GEA (Fromageux)

par pascal, jeudi 10 juin 2010, 13:24 (il y a 5284 jours)
édité par pascal, jeudi 10 juin 2010, 13:30

Je me permets de vous soumettre une petite société que j’aime bien pour ceux qui ne la connaissent pas ou peu. C’est une petite société qui a débuté en 1970. Elle a tracé sa route, ou plutôt son autoroute devrais-je dire. Et comme le chantait si bien le regretté Bashung :

Ma petite entreprise
connaît pas la crise
Epanouie elle exhibe
Des trésor satiné
Dorés à souhait…
Bien évidemment…à écouter sur une autoroute…:-D

Mais avant, un peu d’histoire sur l’aventure GEA, notamment sur l’exercice précédent pour mieux appréhender et mettre en perspective l’exercice 2009/2010.
Je me permets de vous faire part via un copier /coller d’une analyse de l’exercice 08/09 de GEA faite sur :
http://www.fb-bourse.com/2010/02/gea-analyse-resultats-annuels-2008-2009/

Code Isin : FR0000053035
Mnémonique : GEA
Cours extrêmes sur 6 mois : 23.83 / 43.00 euros
Nombres de titres en circulation : 1 200 000
Marché compartiment : C
Actionnariat de référence (source Bloomberg)
Serge ZASLAVOGLOU : 33.33%
CM-CIC Capital Privé : 4.98%
RICHELIEU FINANCE : 4.97%
AXA ROSENBERG : 0.25%
MEESCHAERT FCP : 0.17%

Un exercice 2008/2009 exceptionnel !

Présentation

Depuis sa création en 1970 et son introduction en bourse au second marché en 1994, GEA (Grenobloise d’Electronique et d’Automatismes) est devenu le leader français puis mondial de son secteur d’activité. L’entreprise est spécialisée dans la conception, la production et la commercialisation de systèmes électroniques et informatiques de perception et de contrôle de péages autoroutiers.
Son chiffre d’affaires (d’après le rapport annuel 2007/2008) se répartit dans 4 domaines :
-Systèmes de péage autoroutier et systèmes de péages pour parking : voies de sorties manuelles et automatiques, systèmes informatiques de gare et centraux, systèmes de péages dynamiques (télépéage…), bornes d’entrée et de sortie automatiques, caisses automatiques et manuelles de paiement…
-Badges
-Services de maintenance
-Divers : prestations de services
GEA est le premier fournisseur du marché français, ainsi huit sociétés françaises d’autoroutes sur neuf qui utilisent des équipements de sa fabrication. GEA revendique plus de 60% du parc installé sur le territoire français.
GEA dispose de plus de 8000 terminaux de péage en service à travers le monde et a vendu prés de 1.2 millions de badges de télépéage.
Dernières news
La société GEA, leader mondial de l’intégration et du développement des systèmes de péage a publié sur son exercice 2008/2009 un chiffre d’affaires de 53.69 millions d’euros et un résultat net s’établissant à 6.88 millions d’euros.

Analyse

Au niveau du chiffre d’affaires :
GEA a donc publié pour l’ensemble de son exercice 2008/2009, un chiffre d’affaires en forte hausse. La société grenobloise a réussi a faire bondir ses facturations de 25.23% à 53.69 millions d’euros contre 42.87 millions d’euros sur l’exercice précédent. Cette hausse significative du CA est le fruit entre autres des succès internationaux remportés, comme la mise en service de systèmes de péages, au Brésil, Mexique, Autriche et Chine, mais aussi de la poursuite de la fourniture et du renouvellement d’équipements de péage pour toutes les sociétés d’autoroutes françaises.
Sur l’exercice écoulé, le premier semestre a contribué plus fortement à la croissance des facturations du groupe + 35.9% pour 28.24 millions d’euros, tandis que le deuxième semestre n’a pas su maintenir ce rythme soutenu et n’a ainsi progressé que de « +15.2% » pour 25.45 millions d’euros, ce qui reste néanmoins une très bonne performance.
Au niveau de la ventilation du CA par zone géographique, on constate sur l’exercice 2008/2009 par comparaison à l’exercice précédent, une progression des ventes exports. Celles-ci ont représenté 25.91% de l’activité du groupe pour 14.36 millions d’euros contre 16.36% pour 6.88 millions d’euros sur l’exercice 2007/2008. Les ventes internationales ont ainsi plus que doublé avec 108.57% de croissance! Les facturations françaises diminuent mécaniquement face à la production export pour ne plus représenter que 74.09% de la production globale de GEA. Cependant le CA français progresse fortement de 16.67% à 41.07 millions euros contre 35.20 millions d’euros un an auparavant. L’exercice écoulé a donc tiré sa forte croissance annuelle en grande partie avec l’international. Phénomène réjouissant pour GEA qui n’a toujours eu qu’une faible part de son CA à l’export (généralement entre 10 et 15%). L’entreprise se mondialise, tout en continuant à croître sur son marché d’origine.
Concernant la répartition du CA par activité, le rapport financier au 30 septembre 2009 donne les indications suivantes : 94.13% du CA de l’entreprise est réalisé via l’activité « Péage et Parking » pour 52.18 millions d’euros, 5.80% pour la « Maintenance » à 3.21 millions d’euros et 0.67% « Divers, Prestations de services » pour 37K euros. La comparaison avec la répartition de l’activité lors de l’exercice 2007/2008 est difficile. En effet, le rapport financier 2008/2009 ne détaille pas la production réalisée par l’activité « Badge ». Celle-ci est pourtant l’un des relais de croissance de l’entreprise. Elle est, a prior, intégrée au sein de l’activité « Péage et Parking ».

Au niveau du résultat net :

La société grenobloise a dégagé sur l’exercice 2008/2009 un bénéfice net record. En effet, il s’agit de la meilleure performance réalisée par l’entreprise depuis son introduction en bourse en 1994. Le résultat net s’inscrit à 6.88 millions d’euros, multiplié par 2.78 par comparaison à l’exercice 2007/2008 ou celui-ci s’était établit à 2.47 millions d’euros. Le S1 a contribué pour 3.06 millions d’euros, le S2 pourtant plus faible en terme de facturations, a enregistré 3.82 millions de bénéfice net. La marge brute continue son évolution positive, prenant 5 points à 55.8% pour 29.96 millions d’euros contre 50.2% en 2007/2008 et 47.3% en 2006/2007! Le résultat d’exploitation qui permet de mesurer la performance intrinsèque de GEA se monte quant à lui, à 11.13 millions d’euros, contre 4.55 millions d’euros un an plutôt soit une progression de 144%. Le taux de marge opérationnel progresse de 10 points, en passant de 10.6% en 2007/2008 à 20.7% sur le dernier exercice! L’entreprise explique laconiquement cette progression fulgurante, comme lors des résultats semestriels 2008/2009. Cette progression du REX a été obtenue par une utilisation optimale de la structure de production intégrée de la société! Cependant, si l’utilisation optimale des capacités de production est une chose, la gestion rigoureuse des coûts reste véritablement un des points clés de GEA. Pour preuve, les charges d’exploitation s’établissent à 42.77 millions d’euros en hausse de 10.91% contre un CA en progression de 25.23%.

