ABC arbitrage a publié un résultat net part du groupe de 24,3 millions d'euros, en recul de 29%, et un résultat net avant impôts de 35,9 millions d'euros, en repli de 30%. Le groupe financier a souligné qu'il avait opéré dans un environnement marqué par une nouvelle dégradation des conditions d'intervention. Les paramètres influant positivement l'activité sont restés à de très faibles niveaux : volatilité, volume, opérations sur capital. Le produit net de l'activité courante a atteint 53 millions d'euros, en retrait de 29%.

Dans le domaine de la gestion d'actifs, les fonds ont généré des commissions en forte progression (6,2 millions d'euros, soit +72% sur un an). Pour autant les performances produites par les fonds d'investissement n'ont pas permis d'obtenir la rentabilité escomptée par le groupe. Par ailleurs, les conditions de marché ont détourné en fin d'année certains investisseurs vers d'autres supports. Les encours sous gestion s'établissent ainsi au 1er mars 2013 à 457 millions d'euros.

Soucieux d'optimiser l'adéquation entre fonds mobilisés et fonds utilisés, le conseil d'administration proposera aux actionnaires réunis en assemblée générale le 31 mai 2013, la distribution d'un solde sur dividende 2012 de 0,27 euro par action, réinvestissable pour tout ou partie en actions. Ce solde, dont le calendrier de distribution et les modalités de versement seront précisés ultérieurement, s'ajoute à l'acompte de 0,20 euro, détaché en décembre 2012.

Si cette proposition est votée par l'assemblée générale, le montant du dividende 2012 s'élèvera donc à 0,47 euro par action, égal au bénéfice net consolidé par action.

Le conseil d'administration envisage par ailleurs un versement de 0,20 euro par action pour la fin de l'année 2013.

A propos de ses perspectives, ABC arbitrage anticipe une hausse de ses coûts fixes en raison notamment des évolutions réglementaires et fiscales. Le groupe financier a précisé que le rythme d'activité du premier trimestre 2013 ressort en léger retrait au regard du second semestre 2012. Il a conclu en indiquant qu'il poursuivrait son programme de rationalisation de sa structure et de ses outils de production.