Bon moment amha pour se re-pencher sur cette valeur longtemps très appréciée sur ce forum

La CB était de 60-80 M€ à son heure de gloire quand elle cumulait bilan sain, liquidité correcte et forte rentabilité (moi je la trouvais trop chère à l'époque sans pour autant anticiper une chute aussi violente)... là on est sous les 18 M€ avec pas mal d'immobilier, énormément de cash, des FPs au delà de 40 M€, des pertes qui se réduisent et un management dont le discours (rapport paru hier) qui me semble enfin limpide et crédible sur les erreurs commises et sur ce qui est mis en œuvre pour repartir sur une base saine.

Dans ce contexte je suis rentré sur le dossier hier en réel et sur boursematch au cours de 3.1 €... tout proche des plus bas absolus (2.9 €) alors que les premiers signes de retournement me semblent désormais perceptibles

Quelqu'un aurait-il assisté aux dernières AGs ? Lu différemment les semestriels parus hier ?

N.

Sans moi: Je n'ai pas oublié qu'il y a trois ou quatre ans, le PDG s'est octroyé un brevet et les redevances qui vont avec. Je suis sorti en mettant Eric Courtin sur ma liste noire.

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jean-marie

Les résultats m'ont paru également en sensible amélioration.
Le discours du management semble également lucide sur ses erreurs.
La trésorerie nette augmente et représente une grosse part de la capitalisation.

Dans leur rapport de gestion, j'ai vu qu'Amiral avait encore 8,34% du capital contre 10,85% en 2018. Cela soulève 2 questions :
- pourquoi Amiral s'est allégé de 2,5% du capital sur l'exercice 2019 ? (IMO à cause des mauvais résultats jusqu'au S1 2019)
- comment se fait-il que le PDG ait réussi à récupérer les brevets à son compte propre alors qu'un fond "important" était au capital ? (Ce genre de fond à des moyens plus importants pour se protéger en tant que minoritaire.)

J'ai également commencé une petite ligne. J'évite néanmoins de surpondérer tant que je n'aurais pas rassuré sur l'intégrité du management.

La CB était de 60-80 M€ à son heure de gloire quand elle cumulait bilan sain, liquidité correcte et forte rentabilité (moi je la trouvais trop chère à l'époque sans pour autant anticiper une chute aussi violente)... là on est sous les 12 M€ (pas sous les 18 M€ comme écrit plus haut) avec pas mal d'immobilier, énormément de cash, des FPs au delà de 40 M€, des pertes qui se réduisent et un management dont le discours (rapport paru hier) qui me semble enfin limpide et crédible sur les erreurs commises et sur ce qui est mis en œuvre pour repartir sur une base saine.

Pour ce qui est du brevet, on en avait discuté sur ce forum en 2014... j'avais comparé ça avec le brevet vendu par le PDG de Technofirst à sa société pour un soit disant sèche-cheveux révolutionnaire... et qui a du générer moins de 100 K€ de CA par rapport aux 2-3-4 millions encaissés de mémoire par le PDG

A l'écart des 2 valeurs en 2014 j'observe 5 ans plus tard que :

* Technofirst est fort logiquement moribonde vu la quantité de projets n'ayant jamais abouti... ça plus le dégout suscité par les AKs et autres opérations douteuses du management... un vrai gâchis étant donné l'avance qu'avait la société dans son domaine il y a 10-20 ans et la taille du marché de la réduction de bruit depuis 5 ans (plusieurs dizaines de millions de casques vendus par Bose, Sony, ...)

* Trilogiq a enchaîné plusieurs années de décroissance et de pertes mais présente néanmoins l'allure d'une grosse tirrelire pleine de cash... avec de l'immobilier en prime... et un vrai business comparé à Technofirst (70 M€ de CA à son apogée et encore 32 M€ de CA l'an dernier)... donc en dépit du PDG ça me semble jouable au cours actuel ==> bien étudier le bilan pour découvrir à quel point c'est bradé à 12 M€.

Donc pour l'histoire du brevet j'espère qu'un actionnaire de longue date pourra préciser comment le PDG a justifié ça en AG, comment ont réagit les autres gros actionnaires de l'époque... comme d'habitude j'ai tendance à préfèrer les dossiers bradés du fait de mauvaises surprises largement intégrées dans le cours... plutôt que des dossiers qui se paient chers car en apparence exempts de tout soucis... jusqu'au jour où...

N.

C'est simple, ils n'ont pas fait gaffe et se sont retrouvés collés sur une valeur "apparemment de croissance"... et ils se sont rendus compte trop tard que le PDG est incompétent, menteur et manipulateur. Dès qu'ils le peuvent, ils larguent des titres sur le marché.

Trilogiq est un beau jeu d'actifs avec un dirigeant nombriliste et qui a failli diriger la société droit dans le mur avec le graphite : surinvestissement dans une branche qui n'avait en fait pas de marché... Heureux de constater a posteriori que le brevet auto-cédé pas la société au PDG était sur une techno sans débouchés.. in fine.