Perspectives

L’exercice 2008/2009 se termine superbement pour GEA. Le nouvel exercice qui a débuté le 30 septembre dernier, se présente sous des auspices favorables. En effet, le fabricant de systèmes de péages disposé à la clôture de l’exercice d’un carnet de commandes important de 64 millions d’euros, le plus haut niveau jamais atteint par l’entreprise. L’année précédente la direction émettait le même commentaire avec un carnet de commandes de 61 millions d’euros. Le record de GEA pourrait bien être dépassé sur le nouvel exercice. GEA a remporté plusieurs nouveaux contrats depuis la clôture de son exercice comptable. Ainsi, des commandes ont été reçues en provenance de France, Grande Bretagne, Tunisie et Russie. Le montant minimum négocié est de 20 millions d’euros, avec un maximum de 28 millions d’euros. Le montant maximum est, dans la plupart des contrats, atteint. Le carnet de commande s’élève ainsi aujourd’hui entre 84 et 92 millions d’euros.
Au-delà du carnet de commandes de l’entreprise, la direction entend poursuivre le développement de ses activités grâce à une innovation permanente de ses produits et par la qualité et la pérennité de ses services associés. GEA souhaite cependant mettre l’accent pour le nouvel exercice sur l’automatisation de la perception du péage. La société s’assurera la réussite de ses objectifs par la poursuite et l’intensification de ses investissements en recherche développement afin de renforcer son avance technologique. Finalement, la direction s’estime confiante dans les perspectives de GEA est proposera pour marquer cette confiance dans l’avenir, un dividende de 1.60 euro lors de la prochaine assemblée générale.

Fondamentaux

Sur la base du cours de clôture au 01/02/2010 de 40.2 euros, la capitalisation boursière de GEA s’établit à 48.24 millions d’euros. Celle-ci a progressé de 56% depuis la dernière analyse en juin dernier et de 257% depuis son point bas de mars 2009! GEA a aujourd’hui véritablement retrouvé la faveur des marchés. Voici les points clés de sa structure financière :
-Capitaux propres : ils représentent au 30/09/09 27.34 millions d’euros, soit 22.78 euros par action. Il s’agit du niveau de capitaux propres le plus élevé depuis la création de l’entreprise.
-Trésorerie : elle se monte à 29.65 millions d’euros au 30/09/09. Elle est composée de 29.47 millions d’euros de disponibilités et de 0.17 millions d’euros de VMP. Soit 24.70 euros par action.
-Endettement financier : Celui-ci reste quasi nul avec 3.5k euros d’emprunts et dettes financières.
-Le BNPA s’établit à 5.74 euros par action.
-Le rendement du dividende est sur la base du dernier cours de 3.98%
-Le PER sur la base du dernier cours se chiffre à 7.01

Avis

L’exercice 2008/2009 est à marquer d’une pierre blanche pour GEA. Il peut être qualifié d’exceptionnel. Mais il restera surtout comme l’exercice des records : Le chiffre d’affaires a passé pour la première fois, les 50 millions d’euros, le bénéfice net a touché des sommets jamais atteints, les capitaux propres et le carnet de commandes sont à leur plus haut niveau depuis la création de l’entreprise. Bref, les actionnaires de GEA peuvent se réjouir. L’avenir s’annonce avec confiance et positivisme. Les ratios de valorisation actuels ne sont pas excessifs compte tenu de la très belle santé financière de la société. Pourtant, les challenges pour l’exercice 2009/2010 sont là. L’entreprise grenobloise arrivera-t-elle à faire mieux que l’exercice écoulé. Toute la question est là. La tendance du T1 permettra d’y voir plus claire. Un CA en déclin pénaliserait le cours de bourse, et l’objectif de cours serait ramené à 35 euros. A l’inverse, une confirmation de la tendance 2008/2009 serait plus qu’encourageante, dans un tel cas l’objectif s’établirait à 52 euros. A court terme, aucune tendance ne se dégage, la hausse du titre sur janvier ayant été importante (+23%). Nous restons donc neutre avec un objectif de cours à 40 euros.
FB

Aujourd’hui qu’en est-il pour l’exercice 2009/2010, notamment pour le 1er semestre >

Résultats semestriels 2009/2010
En millions d’euros 31/03/2010 31/03/2009
Production 31,33 28,24
Marge Brute 17,10 14,49
Résultat d’exploitation 7,08 5,11
Résultat net 4,55 3,06

Au cours du premier semestre de l’exercice 2009/2010 (arrêté au 31/03/10), la société GEA, leader mondial de l’intégration et du développement des systèmes informatiques et électroniques de perception de péage, a réalisé une production de 31,33 M€.

La marge brute poursuit sa progression sous l’effet des investissements techniques et commerciaux antérieurs et de la progression de la production.

Le résultat d’exploitation progresse également grâce à l’utilisation optimale de l’outil de production intégré de l’entreprise.

L’indépendance financière qui en résulte permettra à l’entreprise d’accentuer à court et moyen terme les investissements en recherche et développement ainsi que les investissements commerciaux nécessaires dans le cadre de son activité.

Faits marquants :

En France, la société a poursuivi la fourniture et le renouvellement d’équipements de péage pour toutes les sociétés d’autoroutes.
Par ailleurs, dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, GEA a développé un partenariat actif avec ses principaux clients pour l’étude et le déploiement du Télépéage Sans Arrêt (TSA) afin de réduire les émissions de CO2.
Ce nouveau système permet dès à présent aux usagers (véhicules légers et poids lourds) de pouvoir passer à une vitesse de 30 km/h au lieu de marquer un arrêt et de redémarrer au péage.

