Que dit bousier.com sur Buffalo Grill ?
par bull, lundi 11 avril 2005, 17:37 (il y a 7170 jours)
Ils viennent de publier une étude payante sur leur site... auquel je ne suis pas abonné.
Si une bonne âme pouvait synthétiser leur publication, je lui en serai grandement reconnaissant.
Pour ma part, je suis actionnaire (pour l'avoir souligner ici), avec un target de 19.5...
sorry
par mareva , Barjac, lundi 11 avril 2005, 21:24 (il y a 7170 jours) @ bull
j'ai pas trouvé !
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mareva
Que dit boursier.com sur Buffalo Grill ?
par crocroc , mardi 12 avril 2005, 07:51 (il y a 7169 jours) @ bull
Le titre au plus haut depuis près de 5 ans
11/04/2005 - 16h24 NOTRE AVIS : NEUTRE
Coup. La chaîne de restauration Buffalo Grill se remet progressivement des crises à répétition qui ont émaillé son histoire. Après avoir fortement plongé, le titre revient sur des plus hauts niveaux depuis la mi-2000. Le groupe est aujourd'hui leader français sur le segment des restaurants viande/grill avec quasiment 50% de parts de marché, loin devant Hippopotamus et Courtepaille. Le nombre de restaurants portant l'enseigne aux cornes n'a pas cessé de progresser et a même doublé depuis 8 ans... 'L'affaire' qui a touché la marque en 2002 est désormais digérée. Rappelons que la société avait été accusée d'avoir importé frauduleusement de la viande de boeuf britannique. Cette dernière était alors interdite de vente sur le sol français afin d'écarter tout risque de transmission de la maladie de la vache folle. A peu près 20% de la clientèle s'est alors détournée de l'enseigne et a, par la suite, été récupérée progressivement au fur et à mesure de la levée des présomptions pesant sur la société et ses dirigeants. Suite à ses déboires, Buffalo Grill a donc subi une forte baisse de son chiffre d'affaires qui est allée de pair avec un accroissement des dépenses de communication afin de redorer le blason de la marque. En 2003, le chiffre d'affaires a plongé de 19%, mais l'entreprise est malgré tout parvenue à préserver des comptes dans le vert.
Au feu. Début 2004, a eu encore du fil à retordre avec en particulier de mystérieux incendies qui ont détruit certains emplacement. La firme de la famille Picart qui a donc accumulé les déboires a malgré tout résisté là où une entreprise plus fragile n'y aurait sans doute pas survécu... La firme, dont le nom est inspiré du fameux chasseur de bisons Buffalo Bill, a peut être puisé dans le folklore du far west des recettes d'endurance à toute épreuve... L'année écoulée s'est soldée par la poursuite de la politique d'ouverture de nouveaux établissements, ce qui porte le parc actuel à 280 unités. Au final, le chiffre d'affaires progresse tout de même de 13% et de 8% à périmètre constant. Ces chiffres traduisent un net regain de forme, alors que le marché français de la restauration souffre d'une certaine atonie de la demande. Buffalo a également mis en place un nombre importants d'actions pour redonner confiance à sa clientèle et pour conquérir de nouveaux "afficionados". De nombreuses animations ont ainsi été mises sur pied avec également des efforts tarifaires certains et un accent particulier sur la qualité des produits servis...
Entrée. L'exercice 2005 semble également démarrer sous de bons auspices. La société va même faire son entrée sur la terre natale du célèbre chasseur de bisons, avec l'ouverture d'un établissement en Floride... Quant au résultat net, il a presque doublé sur l'exercice écoulé avec des efforts constants sur le contrôle des coûts et sur les prix d'achat. La firme est donc repartie sur la voie de la croissance. Elle demeure toutefois entravée dans son expansion par une lourde dette financière qui représente 117 ME, soit la bagatelle de 24 son bénéfice annuel. Le propriétaire de l'enseigne a indiqué, il y a 6 mois, qu'il était prêt à céder ses titres à un éventuel acquéreur... Ce dernier aurait alors les mains libres pour recapitaliser l'affaire. Jusqu'à présent, il semble ne pas y avoir grand monde à se bousculer au portillon pour racheter l'enseigne. Au cours actuel, la société est valorisée plus de 1 fois le ratio valeur d'entreprise sur chiffre d'affaires. Le bénéfice net 2004 se paye 36 fois. Des ratios qui apparaissent élevés pour une firme endettée dans un secteur qui ne bénéficie pas traditionnellement d'une forte valorisation. Nous sommes donc d'avis de prendre ses bénéfices sur un dossier sur lequel nous avons pris position il y a 6 mois avec une plus value de près de 40% à la clé.
Prendre ses profits.
Cours à la date du conseil : 17,70
Par Christophe Voisin
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Merci Croroc... Sympa.
par bull, mardi 12 avril 2005, 10:19 (il y a 7169 jours) @ crocroc
Vu et merci.
J'y suis depuis 16.3... Je vais attendre encore un peu car l'article omet de dire le meilleur : le désendettement drastique qui se profile à l'horizon car M. Picart a décidé de vendre, et de limiter la croissance d'ouverture de restaurants.
L'article omet également la notoriété de la marque, connue et reconnue sans l'once d'une publicité. Cette marque à un prix.
Pour y être allé dîner il y a trois semaines j'ai pas réellement été emballé, et c'est ça qui me gêne le plus en fait
Je réfléchis encore un peu. Si ça vous intéresse je posterai ici un comparatif Courtepaille/Buffalo. Courtepaille vient d'être reprise par un fonds LBO.