La perle de la semaine (Securibourse)

par gaepre1, jeudi 27 septembre 2012, 12:31 (il y a 4433 jours)

Selon Michèle Saint-Marc dans Investir, le coût financier de la dette publique française devrait diminuer de 20Md€ en 2012 du fait de la baisse des taux des emprunts d'Etat. Ele a du appliquer une baisse de 1% des taux à la dette de 1800 Md€ ce qui donne en effet environ 20Md€. Elle a juste "oublié" que la baisse de taux ne s'applique qu'aux emprunts refinancés en 2012, environ 10% du total soit 180 à 200Md€. L'économie de l'Etat français est donc tout au plus de 1,8Md€ (un peu moins car la baisse des taux n'a pas été uniforme sur l'année).Quand on sait que cette dame a été membre du comité de politique monétaire de la Banque de France, ça fait peur ...

Bien vu

par jpa @, jeudi 27 septembre 2012, 14:59 (il y a 4433 jours) @ gaepre1

Ce matin j'écoutais distraitement BFM où il était bien question d'une économie de 2 milliards d'euros, sauf si je rêvais en conduisant... Et l'annonce était suivie d'une analyse montrant que ces 2 petits milliards économisés risquaient un leurre qui risquait de nous coûter cher à long terme...

un leurre

par svallene, mardi 02 octobre 2012, 16:48 (il y a 4428 jours) @ jpa

Oui bien d'accord avec le "leurre".
Les taux francais bénéficient très clairement de la fuite des oblig espagnoles et italiennes vers des états jugés plus sûrs.
La France a été catégorisée par le marché dans la catégorie "sure" avec l'Allemagne et quelques autres. Mais certains, et non des moindres (dont W.Buffett), trouvent que la situation de la France est plus proche de l'Italie que de l'Allemagne.
L'Italie, pour mémoire, emprunte sur 10Y à plus de 5%, et la France à environ 2.2%.

un leurre

par jpa @, mardi 02 octobre 2012, 18:26 (il y a 4428 jours) @ svallene

Outre la fuite vers la "qualité", qui peut difficilement à elle seule expliquer des taux d'intérêt négatifs sur les emprunts français à court terme, BFM a avancé une explication "technique": la BNS, soucieuse d'empêcher l'envolée du franc suisse, n'aurait eu d'autre choix que l'achat massif des obligations du "coeur euro". Le marché étant largement constitué des obligations allemandes et françaises, la France aurait été le principal bénéficiaire d'une opération qui visait avant tout à réguler les changes. Ce n'est qu'accidentellement que cette opération aurait bénéficié à la dette française, qui n'était pas vraiment recherchée pour elle-même!

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