A l’international le premier semestre a été marqué par de nombreux succès commerciaux.
GEA a, notamment, remporté le contrat pour l’équipement de l’autoroute M’Saken-Sfax en Tunisie et a été choisi par le Groupe Bouygues pour la réalisation du système de péage des tunnels de Newcastle en Grande Bretagne.
La société a également obtenu la confiance du Groupe EGIS (filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations) pour la fourniture des équipements de péage des autoroutes A2 et A4 en Pologne.
Enfin GEA a signé un premier contrat en Russie pour la mise à péage du périphérique de Saint Petersbourg.

Au 31 mars 2010 le carnet de commandes, exporté à hauteur de 39%, s’élevait à 70 M€

A priori, GEA s’oriente vers un exercice record au regard des résultats du 1er semestre et je ne vois pas de nuages à l’horizon sur l’autoroute des vacances. A suivre…

GEA

par Cha @, jeudi 10 juin 2010, 14:17 (il y a 5284 jours) @ pascal

» Je me permets de vous soumettre une petite société que j’aime bien pour
» ceux qui ne la connaissent pas ou peu.

Merci Pascal, ça me fait plaisir de te lire et de retrouver un autre fondamentaliste. Je connais un peu GEA, je crois qu'on en avait déjà parlé. Ton analyse me tente, je vais regarder de plus près et j'en achèterai peut-être.

As-tu rencontré Pierre récemment > Ou Barthos, ou Thierry >

Dès que j'ai le temps, j'ouvre un chapitre sur Vinci qui mérite quand même qu'on ne l'abandonne pas tout à fait. 16% de baisse depuis qu'on a vendu, ça fait beaucoup pour une société quand même défensive et peu sensible aux taux de change.

--
Merci Léo !
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GEA

par pascal, jeudi 10 juin 2010, 16:07 (il y a 5284 jours) @ Cha

» » Je me permets de vous soumettre une petite société que j’aime bien
» pour
» » ceux qui ne la connaissent pas ou peu.

»
» Merci Pascal, ça me fait plaisir de te lire et de retrouver un autre
» fondamentaliste. Je connais un peu GEA, je crois qu'on en avait déjà parlé.
» Ton analyse me tente, je vais regarder de plus près et j'en achèterai
» peut-être.
»
» As-tu rencontré Pierre récemment > Ou Barthos, ou Thierry >

Ah...je vais t'appeler Mme Irma !:-D Je viens à l'instant voir Pierre intervenir sur GEA. Pour ce qui est de Barthos et Thierry, non plus de nouvelles.
»
» Dès que j'ai le temps, j'ouvre un chapitre sur Vinci qui mérite quand même
» qu'on ne l'abandonne pas tout à fait. 16% de baisse depuis qu'on a vendu,
» ça fait beaucoup pour une société quand même défensive et peu sensible aux
» taux de change.

Oui j'attends la suite avec impatience... Effectivement de l'ordre de 16% de baisse depuis ma vente.

Ceci dit, je crains quelques procès pour ne pas dire une flopée...sans être alarmiste, il y aurait plus de 4.000 salariés qui sont exposés chaque année aux émanations de bitume", et la décision du Tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS)pourrait obliger les multinationales des travaux publics à dépenser des milliards d'indemnisation.

GEA

par Cha @, jeudi 10 juin 2010, 21:00 (il y a 5284 jours) @ pascal

» Je me permets de vous soumettre une petite société que j’aime bien pour
» ceux qui ne la connaissent pas ou peu.

J'ai juste regardé le graphique, AMHA il est urgent d'attendre une probable consolidation, on est à 7% du plus haut depuis plus de 10 ans. On doit avoir un bon point d'entrée autour de 39€.

Ca me laisse un peu de temps pour voir ça plus en détail.

Je suis passée sur le forum avec l'intention de faire un coucou à Pierre, mais il était en discussion plutôt houleuse et j'ai préféré m'abstenir.

--
Merci Léo !
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GEA

par pascal, vendredi 11 juin 2010, 11:32 (il y a 5283 jours) @ Cha

» J'ai juste regardé le graphique, AMHA il est urgent d'attendre une
» probable consolidation, on est à 7% du plus haut depuis plus de 10 ans. On
» doit avoir un bon point d'entrée autour de 39€.
»
» Ca me laisse un peu de temps pour voir ça plus en détail.

Bonjour Catherine,

Je ne suis pas un connaisseur en graphes...mais ce que je peux dire c'est qu'il y a peu elle "traînait" vers 35...maintenant que le S1 est publié et sa Sous valorisation manifeste, me laisse penser qu'elle aura une tendance à grimper...mais rien n'est certain;-)

GEA

par pascal, vendredi 11 juin 2010, 14:13 (il y a 5283 jours) @ pascal

» » J'ai juste regardé le graphique, AMHA il est urgent d'attendre une
» » probable consolidation, on est à 7% du plus haut depuis plus de 10 ans.
» On
» » doit avoir un bon point d'entrée autour de 39€.
» »
» » Ca me laisse un peu de temps pour voir ça plus en détail.
»
» Bonjour Catherine,
»
» Je ne suis pas un connaisseur en graphes...mais ce que je peux dire c'est
» qu'il y a peu elle "traînait" vers 35...maintenant que le S1 est publié et
» sa Sous valorisation manifeste, me laisse penser qu'elle aura une tendance
» à grimper...mais rien n'est certain;-)

Ah oui Catherine ! une chose importante à laquelle tu es sensible...

- GEA = 0€ de dette à plus d'un an
- Une trésorerie pléthorique de 31 272M€ au 31/03/2010

Graphique et bilan de GEA

par Cha @, vendredi 11 juin 2010, 19:23 (il y a 5283 jours) @ pascal

» » Je ne suis pas un connaisseur en graphes...

Moi non plus, mais je m'y mets un peu. Même sans graphique, une petite consolidation est toujours probable après une belle hausse, même justifiée.

»
» Ah oui Catherine ! une chose importante à laquelle tu es sensible...
»
» - GEA = 0€ de dette à plus d'un an
» - Une trésorerie pléthorique de 31 272M€ au 31/03/2010

Certes, c'est la première chose que je regarde en général. Sauf erreur, la trésorerie représente donc 63% de la capitalisation boursière, c'est effectivement très bien.

La dette brute et la trésorerie c'est une chose, mais il faut toujours regarder aussi le BFR, les investissements en cours et à venir, la nature et la qualité des actifs et surtout des goodwills.

J'ai copié ton post précédent qui va me servir de base de départ en l'actualisant avec les derniers RS. Le problème est que je n'ai pas trop de temps à y consacrer, mais j'espère avoir des éléments suffisants d'ici lundi matin. Je les posterai ici.

