pour Mareva et les autres

Intégrale de l’interview de Jean-François Hénin

Retranscription de l’interview donnée à BFM le 26 avril 2005 vers 19h15
Disponible dans les archives de http://www.radiobfm.com/archive.php>ID=74#

Le journaliste :…40% pour 2004, qui promet pour 2005, une nouvelle progression de plus de 150% et dont l’action qui le jour de cette annonce, aujourd’hui de fait, dégringole en bourse de 8%. Explication : apparemment l’entreprise avait un tel historique de performance ces derniers temps que les investisseurs s’attendaient à mieux. Cette entreprise, elle cherche, elle extrait du pétrole à Cuba et en Afrique c’est Maurel et Prom. Je suis en compagnie de son président, Jean-François Hénin. Bonsoir

Jean-François Hénin : Bonsoir

Le journaliste : Alors vous vous attendiez à une telle réaction de la bourse aujourd’hui après cette annonce >

Jean-François Hénin : Non pas à ce point là. Mais, je crois que comme vous l’avez dit, beaucoup d’actionnaires avaient spéculé sur une annonce extraordinaire à l’occasion de cette réunion d’analystes alors que nous les avions mis en garde en disant que nous ne pouvions pas réévaluer nos réserves dans l’immédiat parce que nous ne disposions pas d’une sismique 3 dimensions qui a été retardée par des évènements climatiques tout à fait inhabituels au Congo et qui repoussait de plusieurs mois pour des raisons purement techniques et donc les gens qui avaient espéré que nous ferions une annonce de réévaluation de ces réserves ont été déçus.

Le journaliste : D’accord donc malgré tout après cette baisse de 8%, votre performance sur un an est encore de 118%. L’année dernière vous avez été quasiment la plus forte hausse à la bourse de Paris. Donc à vous écouter, c’est juste un petit décalage dans le temps que cette réévaluation.

Jean-François Hénin : Tout à fait, c’était des gens qui espéraient que cette réunion d’analystes s’accompagnerait de nouvelles extraordinaires et que nous n’avons pas donné. Nous avions mis en garde le marché contre cet espoir.

Le journaliste : Malgré tout l’activité se porte bien pour Maurel et Prom

Jean-François Hénin : Bien évidemment, nous n’avons pas donné de mauvaises nouvelles hier. Au contraire, tout ce que nous voyons en ce moment, ce sont des choses qui nous confortent sur notre avenir. Nous avons un programme d’exploration extrêmement ambitieux cette année qui se résume en 8 puits différents d’exploration. 2 qui vont permettre de délinéer Boundi vers le Nord et vers le Sud puisque nous n’avons pas trouvé de limites dans ces deux directions

Le journaliste : Alors vous dites au Congo, il faut préciser

Jean-François Hénin : Au Congo, tout à fait. Et 6 autres dont 5 au Congo, et 1 très important en Tanzanie qui vont chercher de nouvelles cibles. Si l’une de ces cibles est atteinte avec des résultats agréables, je pense que ceux qui ont vendu aujourd’hui vont le regretter. De la même manière, nous allons annoncer dans quelques jours les résultats des premiers tests que nous faisons sur un puit au Gabon et que nous connaîtrons dans les quelques heures ou les quelques jours qui viennent.

Le journaliste : Cela pourrait être une bonne nouvelle alors à vous écouter >

Jean-François Hénin : Bien évidemment, si la nouvelle est bonne et quelle que soit la nouvelle nous la donnerons au marché et nous espérons bien qu’elle soit bonne.

Le journaliste : Ceci dit, est-ce qu’il y a une prise de risque dans cette activité d’exploration pétrolière, Jean-François Hénin >

Jean-François Hénin : Oui, bien évidemment, c’est une activité qui est risquée au sens noble du terme mais la grande nouveauté de Maurel et Prom en 2005 par rapport aux autres années, c’est que Maurel et Prom est aujourd’hui un navire qui est en quelques sortes insubmersible, c’est à dire que ses ressources prouvées lui donnent des perspectives à quinze ans devant elle avec des cash-flows qui sont plus ou moins prévisibles, des résultats qui sont plus ou moins prévisibles et qui devraient selon toute vraisemblance être en augmentation. De combien, nous sommes incapables de le dire et si nous mettons une certaine précaution dans notre analyse et dans notre communication, c’est simplement pour que le marché puisse avoir confiance dans ce qu’on lui dit.