Vivendi (Securibourse)
par chris, vendredi 30 mars 2012, 21:47 (il y a 4628 jours)
http://www.vivendi.com/vivendi/IMG/pdf/27032012_Lettre_aux_actionnaires_27_mars_2012.pdf
Une lettre intéressante et assez sincère.
Assez rare pour ce type de document grand public.
Je partage l'analyse qui est faite, sauf sur la stabilisation de la situation macro-économique.
Vivendi
par jmp , Boulogne/Mer, vendredi 30 mars 2012, 22:22 (il y a 4628 jours) @ chris
» Je partage l'analyse qui est faite, sauf sur la stabilisation de la
» situation macro-économique.
Oui, je cite:
"
Le rebond des marchés dactions nous semble probable maintenant que les turbulences financières et monétaires paraissent en voie dêtre maîtrisées.
"
Méthode Coué ou pas, c'est quand même gonflé d'écrire ça.
--
jean-marie
Vivendi
par chris, dimanche 01 avril 2012, 11:38 (il y a 4626 jours) @ jmp
» Oui, je cite:
» "
» Le rebond des marchés dactions nous semble probable maintenant que les
» turbulences financières et monétaires paraissent en voie dêtre
» maîtrisées.
» "
»
» Méthode Coué ou pas, c'est quand même gonflé d'écrire ça.
Effectivement, c'est le point un peu trop optimiste.
Si la situation européenne ne se dégrade pas trop fortement, Vivendi devrait tout de même réaliser un résultat net d'au moins 2 milliards d'euros en 2012 et 2013, ce qui permettrait d'assurer le dividende de 1 et de poursuivre les investissement au Brésil et en Afrique notamment.
Ensuite, on peut imaginer que la pression concurrentielle sur le marché des télécoms en France et au Maroc puisse se stabiliser voire diminuer.
Vivendi
par gaepre1, lundi 02 avril 2012, 17:17 (il y a 4625 jours) @ jmp
JBL clamait encore en octobre 2011 (soit 2 mois avant le lancement de l'offre de Free) que le dividende serait augmenté au titre de 2011 et qu'il avait vocation à être soit maintenu soit augmenté au fil des ans. En fait ledit dividence est amputé de 30% par rapport à l'exercice précédent. Vivendi n'a rien vu venir et a totalement sous estimé l'impact de l'offre Free sur ses résultats. Alors que quequ'un qui maîtrise si mal son supposé domaine de comptétence se trompe également sur l'évolution à venir des marchés financiers n'aurait rien d'étonnant.
Vivendi
par svallene, jeudi 12 avril 2012, 00:57 (il y a 4615 jours) @ gaepre1
oui je trouve aussi que Vivendi n'a pas été brillant ces derniers temps.
Cependant, la chute du cours m'a poussé à me demander s'il ne pouvait pas y avoir une opportunité et :
- SFR c'est 40% de l'ebitda 2011 de Vivendi. c'est beaucoup mais c'est loin d'être la seule activité
- les 2Md de RN font un PER assez faible (et le business garde son aspect vache a lait, meme si Free a clairement eu un impact non negligeable), le dividende reste elevé, et le taux de distribution de 50% est quand même rassurant
- la concurrence de Free serait peut-être moins violente dans 1 ou 2 ans (bonus à l'entrant)
- dans le secteur des telecoms : Bouygues est trop diversifié, FTel est quand meme celui qui me fait peur avec son endettement, sa faible capacité d'adaptation et ses "vestiges".
Donc si le CAC descend encore à la cave, ce qu'il semble vouloir faire, pourquoi pas prendre du VIV >
Vivendi
par chris, jeudi 12 avril 2012, 09:40 (il y a 4615 jours) @ svallene
Oui, Vivendi me semble être une bonne opportunité autour de 13 .
Le recentrage du groupe autour des métiers du numérique (télécoms, télévision, jeux vidéos, musique) s'avère pertinent télécoms.