Donc Amiral a constaté le pot aux roses et fait tout son possible pour liquider ses titres (opportunité ?). Je parie que le fonds est le principal apporteur de liquidité ces derniers jours.

Pour le point positif concernant Eric Courtin, c'est qu'il semble enfin reconnaître son erreur stratégique (après 5 ans de galère !!). Et Trilogiq qui se dirigeait tout droit vers les bas fonds de la bourse a une petite chance de re-briller.

Bon titre pour jouer le jeu d'actifs. Pour ce qui est du retour à une croissance rentable et à une meilleure gouvernance, il ne faudra pas trop en demander non plus...

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J'évite néanmoins de surpondérer tant que je n'aurais pas rassuré sur l'intégrité du management.

Moi aussi j'aimais bien Raymond Barre...

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C'est simple, ils n'ont pas fait gaffe et se sont retrouvés collés sur une valeur "apparemment de croissance"... et ils se sont rendus compte trop tard que le PDG est incompétent, menteur et manipulateur.

Pour ce qui est croissance et compétence du management, j'ai plutôt l'impression que la société a été :
* fort bien gérée jusqu'en 2013 avec une croissance régulière du CA... et surtout 35 M€ de RN cumulés de 2008 à 2013 pour 300 M€ de CA cumulés ==> belle rentabilité sur ces 5 années là...
* beaucoup moins bien ensuite avec une baisse du CA, un recul des marges puis 3 années de pertes (leurs premières pertes depuis fort longtemps)

... et qu'en conclure ==> Changement de PDG en 2013 ? PDG devenu soudainement incompétent ? ou plus simplement méga-bourde avec la ligne graphite et le sur-investissement suite à des années de croissances très rentables laissant penser au management et aux investisseurs que la suite serait tout aussi rose ?

N.

... et qu'en conclure ==> Changement de PDG en 2013 ? PDG devenu soudainement incompétent ? ou plus simplement méga-bourde avec la ligne graphite et le sur-investissement suite à des années de croissances très rentables laissant penser au management et aux investisseurs que la suite serait tout aussi rose ?

N.

D'une façon plus générale, je me demande comment vous faîtes pour "estimer ou évaluer" la qualité d'un dirigeant ou d'un management ? Les résultats ? Les effets de manche ? La notoriété ?

Le monde des affaires me fait souvent penser au monde du foot où une bande d'experts dissertent jusqu'à plus soif sur "l'intelligence" (d'un dirigeant, d'un entraîneur, d'un footu). Comme dirait Coluche : "Ils nous parlaient d'intelligence, ils n'avaient même pas un échantillon sur eux".

Je pourrais lister sans mal des entraîneurs intelligents, compétents, tout ce qu'on voudra qui se sont fait virer, probablement parce que leur "intelligence" était inversement proportionnelle aux résultats des équipes qu'ils entraînaient.

Ici comme ailleurs, on est "intelligent" après coup. Les coups de génie qu'on nous attribue sont parfois des impostures, des tricheries, ou tout simplement des bons gros coups de fion intégral. Là aussi j'ai une belle liste d'exemples, mais citer des noms pourraient taquiner des égos. Je botte dans les tribunes !

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Ah...Le fion intégral

Y'a pas à tortiller, Je dois en faire partie

C'est la recette du "j'ai du manager intègre avec une équipe aux petits oignons garantie sur facture" qui m'intéresse du questionnement.

Comment fait-on pour déclarer fièrement à l'assistance publique, que les gens qui font tourner un bousin quel qu'il soit, sont intègres, scrupuleux, compétents, innovants, etc ?

Encore une fois de la boutade, moi aussi j'aimais bien Raymond Barre ! Y faisait honnête, c't'homme là !

"J'ai rencontré Mahmoud Fustok, y m'a serré la main, j'ai bien vu que c'était du perdreau intègre et compétent. Dans le blanc des yeux ça ne trompe pas". Dixit la mère Denis.

C'est comme as qu'on fait ?

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Quand on s'auto-attribue par exemple un brevet sur une nouvelle techno... et surtout, les retours des banques, des gérants, ... Finalement, tu le vois aussi dans les comptes, au fil des ans.

Il faut lire, c'est écrit dedans, dans les messages au-dessus.

L'exemple typique du manager "pourri" : MND. Condamné par l'AMF, salaire exorbitant, perspectives toujours magnifiques, mais jamais atteint, grosse communication sur les signatures de contrat avec les chinois... et la boîte a annoncé qu'elle était en train de couler dernièrement.

... les 5% dont on a la quasi-certitude qu'ils ne sont pas "intègres", mais quid de tous les autres ?

Faut lire... OK, je lis pas, et de toutes les façons je ne sais pas lire les palimpsestes.

Les Gohsn ou les présidents d'Enron, il y en a combien (en pourcentage) ? Avant d'être considérés comme des parias, n'étaient-ils pas reconnus comme des demi-dieux ?