--
Merci Léo !
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Mon analyse (résumée) sur GEA

par Cha @, lundi 14 juin 2010, 11:30 (il y a 5280 jours) @ pascal

Désolée Pascal, je ne te suivrai pas sur ce titre qui ne m'inspire pas après analyse sommaire, bien que je soie apparemment à contre courant.
L'activité semble porteuse, les résultats annuels et semestriels sont excellents, la carnet de commandes plein, le bilan exemplaire et la valorisation très faible.

Mais :

1/ Sauf erreur, c'est une société en commandite, il n'y a donc pas d'espoir ou de risque (question de point de vue !) d'OPA. 55% environ du capital est dans le public, mais par le jeu des droits de vote double l'actionnariat de référence (fondateurs et dirigeants) a les pleins pouvoirs et ne suit pas de règle précise. Par exemple le montant du dividende correspond à un taux de distribution variable (de plus de 42% à 27% cette année).

2/ Le nombre de titres est resté constant depuis des années et l'endettement est nul. Pas la moindre AK, elle ne distribue pas de stocks options, n'a pas de PEE, c'est au point qu'on peut se demander ce qu'elle est venue faire en bourse.

3/ Les comptes sont publiés selon les anciennes normes, avec le flou que ça comporte et ils n'ont pas l'air de vouloir changer. Il y a par exemple un engagement hors bilan qui se monte en septembre à 16 M€ (5 M€ de plus qu'en 2009), caution bancaire dont j'ignore absolument d'où ça vient. Je n'ai pas trouvé trace dans les comptes du montant total du BFR (juste sa variation) non plus.

4/ C'est surtout celui là qui me fait renoncer :
Entre 2005 et 2006 les résultats n'ont cessé de baisser pour aboutir à une perte annuelle plus que conséquente qui avait fait l'objet d'un profit warning 3 semaines seulement avant la publication des résultats. Cette année là, le dividende a été supprimé.
La raison de ces pertes était le montant des charges d'exploitation sur un nouveau contrat (APRR) et le renouvellement de matériel sur des contrats pluriannuels dont les bénéfices étaient attendus à échéance de 3 à 5 ans.
Effectivement les résultats ont progressé fortement à partir de 2009 et ça continue, l'information était donc exacte.
Seulement ça veut dire que :
A: l'essentiel des charges d'exploitation ayant été comptabilisées par avance, les marges réelles sont bien moins flatteuses que les derniers comptes ne le laissent croire.
B: Le même problème peut se reproduire à tout moment pour un nouveau contrat, un renouvellement de matériel ou une évolution technologique. Habituellement l'annonce par une société d'une commande ou d'un contrat est une nouvelle positive, dans le cas précis ça pourrait être le prélude à une nouvelle année de pertes.

Je n'aime pas les dettes excessives et surtout chroniques, mais pas davantage les sociétés qui refusent systématiquement un endettement limité en montant et dans le temps et préfèrent comme GEA être leur propre banque au détriment de leurs actionnaires, et surtout sans préavis.
Souviens-toi de CFF, bien avant cette fusion désastreuse avec Penauille, qui avait contracté des prêts importants pour réaliser les investissements qui s'imposaient et qui s'était rapidement désendetté dès que les bénéfices sont arrivés. Cette façon d'agir était bien plus saine et efficace dans une situation similaire.

GEA est sans aucun doute un bon investissement à moyen terme, les bénéfices et les marges devraient croître encore pendant un an ou deux. Mais le risque d'avoir des pertes imprévisibles me semble suffisant pour me tenir à l'écart dans mon optique habituelle de placement long terme. C'est probablement la raison de la sous-évaluation du titre et de la faiblesse des volumes.

--
Merci Léo !
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Mon analyse (résumée) sur GEA

par pascal alias indy, lundi 14 juin 2010, 16:58 (il y a 5280 jours) @ Cha

» Désolée Pascal, je ne te suivrai pas sur ce titre qui ne m'inspire pas
» après analyse sommaire, bien que je soie apparemment à contre courant.
» L'activité semble porteuse, les résultats annuels et semestriels sont
» excellents, la carnet de commandes plein, le bilan exemplaire et la
» valorisation très faible.
»
Je vais essayer d'apporter quelques réponses ou plutôt réflexions bonnes ou pas aux divers points que tu soulèves...
» Mais :
»
» 1/ Sauf erreur, c'est une société en commandite, il n'y a donc pas
» d'espoir ou de risque (question de point de vue !) d'OPA. 55% environ du
» capital est dans le public, mais par le jeu des droits de vote double
» l'actionnariat de référence (fondateurs et dirigeants) a les pleins
» pouvoirs
et ne suit pas de règle précise. Par exemple le montant du
» dividende correspond à un taux de distribution variable (de plus de 42% à
» 27% cette année).

Oui Catherine, le taux de distribution est variable selon les projets qui sont en places et le mode de financement...On peut partir de l'hypothèse qu'il préférent investir dans des projets avec un retour de rentabilité économique performant, donc bon pour les actionnaires à terme
»
» 2/ Le nombre de titres est resté constant depuis des années et
» l'endettement est nul. Pas la moindre AK, elle ne distribue pas de stocks
» options, n'a pas de PEE, c'est au point qu'on peut se demander ce
» qu'elle est venue faire en bourse.


Exacte, je me pose aussi la question...
»
» 3/ Les comptes sont publiés selon les anciennes normes, avec le flou que
» ça comporte et ils n'ont pas l'air de vouloir changer. Il y a par exemple
» un engagement hors bilan qui se monte en septembre à 16 M€ (5 M€ de
» plus qu'en 2009), caution bancaire dont j'ignore absolument d'où ça vient.
» Je n'ai pas trouvé trace dans les comptes du montant total du BFR (juste sa
» variation) non plus.

