si je compte bien

par thegambler, vendredi 11 mars 2005, 14:25 (il y a 7201 jours) @ nounours

» Le BNPA s'élèverait après augmentation du K à 1 euro par action, ce qui
» nous donnerait un PER compris entre 35 et 40.A titre comparatif, les ASF
» qui viennent de publier leur résultat 2004 se traitent actuellement à un
» PER de 22 d'où..........
» Me trompe-je>
» D'autres avis>
autres avis dans un quotidien financier français "La ..."

Apparemment, tout a un prix ! C'est hier qu'a dé­marré le placement de la So­ciété des Autoroutes du Nord et de l'Est de la France (Sanef), dans une fourchette de prix de 36 à 41 euros par action pour les institutionnels et entre 35 et 40 euros pour les particu­liers. Et, depuis, les investis­seurs semblent hésiter.
« Entre 36 et 38 euros c'est cor­rect, à 41 euros, c 'est un peu cher », lance un analyste spécialiste du secteur. Un point de vue qui semble partagé : «A 41 curas, le prix est agressif », renchérit un autre analyste d'une grande
banque française. « La Sanef se paierait en termes de valeur d'en­treprise (capitalisation boursière + dette nette) entre 9 et 9,4 fois l'EBE (excédent brut d'exploita­tion) 2006 alors qu'Autoroutes du Sud de la France (ASF) et Autoroutes Paris Rhin Rhône (APRR) se paient 9,5 fois. Rien que le processus de l'introduction en Bourse justifie une telle dé­cote », ajoute-t-il.
Du côté des gérants, à 41 euros, l'accueil est plutôt froid. « Ce serait cher payé sur­tout dans un environnement où les taux sont plutôt orientés à la hausse depuis les déclarations du président de la Réserve fédérale Alan Greenspan », souligne un gérant pour qui le potentiel de croissance de la Sanef est plus faible que celui d'ASF, en rai­son de la saturation du réseau du premier. Par ailleurs, « sur les 900 millions d'augmentation de
capital, l'Etat prélève 400 mil­lions, 300 pour refinancer SAPN, une filiale de la Sanef en perte, et 100 millions d'euros pour payer son dividende », précise-t-il. Dans la même ligne d'idées, certains se demandent même s'il ne serait pas intéressant de se positionner sur ASF, qui a reculé de 10,7 % depuis le 16 février, de 42,42 euros à 37,89 euros. ASF est un dos­sier qui présente un intérêt spé­culatif avec la présence de Vinci au capital et qui offrirait une croissance plus forte.
Optimisme. Pour les opéra­teurs de marché, il est encore trop tôt pour conclure du suc­cès de l'opération. Celle-ci sera close le 22 mars, avec une première cotation le 23. Ils res­tent cependant optimistes, même s'ils reconnaissent que les institutionnels ne disposent
pas de ressources illimitées pour investir dans le secteur et que l'environnement des taux peut être néfaste. En revanche, les particuliers devraient être attirés par le taux de distribu­tion que propose la Sanef à 85 %, et par les objectifs clairs affichés par le groupe. Ce der­nier prévoit d'augmenter sa marge d'excédent brut d'ex­ploitation (EBE) sur chiffre d'affaires de près de 3 points entre 2004 et 2008, de 64,1 à 67 %, et de réduire le ratio dette nette sur EBE de 6,8 à moins de 4. Ces objectifs ont été confirmés hier dans le cadre du contrat de groupe que la direction de la Sanef a signé avant-hier avec l'Etat. Ce der­nier, qui restera actionnaire à au moins 70 %, ne laisse rien au hasard quand il est ques­tion de gérer ses intérêts.


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