On le subodorerait en épluchant les comptes ?

Il y a combien de titres potentiellement intéressants dans la cote mondiale. Beaucoup plus qu'un bon millier. Ca fait un temps de lecture considérable. Et puis les experts-comptables sont-ils ceux qui réussissent le mieux en bourse ? Pour avoir fréquenté un temps (avant mon limogeage que je m'en remets pas, la preuve) le forum des vieux dentiers, je me dis que... pas forcément !

Avec le temps - va tout s'en va - c'est-à dire bientôt quarante ans de présence au turbin, je me dis que je n'ai pas appris grand chose de nouveau. La bourse est une sorte de religion où - à un moment ou un autre - on croit à des trucs.

Si c'est du sûr, et que la Terre est plate, alors faut y aller à fond !

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Des évidences qui n'en sont pas. La bourse en est remplie.

Tant mieux. Tant pis. Opportunité, risque, volatilité, "management excellent, c'est de la chantilly !"

A vouloir être plus malin que son prochain, avoir trouvé un meilleur truc, vu ce que l'autre ne voit pas, on achète, on vend. A la fin, c'est comme Highlander : il n'en restera peut-être pas qu'un, mais certains vont avoir eu plus tord que raison.

Le concours de celui qui a la plus grosse et qui va gagner, c'est ce qui fait gagner les uns et perdre les autres. Allez, hop, continuons à jouer au plus malin. Le plus malin sera celui qui sera encore là pour en parler dans plusieurs années, sans avoir perdu sa culotte sur les marchés.

Pour commencer, ne pas sous estimer les professionnels de la finance et rester loin de leurs terrains de chasses, sinon vous allez avoir à coup sur besoin de beaucoup de fion intégral pour surperformer!

Loin des professionnels, vous aurez besoin de beaucoup de passion, discipline, humilité, prudence, expérience, Remise en questions, gestion des émotions et enfin un peu de fion intégral...

Loin des professionnels, vous aurez besoin de beaucoup de passion, discipline, humilité, prudence, expérience, Remise en questions, gestion des émotions et enfin un peu de fion intégral...

Pourquoi "un peu" ? Déjà ça c'est un manque d'humilité non ? Pris par la patrouille ?

Le fion c'est déjà ne pas être né ruandais, ce qui complique déjà pas mal la mise en action. L'autre big fion c'est d'avoir - même modestes - quelques bases en arithmétiques et disons, logique de type chiffres plus que lettres.

Ensuite il faut du blé. WB on en entendrait pas parler du tout, si ça n'avait pas été un fils à papa. Agent de change qui mieux est.

Après déjà tout ça, il y a le trend - à mon sens l'essentiel du fion. Quand on fait de la daubasse en partant d'un creux majeur, tout le monde gagne et pas toujours le plus malin ou le plus éduqué.

Inversement - et là je parle sous mon contrôle - ça fait quarante ans que le marché monte, certes avec quelques corrections d'ici ou de là.

Lire l'avenir, moi je sais pas.

"Pourvou qué ça doure ! " (la mère de Napoléon nettement avant la Bérézina et Waterglouglou).

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"management excellent, c'est de la chantilly !"

Désolé d'avoir isolé ce truc du reste, parce que globalement je suis d'accord avec ce reste de la queue la plus longue et autres siffrederies de forum.

"Management excellent"...

Psychiatre de manager. En v'là un métier d'avenir.

Pour moi, "management excellent", c'est : peut-être, rien ne le dit formellement. Pour l'instant oui, si on en croit les résultats. Du coup je zappe le rapport avec un humain et je vais direct aux résultats.

J'ai bien calculé votre regard en direction de votre papy vert de voir le bonhomme fiston bouffer les benefs d'une société qui vous intéresse. Bon. Admettons. Celui-là, il y a de fortes chances qu'il soit à placer sur la liste noire. Mais encore une fois, quid de l'énorme majorité de tous les autres ? Je ne suis ni dans leur tête, ni ailleurs d'ailleurs.

Mais oui pour tout le reste.

Si vous pensez que c'est un aspect décisif et que vous lisez dans les âmes à distance ou à partir des comptes d'un bilan, et que vous en dégagez un sentiment de confiance inébranlable dans ce qui n'est qu'un humain ou un groupe d'humains >>> OK.

Moi je crois que je vais laisser la Chantilly. Je tiens à ma taille de jeune homme et surtout à avoir une vision en direct de mon pubis et de l'évolution du rétrécissement.

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Bien sur,

Mais si tu fait pas attention et que tu pisse sur la cuvette faudra pas t'étonner de te faire secouer par bobonne (le marché...)

Bien sur,

Mais si tu fait pas attention et que tu pisse sur la cuvette faudra pas t'étonner de te faire secouer par bobonne (le marché...)

Pour le coup, j'ai mis une grosse couche culotte de marché. Je suis investi à moins de 2 % ! Pampers papy incontinent, modèle bunker !

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