UNION FINANCIERE DE FRANCE
Assemblée générale mixte du 22 avril 2005

Un bon premier trimestre.

D.Defin

Comme chaque année, c'est à la Maison des ingénieurs des arts et métiers, située à deux pas du musée Guimet, que l'Union Financière de France, banque spécialisée dans le conseil en création et gestion de patrimoine, a convié ses actionnaires en assemblée générale.

Le président, Hani Gresh, a rappelé brièvement le contexte très favorable dans lequel UFF a évolué l'an dernier : des taux d'intérêt historiquement faibles, une progression de 7,4 % de l'indice CAC 40 et une activité immobilière toujours soutenue. Dès lors, les comptes 2004 ont été très bons, avec un résultat net de 39,2 millions d'euros, en progression de 42 %, pour un produit net bancaire de 159,9 millions, en hausse de 6,8 %.

Comme les années précédentes, l'intégralité du résultat est distribuée aux actionnaires, au premier rang desquels figure Aviva, qui contrôle 76 % du capital. Le dividende a été fixé à 2,45 euros par action, dont un acompte de 1 euro a déjà été versé en novembre 2004. Le solde a été mis en paiement dès le lendemain de l'assemblée, le 22 avril.

Le rendement net de l'action ressort ainsi à 7,29 % sur la base des cours actuels du titre.

Pour 2005, le président s'est refusé à livrer des perspectives sur les résultats. L'objectif prioritaire d'UFF est de poursuivre la conquête de nouvelles parts de marché et de fidéliser ses clients. Parallèlement, la maîtrise des frais généraux demeure également un axe important d'amélioration de la rentabilité.

L'activité du premier trimestre a été satisfaisante, avec une progression de 8 % du chiffre d'affaires et une amélioration du taux de fidélisation des actifs gérés, passé de 90,6 % à 91,9 %. Toutes les résolutions ont été adoptées. La société a décidé de ne plus accorder de stock- options à ses dirigeants, mais leur attribuera, en contrepartie, des actions gratuites dans la limite de 4 % du capital.

LES QUESTIONS DU JDF : Comment a évolué la commercialisation des produits immobiliers de défiscalisation « Robien » au premier trimestre et quel sera l'impact des nouvelles mesures >

Hari Gresh (président) : L'activité a été particulièrement forte, puisque sa progression dépasse 25 %. Nous ne sommes pas inquiets sur le durcissement de la loi Robien. Parallèlement, les ventes de parts de SCPI Robien ont fortement augmenté (+ 80 %), notre clientèle restant sensible au rendement et à la défiscalisation. Globalement, le secteur immobilier a progressé de 36 %.

Quelle a été la tendance sur les contrats d'assurances-vie multisupports >

Les placements de ce type sont essentiellement réalisés en unités de compte. Leur progression ressort à 1 %. Nous restons également confiants pour cette branche d'activité.

NOTRE CONSEIL
ACHETER

Avec un objectif de cours à dix-huit mois de 41 euros (code : UFF ; Comp. B).

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mareva