HF company pour TERPS

par rv, samedi 14 mai 2005, 20:39 (il y a 7137 jours)

from JDF

« C'est un événement majeur pour HF COMPANY, qui nous permet aujourd'hui de changer de dimension pour devenir le spécialiste de la maison digitale. » Yves Bouget, président-fondateur de HF COMPANY était très heureux d'annoncer à la presse le jeudi 12 mai la signature d'un accord visant l'acquisition de la société française LEA. Cette affaire est spécialisée dans le traitement du signal numérique et le haut débit. C'est également le leader européen de la technologie ADSL pour la fabrication de filtres destinés aux fournisseurs d'accès et aux particuliers. LEA a réalisé l'an passé un chiffre d'affaires de 42,6 millions d'euros, un bénéfice d'exploitation de 6,2 millions d'euros et un bénéfice net de 4,45 millions d'euros. Retraité sur l'exercice 2004, l'activité de LEA aurait représenté 32 % des ventes de HF COMPANY. Elle devient de facto le premier métier du groupe. La part de l'activité confortique retomberait ainsi à 25 % des ventes, celle des produits de réception TV à 22 % et, enfin, celle des périphériques numériques (connectique) à 21 %.

Cette acquisition va permettre à HF COMPANY de maîtriser l'ensemble des signaux (entrants et sortants) de la future maison numérique rendant possible ainsi la convergence des cinq domaines clés du groupe que sont la voix, les données, l'image, la sécurité (alarme, visiophone) et le confort (portail d'une maison).

L'opération, dont le montant est évalué au maximum à 51 millions d'euros, va être financé de deux façons. En premier lieu, HF COMPANY va réaliser une augmentation de capital réservée en rémunération de l'apport en nature des titres LEA pour une valeur de 36 millions d'euros (1,14 million de nouveaux titres). Les managers et actionnaires de LEA détiendront, à l'issue de l'augmentation de capital, près de 24,5 % du capital de HF COMPANY, les actionnaires historiques du groupe retombant à 26 %, contre 34 % précédemment, et le flottant va revenir à 50 %. Le solde de 15 millions d'euros sera payé aux actionnaires de LEA sous la forme de numéraire par recours à l'emprunt.

L'annonce de ce rachat a été très favorablement accueillie par les marchés puisque le titre a été réservé à la hausse une bonne partie de la journée, pour terminer sur une hausse de 19,7 %. Nous restons acheteurs de la valeur qui affiche désormais des ratios de valorisation faibles. En effet, même si le bénéfice net par action reste stable sur 2005 (bénéfice apporté de LEA dilué par 1,14 million de nouveaux titres), celui-ci progresse sensiblement sur l'exercice 2006, permettant au titre de capitaliser seulement 10 fois nos estimations de résultat. Renforcer en visant 55 euros.

Comp. C ; code FR0000038531 (HF) ; cotation Continu ; cours au 12/05 41,5 € (272 F) ; cours extrêmes sur un an 13-48,45 € ; BNPA 2004, 2005 et 2006 estimés 1,33, 3,04 et 3,98 € ; PER 2004, 2005 et 2006 estimés 30,97, 13,63 et 10,42 fois ; rendement 0,90 % ; moyenne quotidienne des transactions 22.000 titres ; capitalisation boursière 130 M€ ; activité principale Antennes pour TV par satellite.

CONFLANDEY pour JV

par rv, samedi 14 mai 2005, 20:46 (il y a 7137 jours) @ rv

tout à fait d'accord avec ce qui suis (JDF) . je la suis depuis des années. elle a bénéficié récemment, d'une flambée spéculative liée à une hypothétique recovery. mais elle a déçu tous les ans. a chaque exercice, le retour à la rentabilité était anticipé par la direction mais NADA. pas touché.


Un cinquième exercice déficitaire consécutif

Le groupe spécialisé dans le tréfilage de l'acier n'arrive décidément pas à sortir la tête de l'eau. Il a accusé, au titre de 2004, son cinquième exercice déficitaire d'affilée. Bien plus élevée que prévu, la perte nette a atteint 4,36 millions d'euros, après un déficit de près de 14 millions en 2003. La société franc-comtoise a néanmoins renoué avec la rentabilité opérationnelle. Sur la base d'un chiffre d'affaires de 117,37 millions, en progression de 3,8 %, le résultat d'exploitation s'est élevé à 0,78 million, contre une perte opérationnelle de 7,17 millions un an auparavant.

Reste que la situation bilantielle devient de plus en plus préoccupante : au 31 décembre 2004, l'endettement net atteignait 27,67 millions d'euros, pour des fonds propres d'un montant de 13,6 millions. Dans ces conditions, il est fort probable que Conflandey se retrouve rapidement dans l'obligation de procéder à une recapitalisation.