Et le renforcement dans ces métiers a été bien mené jusqu'à la montée coûteuse au capital de SFR (même si elle est fiscalement intéressante).
Le groupe dispose de quelques relais intéressants à développer, comme les télécoms au Brésil et en Afrique hors Maroc.
Et il me semble que l'intérêt spéculatif peut rejaillir maintenant que les structures du groupe ont été clarifiées.
A suivre...
Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez Vivendi ?
par chris, vendredi 20 avril 2012, 14:14 (il y a 4607 jours) @ chris
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/16/vivendi-dans-l-oeil-du-cyclone _1686064_3234.html
Depuis le début de l'année, l'action du groupe de médias et de télécommunications a perdu le quart de sa valeur, tombant à moins de 13 euros. Jamais, depuis le départ de Jean-Marie Messier à l'été 2002, elle n'était descendue aussi bas.
La valeur en Bourse du conglomérat, qui possède l'opérateur SFR, Canal+, la major Universal Music et l'éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard, atteint tout juste 16 milliards d'euros. "Vu le niveau où se traîne l'action, ça risque de grogner un peu lors de l'assemblée générale du 19 avril", redoute-t-on dans l'entourage de la direction.
La situation de Vivendi n'a pourtant rien à voir avec celle d'il y a dix ans. Quand le groupe avait dû se délester en urgence de 22 milliards d'euros d'actifs après le départ de M. Messier, simplement pour éviter la cessation de paiements.
D'année en année, Vivendi est revenu à une situation financière saine : sa dette a été réduite à 12 milliards, sa rentabilité a battu un record en 2011 (2,9 milliards de résultat net)... Jean-René Fourtou, le successeur de M. Messier, puis Jean-Bernard Lévy, l'actuel président du directoire, ont su faire fructifier les actifs qu'ils ont trouvés.
La télévision, les jeux vidéo et la musique, des activités dont Vivendi n'avait pas pu se défaire, sont devenus des piliers du groupe. Grâce au jeu en ligne World of Warcraft et aux best-sellers Call of Duty et Modern Warfare, Activision Blizzard a généré plus de 1 milliard d'euros de résultat en 2011. Universal Music, la maison de disques de Lady Gaga et Justin Bieber, a réussi à ne pas perdre d'argent dans un secteur laminé.
Numéro un mondial de la musique, elle veut racheter le britannique EMI, pour 1,4 milliard d'euros. Et Canal+, sur la défensive avec l'arrivée du qatari Al-Jazira, dont les chaînes payantes BeIN Sport 1 et 2 seront lancées en juin, reste très rentable.
Et, dans les télécommunications, Vivendi a acquis de beaux actifs : Maroc Telecom a dégagé plus de 1,5 milliard d'euros de résultat en 2011, et GVT, un fournisseur d'accès à Internet brésilien, prend le même chemin.
Alors, pourquoi un tel désamour des marchés > La fameuse "décote de holding" qui affecte les maisons mères de filiales ayant peu de rapport entre elles > Pas seulement, pointent les analystes. Ils n'ont pas digéré la contre-performance de SFR. Lui, qui représente presque 38 % du résultat opérationnel de Vivendi, a moins bien anticipé l'arrivée de Free sur le marché du mobile.
Le rachat il y a un an pour 8 milliards d'euros des 44 % de SFR que Vodafone possédait encore, paraît désormais malvenu. "L'année dernière, cette opération valorisait SFR à 23 milliards d'euros. Aujourd'hui, l'opérateur ne vaut pas plus de 14 ou 15 milliards. Il y a eu une grosse destruction de valeur", estime Conor O'Shea, de Kepler Equities. Les actionnaires ont peu apprécié d'être mis à la diète avec 1 euro de dividende par action, contre 1,40 euro les années précédentes.