Les normes comptables

Je me permets de relativiser tes propos sur ce sujet. A savoir concernant les nouvelles normes IFRS. L'origine de cette nouvelle norme avait pour objectif d'harnomiser les normes comptables des différents pays afin que l’interprétation des données comptables et financières soient plus faciles. D'où la mise en place de normes comptables internationales (IAS/IFRS) (International Accounting Standards/International Financial Reporting Standards).Est ce aujourd'hui nettement plus clair >:-)

En ce qui concerne GEA sur ce plan, ils jouent la transparence, a savoir : dans le rapport annuel financier du 30 septembre 2009 (point 7, page 4) il est stipulé que la société n’est pas soumise à l’obligation de produire des comptes aux normes IFRS, a mis en place certaines méthodes préférentielles du règlement CRC 99-03 tansposables à l’activité de GEA en vue de se rapprocher des normes comptables internationales.
Par ailleurs, il a été mis en application depuis l’exercice 05/06 les règlements du comité de la réglementation comptable CRC 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs et d’autre part, le CRC 2002-10 relatif à la définition de l’amortissement et à la dépréciation d’actifs

Le hors bilan

Effectivement, ce sont des engagements donnés au titre de cautions bancaires pour bonne fin de gestion de chantier ou retenue de garantie…rien de très bizarre a priori (augmentation des contrats)

»
» 4/ C'est surtout celui là qui me fait renoncer :
» Entre 2005 et 2006 les résultats n'ont cessé de baisser pour aboutir à
» une perte annuelle plus que conséquente
qui avait fait l'objet d'un
» profit warning 3 semaines seulement avant la publication des résultats.
» Cette année là, le dividende a été supprimé.
» La raison de ces pertes était le montant des charges d'exploitation sur un
» nouveau contrat (APRR) et le renouvellement de matériel sur des contrats
» pluriannuels dont les bénéfices étaient attendus à échéance de 3 à 5 ans.
» Effectivement les résultats ont progressé fortement à partir de 2009 et ça
» continue, l'information était donc exacte.
» Seulement ça veut dire que :
» A: l'essentiel des charges d'exploitation ayant été comptabilisées
» par avance, les marges réelles sont bien moins flatteuses que les derniers
» comptes ne le laissent croire.

Rhôôôô...;-) concernant les contrats pluriannuels comme tu le soulignes Catherine, GEA a passé les charges par avance sur cet exercice 05/06. Cependant, ils auraient pu faire l’inverse ou du moins les lisser et les résultats de l’exercice 05/06 aurait été nettement meilleurs… Ils ont opté pour cette option et aujourd’hui récoltent pleinement l’effort passé sur les exercices précédents… Question de stratégie...
je constate et ça n'engage que moi...que l'exercice 08/09 et déjà le 1er semestre 09/10 donnent la pleine mesure de ce choix...et sauf événements économiques (on ne peut jurer de rien) l'exercice suivant s'annonce sous les meilleurs augures;-)

» B: Le même problème peut se reproduire à tout moment pour un nouveau
» contrat, un renouvellement de matériel ou une évolution technologique.
» Habituellement l'annonce par une société d'une commande ou d'un contrat est
» une nouvelle positive, dans le cas précis ça pourrait être le prélude à une
» nouvelle année de pertes.

Je ne suis pas en accord avec toi dans la mesure ou tu fais en quelque sorte un procès d’intention (aux niveaux des charges) en spéculant sur leurs manières d’appréhender de nouveaux contrats… Attendons…le contexte est autre.

»
» Je n'aime pas les dettes excessives et surtout chroniques, mais pas
» davantage les sociétés qui refusent systématiquement un endettement limité
» en montant et dans le temps et préfèrent comme GEA être leur propre banque
» au détriment de leurs actionnaires, et surtout sans préavis.

C'est vrai, mais là encore c'est un choix de la part de GEA.
la priorité donnée à l'autofinancement peut se traduire par une politique de distribution de dividende peu importante ce qui risque de déplaire aux actionnaires et de ne pas favoriser la hausse du titre. Les actionnaires attendent un retour sur investissement important des fonds placés dans l'entreprise, y compris lorsque ce financement est issu de l'entreprise elle-même.

Mais sûr on peut faire de l'affichage, je m'explique.
Chaque modalité de financement a donc des avantages et des inconvénients. La stratégie suivie par l'entreprise sera donc fonction d'une comparaison entre ces différentes possibilités en tenant compte parfois d'intérêts particuliers (refus d'ouvrir le capital pour une entreprise familiale).

le recours à l'emprunt se traduit par une hausse des frais financier ce qui a pour conséquence de réduire le résultat futur de l'entreprise d'un montant égal au coût de remboursement de l'emprunt et ce pour une durée égale à l'échéance de l'emprunt.

Par ailleurs, l’effet de levier amplifie les bénéfices mais aussi les pertes dans les entreprises plus ou moins endettées, selon que le taux de rentabilité économique est supérieur ou inférieur au taux du financement par emprunt.
Logiquement et lorsque la rentabilité économique est faible, l’entreprise doit opter pour un financement propre.
Inversement, lorsque la rentabilité économique est forte, l’entreprise peut opter pour un financement par endettement.

Toutefois, il ne faut pas oublier qu’un taux d’endettement plus ou moins élevé dans la structure financière d’une entreprise, accroît son risque économique en cas de récession de son activité par le fait du poids des frais financiers, et aussi son risque financier par la perte de son indépendance vis-à-vis de ses créanciers

Il faut cependant éviter de confondre la rentabilité financière mesurée de cette manière (rapport du bénéfice aux fonds propres) et ce qu’exigent les actionnaires, les pourvoyeurs de fonds ou les créanciers (tous ceux qui sont en situation de financer des projets). Le taux de rentabilité économique, le taux de rentabilité financière, le coût réel du financement sont obtenus, mesurés de façon comptable et ils relèvent de l’analyse et du contrôle financiers, ils ne relèvent pas de l’analyse financière qui doit prendre en compte les deux paramètres fondamentaux que sont le risque et la valorisation.
L’effet de levier permet de connaître l’origine d’une bonne rentabilité des capitaux propres qui provient de la rentabilité de l’actif économique et/ou de la pure construction financière qu’est l’effet de levier. C’est son seul intérêt.
Dans la durée, seule une bonne rentabilité économique est le gage d’un niveau de rentabilité des capitaux propres satisfaisant. L’effet de levier ne crée pas de valeur. S’il peut augmenter la rentabilité des capitaux propres, il augmente leur risque en proportion de l’excédent de profit obtenu puisque l’endettement accroît le risque de défaillance en cas de retournement de la conjoncture ou d’erreur dans les anticipations des profits futurs. Nous avons vu récemment la réaction des banques face à la nouvelle conjoncture...:-(


» Souviens-toi de CFF, bien avant cette fusion désastreuse avec Penauille,
» qui avait contracté des prêts importants pour réaliser les investissements
» qui s'imposaient et qui s'était rapidement désendetté dès que les bénéfices
» sont arrivés. Cette façon d'agir était bien plus saine et efficace dans une
» situation similaire.

