir des
» opportunités de croissance externe en Europe de l'Est.
»
» Le déploiement à l'export de l'activité de télégestion (traitement et
» restitution d'informations sur des panneaux à message variable) est aussi
» un autre axe de croissance pour LACROIX INDUSTRIES.
»
» Enfin, le groupe souhaite se doter des moyens nécessaires pour financer la
» mutation industrielle de la division fabrication de systèmes électroniques
» intégrés pour l'industrie (électroménager, automobile, monétique...).
»
» Cette division, qui représente 38 % des ventes globales, se recentre sur
» des petits marchés à plus forte valeur ajoutée et délocalise ses capacités
» de production dans les pays à bas coûts. Après la Pologne, le groupe
» s'installe en Tunisie, où une usine devrait être opérationnelle à partir
» du mois d'octobre.
»
» La réorganisation de la branche électronique pèsera ponctuellement sur les
» comptes du présent exercice, qui sera clos le 30 septembre prochain. A
» partir d'une hausse attendue de l'ordre de 9 % du chiffre d'affaires, à
» 180 millions d'euros, le président du directoire, Yves Krotoff, prévoit «
» un tassement des résultats ». Nous estimons en première approche un
» résultat net 2004/2005 de 5,5 millions d'euros, contre 6,8 millions en
» 2003/2004.
»
» Les perspectives de développement de LACROIX INDUSTRIES offrent à l'action
» une nouvelle marge de progression. Nous conseillons de souscrire à
» l'augmentation de capital en visant un premier objectif de cours de 81
» euros. Après l'augmentation de capital, le titre ne capitaliserait encore
» que 13,7 fois notre estimation de bénéfice net par action pour 2005/2006
» (5,14 euros par action) et sa valeur d'entreprise représenterait à peine
» 56 % du chiffre d'affaires anticipé pour 2004/2005.
»
» Comp. C ; code FR0000066607 (LACR) ; cotation Fixing ; cours au 9/06/ 70,3
» (461 F) ; cours extrêmes sur un an 35,74-83,84 ; BNPA 2003/2004,
» 2004/2005 et 2005/2006 estimés 5,46, 4,40 et 5,14 ; PER 2003/2004,
» 2004/2005 et 2005/2006 estimés 12,86, 15,97 et 13,66 fois ; rendement 2,56
» % ; moyenne quotidienne des transactions 820 titres ; capitalisation
» boursière 71 M ; activité principale Signalisation routière.