CONFLANDEY pour JV

par PBourdon @, Levallois, samedi 14 mai 2005, 22:39 (il y a 7137 jours) @ rv

Résultats 2004 toujours négatifs, Confandey reste un "pari", mais peut-être un peu plus d'espoir > Pour ma part, au cours actuel, je me renforce.

J'avais surtout retenu du dernier article (JDF >) transmis par MAREVA (23.01.2005, 11:09) le passage suivant : "Le tréfileur a ensuite bénéficié de son plan de recentrage sur les produits les plus rentables, mais surtout de l'accord conclu avec son concurrent belge Bekaert (le géant du secteur) portant sur l'abandon par ce dernier de la production de fils pour agrafes, le coeur de métier de CONFLANDEY (60 % des facturations). Cet accord a apporté un véritable ballon d'oxygène à la société franc-comtoise. Il lui a en effet permis de répercuter plus facilement les hausses subies des prix des bobines d'acier (sa principale matière première) sur ses propres tarifs. Et d'aller même au-delà."

Je n'ai pas creusé plus, mais j'anticipe que cet accord (date >>>) permettra à Conflandey de restaurer ses marges.

Les dettes restent conséquentes par rapport aux FP et donc source d'inquiétude, mais, au cours actuel, il y a aussi une décote CB (9 M€) / FP (13,6 M€) et un potentiel important en cas d'amélioration (CA : 117 M€).
Le CA du premier trimestre devrait être communiqué prochainement, peut-être y verrons-nous plus clair.
Pierre

CONFLANDEY pour JV

par PBourdon @, Levallois, mercredi 18 mai 2005, 16:36 (il y a 7134 jours) @ PBourdon

Ben, j'ai tout faux !
CA 1er trimestre ce matin au balo : inchangé (29 195 k€ contre 29 287), mais uniquement grace à l'augmentation du prix de l'acier, les volumes baissent. Ce n'est pas bon.
Le CO cet après-midi est complètement déséquilibré (cours indicatif de 5,99€ pour un cours précédent de 12,25€).

Pierre

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HF company par "les echos"

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, samedi 14 mai 2005, 22:12 (il y a 7137 jours) @ rv

HF Company se lance dans l'Internet sur le réseau électrique en achetant LEA

Pour 51 millions d'euros, HF Company acquiert LEA, une société créée en 1999 par Eric Berthaud, et devenue leader mondial des « splitters » et filtres ADSL, produits intégrés par les grands équipementiers (Alcatel est le premier client de la société) dans les DSLAM et les fournisseurs d'accès dans les modems ADSL. Surtout, la firme a développé des produits sur la technologie des courants porteurs en ligne, permettant de distribuer l'accès Internet via le réseau électrique des habitations. Elle a mis au point, en partenariat avec Legrand et STMicroelectronics, un module de prise électrique-modem ADSL sur CPL, équipement qui deviendra obligatoire dans l'équipement des nouvelles habitations.

« Il nous manquait le contrôle de l'accès ADSL. En rachetant LEA, nous l'obtenons. Nous pourrons bientôt mettre en oeuvre la véritable convergence en collectant et distribuant l'ensemble des signaux numériques à l'intérieur d'une habitation. Nous allons offrir du quintuple play avec voix, données, image, sécurité et confort » s'enthousiasme Yves Bouget, PDG de HF Company. C'est le projet baptisé « Maison Digitale pour tous 2010 » de cette société cotée spécialisée aujourd'hui dans les produits grand public de réception TV (dont les décodeurs TNT et les paraboles satellitaires), la « confortique » (dont l'ouverture automatique des portails) et les périphériques numériques.


Concept de modem ADSL-CPL
Avec cette acquisition, HF Company rééquilibre son portefeuille d'activité entre marché grand public (60 % du chiffre d'affaires du nouveau groupe) et marché professionnel (40 %). « La première priorité du nouveau groupe sera d'inventer le concept de modem ADSL-CPL vendu en grande surface et totalement déconnecté des fournisseurs d'accès Internet » avance le dirigeant qui reconnaît cependant que ce concept ne pourra s'imposer que dans quelques années. Aujourd'hui, dans un marché en phase d'équipement, les fournisseurs d'accès imposent leurs modems propriétaires comme la Livebox de Wanadoo, la Freebox de Free ou la Neuf box de Neuf Telecom mais à terme, il pense que le consommateur achètera lui-même une boîte capable de gérer toutes les fonctions numériques de la maison avant de s'abonner à différents services numériques.

ENGUÉRAND RENAULT

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jean-marie

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