Le goodwill de Nexeya s'explique essentiellement par l'acquisition des groupes Isis et Teksan en 2007.

L'acquisition majeure (Isis), s'est faite sur la base raisonnable d'une fois le CA (marge d'exploitation de 8 %).

Nexeya procède chaque année à des tests de dépréciation de ses actifs.
La méthode retenue est très classiquement celle des flux de trésorerie futurs actualisés pour chaque UGT « Unité génératrice de trésorerie ».

Compte tenu de l'essor du groupe Nexeya depuis ces acquisitions, il semble logique qu'aucune dépréciation majeure du goodwill n'ait été réalisée.

Le goodwill représente plus de la moitié des fonds propres, mais cela reste acceptable pour un groupe d'ingénierie ayant une croissance externe soutenue et réussie pour l'instant.

Je m'interroge davantage lorsque que je vois cette situation dans le bilan de sociétés non rentables ayant fait des acquisitions à des prix disproportionnés.

» y' a un truc que je ne pige pas dans les comptes de nexeya et c'est nakama
» qui a mis le doigt dessus il y a quelques temps; pouquoi y a t'il autant de
» goodwill et malgré tout les fonds propres augmentent quand meme

Rien d'anormal à ce que les FPs augmentent... dès lors que la boite fait des profits et ne déprécie pas les survaleurs... le risque est que si les acquisitions se révèlent payés trop chers (en 2011, 2012 ou plus tard) alors le RN et les FPs seront amputés du montant des dépréciations cette année là... c'est juste un risque sur toutes les valeurs ayant de fortes survaleurs (disons au delà de 50% des FPs, Nexeya ayant par exemple 10€ de survaleurs pour 14€ de FPs par action).

Aussi, par prudence je me concentre volontiers sur le ratio (FPs-Survaleurs) / CB plutot que FPs/CB.

A part ça, Nexeya ne me parait pas très chère... mais ITL est encore moins chère que ce soit en termes de (FPs-Survaleurs) / CB.... de VE/CA'10.... ou de PER'10... et ses perspectives pour 2011 me semblent très bonnes, avec en prime un auto-contrôle 2-3 fois supérieur aux options en circulation (pas de dilution de ce coté là donc)

N.