Pour enrayer la glissade du cours de Bourse, la mobilisation générale a été décrétée au siège, avenue de Friedland. M. Lévy a personnellement pris les commandes de SFR fin mars, après avoir congédié Frank Esser, le PDG de l'opérateur.
Selon les observateurs, le fait que M. Lévy cumule les deux casquettes serait la preuve qu'il a "la pression" de son conseil de surveillance : "Ayant cautionné les décisions stratégiques de SFR et sous-estimé la menace Free, il n'a pas d'autre choix que de monter au front s'il veut sauver sa tête", estime un concurrent.
Ses compétences ne sont pas en doute. Propulsé président du directoire en 2005, cet X-Télécom proche de M. Fourtou "est un bon technicien, qui connaît ses dossiers et fait le boulot", confie une habituée du siège social. Le hic > "Vivendi a besoin d'un électrochoc, la nomination d'un patron charismatique pourrait suffire à faire rebondir l'action", estime un bon connaisseur du groupe.
En attendant, "vu le niveau de l'action, un raider pourrait faire une jolie culbute en s'attaquant au groupe", assure un analyste. De fait, le capital est très éclaté et sans actionnaire de référence. Tous n'y croient pas, cependant : "Vivendi est présent dans de nombreux métiers régulés (télévision, télécommunications), où l'intervention étatique n'est pas à négliger. Cela ôte un statut de cible au groupe", estiment les analystes de Cheuvreux.
Chez Vivendi, on dit ne pas croire à ce type de menaces. Cependant, le conseil de surveillance, présidé par M. Fourtou et que Claude Bébéar quitte cette semaine, ausculte les mouvements du titre. Dans une lettre envoyée le 27 mars aux actionnaires, la direction fait preuve d'une étonnante transparence. Elle y pose carrément la question : "Faut-il garder le périmètre du groupe tel qu'il est > Faut-il vendre des activités ou séparer le groupe en deux, voire trois >" Même si elle s'emploie ensuite à démontrer que la holding garde tout son sens. "Des débats stratégiques sur le périmètre du groupe, il y en a régulièrement au conseil de surveillance", assure un proche de la direction.
C'est la montée au capital du Qatar qui inquiéterait surtout M. Fourtou et Henri Lachmann, les deux poids lourds du conseil, qui pilotent de facto le holding. Depuis le début de l'année, le fonds souverain de l'émirat a acheté pour environ 100 millions d'euros d'actions Vivendi, portant sa participation à 2 %.
Officiellement, Qatar Holding ne réclame pas de siège au conseil. Mais cette offensive intrigue. "Pourquoi les Qataris investissent-ils chez nous alors qu'ils sont en train de déshabiller Canal+ en raflant les droits de retransmission du foot en France >", s'interroge-t-on au sein de Vivendi.
Preuve que ça bouge, l'Autorité des marchés financiers a annoncé, le 12 avril, que la Société générale était devenue début avril le premier actionnaire de Vivendi, avec 7,65 % du capital. Or la banque n'a pas acquis ces actions pour elle, mais pour des clients dont l'identité fait débat (elle est revenue à 4,53 % depuis).
Selon plusieurs sources, c'est Vincent Bolloré qui se cacherait derrière ces échanges. Adepte des coups de Bourse, le milliardaire breton est entré au capital de Vivendi en 2011. Pas de manière hostile... mais sans être invité non plus. "C'est lui qui a demandé à venir et à être payé en actions", assure-t-on à la direction de Vivendi. En échange des chaînes de télévision Direct 8 et Direct Star, vendues à Canal+, M. Bolloré a reçu 1,3 % du capital de Vivendi.
Il a annoncé qu'il ne comptait pas en rester là et détiendrait déjà entre 2 % et 3 % du groupe. Selon certains, il aimerait monter jusqu'à 10 %, pour devenir le premier actionnaire. Il pourrait même grimper au capital sans bourse délier : "Il lui suffirait d'apporter Havas, qui pèse un peu moins de 2 milliards d'euros, à Vivendi", susurre un banquier.