Oui je me souviens, et on connait la suite des événements...ils sont saignés à blanc aujourd'hui...:-(
»
» GEA est sans aucun doute un bon investissement à moyen terme, les
» bénéfices et les marges devraient croître encore pendant un an ou deux.
» Mais le risque d'avoir des pertes imprévisibles me semble suffisant pour me
» tenir à l'écart dans mon optique habituelle de placement long terme. C'est
» probablement la raison de la sous-évaluation du titre et de la faiblesse
» des volumes.

Mon analyse (résumée) sur GEA

par pascal, lundi 14 juin 2010, 17:56 (il y a 5280 jours) @ pascal alias indy

» » GEA est sans aucun doute un bon investissement à moyen terme, les
» » bénéfices et les marges devraient croître encore pendant un an ou deux.
» » Mais le risque d'avoir des pertes imprévisibles me semble suffisant pour
» me
» » tenir à l'écart dans mon optique habituelle de placement long terme.
» C'est
» » probablement la raison de la sous-évaluation du titre et de la
» faiblesse
» » des volumes.

Pourrait-on présager d'un signe de confiance lorsque le Président du directoir Alexis de la famille Zaslavoglou propriétaire de GEA investit >

le 3 juin 59 845€
le 7 juin 71 080€
le 8 juin 16 273€

Pour l'instant total de 147 198€, certes ce n'est pas le bout du monde...mais néanmoins un signe...:-D

Source AMF

Pour ce qui est de la faiblesse des volumes, c'est une récurrence sur ce titre...quoique en augmentation
Puis il y a :
CM-CIC Capital Privé5,12% et KBL Richelieu Gestion 4,97%

Mon analyse (résumée) sur GEA

par fabrice fl1317 @, lundi 14 juin 2010, 20:57 (il y a 5280 jours) @ pascal

» Pourrait-on présager d'un signe de confiance lorsque le Président du
» directoir Alexis de la famille Zaslavoglou propriétaire de GEA investit >
»
» le 3 juin 59 845€
» le 7 juin 71 080€
» le 8 juin 16 273€
»
» Pour l'instant total de 147 198€, certes ce n'est pas le bout du
» monde...mais néanmoins un signe...:-D
»
» Source AMF


Grigori ZASLAVOGLOU, Directeur Général

http://www.amf-france.org/inetbdif/viewdoc/affiche.aspx>id=57162&txtsch=
3 juin 59 805,59 €

http://www.amf-france.org/inetbdif/viewdoc/affiche.aspx>id=57163&txtsch=
7 juin 71 080,29 €

http://www.amf-france.org/inetbdif/viewdoc/affiche.aspx>id=57164&txtsch=
8 juin 16 313,06 €

Mon analyse (résumée) sur GEA

par fabrice fl1317 @, lundi 14 juin 2010, 21:04 (il y a 5280 jours) @ fabrice fl1317

bizarre, les mêmes sommes, pourtant il y a bien eu 6 déclarations mais pas par les mêmes personnes >...échange hors marché >

Mon analyse (résumée) sur GEA

par Cha @, mardi 15 juin 2010, 20:45 (il y a 5279 jours) @ fabrice fl1317

» bizarre, les mêmes sommes, pourtant il y a bien eu 6 déclarations mais pas
» par les mêmes personnes >...échange hors marché >

Bonjour Fabrice, les 6 communiqués de la même date sont :

03/06/2010 Alexis ZASLAVOGLOU acquisition 59.845,57 cours : 39,977
07/06/2010 Alexis ZASLAVOGLOU " 71.080,29 cours : 39,577
08/06/2010 Alexis ZASLAVOGLOU " 16.273,08 cours : 39,983

03/06/2010 Alexis ZASLAVOGLOU acquisition 59.805,59 cours : 39,977
07/06/2010 Grigori ZASLAVOGLOU " 71.080,29 cours : 39,577
08/06/2010 Grigori ZASLAVOGLOU " 16.273,08 cours : 39,983

C'est donc tout simplement que les 3 premieres déclarations étaient fausses (manque d'habitude >:-) ) sur la somme pour le premier, le nom pour les 2 suivants.

Ce sont bien des titres achetés sur le marché, il suffit de regarder les volumes pour les 3 dates, qui sont nettement supérieurs au nombre de titres acquis par les dirigeants.

Il faut aussi reconnaître qu'ils sont à l'abri de tout délit d'initiés, ayant acheté 2 jours après le très joli gap du 1er juin suite à la publication des résultats.

--
Merci Léo !
[image]

Mon analyse (résumée) sur GEA

par Cha @, mardi 15 juin 2010, 21:21 (il y a 5279 jours) @ pascal alias indy

J'adore discuter avec toi !

Sauf que tu imagines que cette analyse faite en 48 heures était forcément incomplète même si elle était (et est toujours !) suffisante pour que je renonce sans aller plus loin.

Je passe les points sur lesquels on est d'accord (structure de la société, taux de distribution, intérêt discutable de leur présence en bourse) et je vais répondre partiellement au reste. Partiellement parce que je n'ai pas toutes les données nécessairs et pas le temps de les chercher maintenant. Quand je ne sais pas, je le dirai.



»
» Les normes comptables

......Est ce aujourd'hui nettement plus clair >:-)

Ca n'a jamais été obscur, je sais tout ça. Je ne peux que te recommander la saine lecture de
http://www.focusifrs.com/menu_gauche/normes_et_interpretations/application_des_normes_i...

Amuse-toi bien :-D

Je sais aussi pour avoir pas mal ramé sur certains comptes et bilans ces dernières années, que l'application de ces normes a parfois révélé nombre d'anomalies .......
Très curieusement, GEA applique à la lettre certaines directives de ces normes, comme le détail des provisions pour retraite (IAS 26) ou leur couverture de change (IAS 39), y compris dans ce dernier cas la prise en compte pour la juste valeur.

» dans le rapport annuel financier du 30 septembre 2009 (point 7, page 4) il
» est stipulé que la société n’est pas soumise à l’obligation de produire des
» comptes aux normes IFRS

Oui, j'ai lu et je cherche encore pourquoi. En principe, l'application de ces normes est obligatoire dans l'UE depuis le 1er janvier 2005, sauf pour les entreprises de taille modeste (ce n'est pas le cas &avec un CA supérieur à, 10 M€) ou les petites filiales au sein d'un groupe qui lui y est soumis.
Si tu as la réponse, je sous tout ouïes ;-)

GEA a mis en place certaines méthodes préférentielles
» du règlement CRC 99-03 tansposables à l’activité de GEA en vue de se
» rapprocher des normes comptables internationales.
» Par ailleurs, il a été mis en application depuis l’exercice 05/06 les
» règlements du comité de la réglementation comptable CRC 2004-06 relatif à
» la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs et d’autre
» part, le CRC 2002-10 relatif à la définition de l’amortissement et à la
» dépréciation d’actifs

En termes clairs ça doit donner quoi > Tous les actifs sont inscrits au bilan pour la valeur d'achat si j'ai bien lu. Bien sûr il y a des amortissements (pas vus en détail) mais je n'ai pas vu de dépréciation d'actifs.

» Le hors bilan
» Effectivement, ce sont des engagements donnés au titre de cautions
» bancaires
pour bonne fin de gestion de chantier ou retenue de
» garantie…rien de très bizarre a priori (augmentation des contrats)

Mais enfin, donnés à qui et pourqoi puisqu'ils s'auto financent intégralement >>>>>>>>>>>>>>

Pascal, je m'arrête là pour ce soir, la suite mérite une discussion argumentée et je n'ai plus le temps.
Bonne soirée.

--
Merci Léo !
[image]

Péages urbains et GEA

par pascal, jeudi 17 juin 2010, 12:00 (il y a 5277 jours) @ Cha

» J'adore discuter avec toi !

Moi aussi...cela me permet d'apprendre...Tout comme toi, j'ai peu de temps en ce moment...et je reviendrais plus tard avec plaisir sur notre échange précédent...

Sans transition, un article sur le péage urbain... Je ne discuterai pas de l'opportunité d'une telle mesure, même à titre expérimentale...:-( mais si, l'expérimentation donnait satisfaction...j'imagine le marché pour GEA éventuellement...


Les péages urbains ont reçu un feu vert des sénateurs et députés réunis hier pour examiner la centaine d’articles du projet de loi Grenelle II.

La disposition permettant la mise en place d’une expérimentation de péage urbain dans les grandes villes françaises a été adoptée par dix parlementaires sur les quatorze que comptait la commission mixte paritaire.

A l’origine de ce texte, Louis Nègre, sénateur UMP des Alpes-Maritimes et rapporteur de la loi Grenelle II, se félicite de cette victoire, tout en insistant sur le « gros travail d’explication qui doit être fait pour accompagner cette mesure », très impopulaire auprès des automobilistes.


S’appuyant sur l’expérience de plusieurs grandes villes européennes (Stockholm, Oslo, Milan ou Londres) qui ont mis en place des péages pour accéder au centre, Louis Nègre met en avant une diminution sensible des embouteillages et de la pollution atmosphérique.

« Le péage diminue de 15% à 20% les particules atmosphériques dans les zones concernées. Or, on estime, chaque année, à 30000 le nombre de morts prématurés directement imputables à la pollution. »

L’autre point positif, selon l’initiateur de la mesure, est la création d’une nouvelle source de financement pour les transports publics. « Il n’est pas question que cet argent aille renflouer la Sécurité sociale ou le budget de l’Etat, insiste Louis Nègre. Le produit des péages doit aller au développement des transports publics. »

Reste maintenant à convaincre les maires, majoritairement très réticents à l’installation d’un péage urbain, à l’image de Bertrand Delanoë. Le maire de la capitale a déjà fait connaître son opposition à l’idée de « faire payer les automobilistes… pour qu’ils puissent rentrer dans Paris » (lire notre édition d’hier).

Le ministre des Transports, Dominique Bussereau, ne s’y est pas trompé. S’il qualifie le vote de cet amendement de « bonne nouvelle », il s’empresse d’ajouter que « c’est maintenant aux élus d’en faire bon usage ».

Mon analyse (résumée) sur GEA

par pascal alias indy, mercredi 23 juin 2010, 14:17 (il y a 5271 jours) @ Cha

Coucou Cha,

Lol...je ne t'imaginais pas comme chat...:-D ;-)

brièvement pour répondre à quelques interrogations ci-dessous et pour clarifier ces points... j'ai contacté GEA via Gregori ZASS

» » dans le rapport annuel financier du 30 septembre 2009 (point 7, page 4)
» il
» » est stipulé que la société n’est pas soumise à l’obligation de produire
» des
» » comptes aux normes IFRS
»
» Oui, j'ai lu et je cherche encore pourquoi. En principe, l'application de
» ces normes est obligatoire dans l'UE depuis le 1er janvier 2005, sauf pour
» les entreprises de taille modeste (ce n'est pas le cas &avec un CA
» supérieur à, 10 M€) ou les petites filiales au sein d'un groupe qui lui y
» est soumis.
» Si tu as la réponse, je sous tout ouïes ;-)

Le réponse à ce sujet est la suivante :

Nous n’avons aucune filiale et de ce fait nous ne réalisons pas de comptes consolidés. Nous ne sommes ainsi pas soumis à l’obligation d’appliquer les normes IFRS.

» » Le hors bilan
» » Effectivement, ce sont des engagements donnés au titre de cautions
» » bancaires
pour bonne fin de gestion de chantier ou retenue de
» » garantie…rien de très bizarre a priori (augmentation des contrats)
»
» Mais enfin, donnés à qui et pourqoi puisqu'ils s'auto financent
» intégralement >>>>>>>>>>>>>>

Concernant les cautions bancaires il s’agit, comme indiqué, non pas de financement mais de cautions bancaires de bonne fin ou de caution de retenue de garantie émises par nos banques pour notre compte en faveur de nos clients. Ces cautions bancaires sont imposés par les dispositions des contrats que nous signons afin de garantir le respect par GEA de ses obligations vis-à-vis de ses clients.

Les cautions de bonnes fin couvrent le respect de nos obligations jusqu’à la réception provisoire et les cautions de retenue de garantie couvrent le respect de nos obligations jusqu’à la fin de la période de garantie.


Bon j'espère que tu seras satisfaite...ah, ah, ah, ah

GEA

par dani1112 @, 75017 Paris, mercredi 23 juin 2010, 21:30 (il y a 5271 jours) @ pascal alias indy

Franchement, je trouve la façon de procéder de cette société assez douteuse.
Dans le doute, je préfère m'anbstenir.

Amicalement.

--
D A N I E L

[image]

GEA

par pascal alias indy, jeudi 24 juin 2010, 14:20 (il y a 5270 jours) @ dani1112

» Franchement, je trouve la façon de procéder de cette société assez
» douteuse.
» Dans le doute, je préfère m'anbstenir.
»
» Amicalement.