Le corsaire breton va-t-il partir à l'assaut > Selon un proche du conseil, M. Lachmann et M. Fourtou se font fort, au nom de liens d'amitié qui remontent aux années 1980, de maîtriser l'impétueux tycoon. Un pari risqué. Antoine Bernheim, qui fut le mentor de M. Bolloré avant d'être brutalement congédié, en sait quelque chose...
Cécile Ducourtieux et Cédric Pietralunga
Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez Vivendi ?
par Hubisan_ , Paris, samedi 21 avril 2012, 10:14 (il y a 4606 jours) @ chris
faudrait il donner vivendi a bollore avant les elections> le prix le plus bas serait il le meilleur>
il semble bien que depuis des années que les petits porteurs sont les gogos des banques sur vivendi
cela ressemble au point d'orgue final
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Hubisan
Investisseur GARP : growth at reasonable price
Suite du feuilleton...
par chris, jeudi 26 avril 2012, 10:09 (il y a 4601 jours) @ Hubisan_
Vivendi : les rumeurs de scission sont infondées, selon le groupe
(Boursier.com) -- Une scission de Vivendi est-elle envisageable > Pour 'Bloomberg', la réponse est oui ! L'agence a obtenu des indiscrétions de l'inévitable "source proche du dossier", qui laissent penser que toutes les options sont sur la table pour tenter de redresser la valorisation du groupe. Parmi elles, la division du géant du divertissement en deux entités, avec d'un côté les jeux vidéos (Activision Blizzard) et les actifs médias comme Universal Music Group, et de l'autre les télécommunications (SFR) et la diffusion de contenus.
'La source' a précisé que les débats en étaient encore au stade préliminaire, et qu'un sommet de trois jours entre hauts dirigeants du groupe, programmé en juin, pourrait être l'occasion d'examiner les différentes options. D'autres scénarios pourraient également être envisagés dont la cession de tout ou partie de Canal Plus, dont Lagardère détient 20%.
A 13,33 Euros, le dossier ne capitalise plus que 16,6 Milliards d'Euros actuellement en Bourse, malgré un sursaut par rapport à ses récents plus bas (12,415 Euros, le 19 mars). Le titre valait deux fois et demi cela il y a 5 ans, sans même parler des niveaux atteints lors de la bulle internet sous l'ère Messier, quand le titre avait touché 141 Euros le 10 mars 2000. Paradoxalement, le groupe n'a pas profité des bonnes performances de sa branche jeux vidéo, de la bonne tenue de la musique ou du retournement de Canal Plus ces dernières années.
Plus récemment, le marché s'est surtout concentré sur les déboires de SFR avec l'arrivée de l'offre mobile de Free (Iliad), qui semble avoir happé le titre dans une spirale baissière (17% en 3 mois, malgré un rebond de 7% cette semaine). Le syndrome actuel du secteur des télécommunications (valorisation au plancher pour la "vieille garde" de l'industrie, malgré des résultats honorables et des rendements souvent copieux) n'épargne pas plus Vivendi que France Telecom ou Bouygues, mais semble en plus contaminer ses autres actifs.
Une étude de Morgan Stanley citée par Bloomberg montre que la somme des actifs de Vivendi ressort à environ 40 MdsE, auxquels s'ajoutent 12 MdsE de dette pour déterminer sa valeur d'entreprise. On est loin des 16,6 MdsE de capitalisation boursière. Lors de l'assemblée générale du groupe, le président Jean-Bernard Lévy a regretté la "décote de holding" colossale de son groupe et rappelé qu'il n'y avait "aucun tabou" en matière de remèdes.
Vivendi a cependant apporté un démenti "formel" aux "allégations" de Bloomberg, dans un communiqué diffusé dans la nuit. "Vivendi dément vigoureusement toutes les assertions de cette dépêche, qui sont infondées et d'ailleurs anonymes", écrit le groupe.