Bonjour Daniel,

Euh...je veux bien ! Mais lorsque tu affirmes "je trouve la façon de procéder de cette société assez douteuse" Il faut quand même étayer cette affirmation, sinon cela reste gratuit. Personnellement, je ne vois pas en quoi>>>
Si tu fais référence aux nouvelles normes comptables IFRS, personnellement je peux comprendre le choix de GEA sur ce sujet, sachant qu'aujourd'hui les bilans en la matière ne sont pas spécialement unanime voire même très critiques...Par ailleurs, le coût de ces nouvelles normes n'est pas gratuit pour une société...

Exemple synthètique :

La crise financière qui touche actuellement les économies mondiales a conduit à d'importants critiques contre les normes IFRS notamment de la part du PDG d'AIG et de Dexia ou encore d'AXA. Ces derniers estiment que l'application de la norme « IFRS 7 » sur l'évaluation des actifs financiers à la juste valeur (fair-value) serait à l'origine des importantes dépréciations constatées par les sociétés menacées de faillite.

De nombreux enquêtes montrent que les actifs des sociétés reflètent la valeur vénale de leurs actifs (la juste valeur ou la fair value) au moment du bilan trimestriel ou annuel et plus leur valeur d'achat. Ils sont donc fortement surévalués par rapport à la valeur prise en compte précédemment dans les normes comptables, ce qui influence le cours de bourse à la hausse et offre des possibilités de financement améliorées (meilleure garantie du bilan de la société).

Pour les sociétés de « l'économie réelle », les sociétés industrielles dont les actifs sont immobiliers ou industriels et peu liquide, cela ne change pas grande chose et les comptes de ces sociétés en norme IFRS reflètent mieux leur vrai valeur. Pour les sociétés du système bancaire et financier par contre, cela veut dire qu'à chaque clôture de comptes et résultat trimestriel, la valeur des actifs financiers va refléter leurs variations à la hausse ou à la baisse durant le trimestre et affecter leurs résultats.

Dans les périodes "normales" durant lesquelles la bourse est relativement stable, ça ne change pas grande chose. Par contre dans les périodes de crise comme nous connaissons actuellement cela rend les bilans et résultats extraordinairement volatils. En particulier lorsque ces actifs sont constitués de prêts ou actifs à risque (on dit désormais toxiques) qui sont devenus invendables et donc sans valeur vénale immédiate.

D'autre part, selon la norme IAS 39, les actifs financiers s'évaluent à la juste valeur dans le cas où ils sont "disponibles à la vente" ou "détenus pour la vente". C'est à la fin de chaque période qu'il sont ainsi évalués sur les bases du marché financier et la variation de juste valeur qui en découle est inscrite directement en capitaux propres (actifs disponibles à la vente) ou au compte de résultat (actifs destinés à la vente). Si seule la seconde catégorie de variations modifies les performances de l'entité (son résultat), toutes deux ont un impact direct ou indirect sur les capitaux propres. Or ceux-ci déterminent le seuil d'endettement acceptable et le niveau de risque de l'entité. Ils conditionnent également le volume des prêts à la clientèle.

Tant que les cours montent, les résultats s'améliorent et les capitaux propres s'accroissent. Le titre s'apprécie sur le marché et l'entité peut s'endetter sans changer son degré de solvabilité pour accroître encore ses activités de prêts.
Mais, lorsque les cours chutent, une perte de juste valeur (très importante actuellement) est à inclure dans le résultat (actifs destinés à la vente) et apparaît une forte réduction des capitaux propres. L'entité est alors surendettée et elle dépasse les seuils normaux pour ses prêts qu'elle doit ainsi réduire.


Dans une comptabilité de coûts historiques où le principe de prudence est prioritaire, les variations de juste valeur ne sont comptabilisées que lorsqu'ils sont réalisés. Entre-temps, les actifs restent au bilan à leur coût d'achat. Si aucun gain n'est comptabilisé pendant la hausse des marchés, il n'y a pas non plus à constater de pertes (sinon de beaucoup plus faibles) ni de réduction des capitaux propres.

Le même phénomène comptable peut aussi concerner les immeubles de rapport, puisque l'IAS 40 laisse le choix entre la méthode du coût et celle de la juste valeur avec inscription des variations en capitaux propres. Avec la baisse actuelle de ce secteur, la douche comptable est encore bien froide, même si elle n'est pas la cause principale de l'écroulement du marché.

Ceci dit, je ne dis pas d'investir sur cette société, c'est juste un échange...pour ma part, elle me donne entièrement satisfaction depuis deux ans...donc une certaine confiance en GEA au regard de certains éléments...mais je reste d'une prudence de "sioux" et il ne faut jurer de rien;-)

Amicalement

GEA

par Cha @, mercredi 07 juillet 2010, 21:35 (il y a 5257 jours) @ pascal alias indy

» Ceci dit, je ne dis pas d'investir sur cette société, c'est juste un
» échange...pour ma part, elle me donne entièrement satisfaction depuis deux
» ans...donc une certaine confiance en GEA au regard de certains
» éléments...mais je reste d'une prudence de "sioux" et il ne faut jurer de
» rien;-)
»
Le fait est que le parcours est remarquable, tant mieux pour toi.
C'est rare, mais je n'arrive pas à dire clairement ce qui me chiffonne dans leur méthode. En fait, c'est que les actionnaires soient aussi les banquiers avec les dividendes annulés, mais avec la différence que les banquiers peuvent refuser un prêt ou exiger un taux d'intérêt, alors que les actionnaires n'ont pas eu le choix, et pour autant que j'ai lu n'ont été prévenus que quelques jours avant la publication des pertes.
Bien sûr en bourse la valorisation sur le long terme est importante, mais l'actionnaire individuel est de plus en plus de court terme et n'attendra pas les bénéfices qui arriveront dans 3 ou 5 ans.
Je me répète sans doute, mais je me souviens de CFF si attrayante, et sans préavis l'annonce de la fusion avec Penauille avec suspension de cours à la clé. J'avais vendu avant parce que je trouvais le cours un peu haut, le bol ! Je ne veux pas prendre le risque d'une situation similaire.
Mais belle hausse, c'est vrai !

--
Merci Léo !
[image]

GEA

par pascal, jeudi 20 janvier 2011, 14:12 (il y a 5060 jours) @ pascal

»
» A priori, GEA s’oriente vers un exercice record au regard des résultats du
» 1er semestre et je ne vois pas de nuages à l’horizon sur l’autoroute des
» vacances. A suivre…

Il n'y a pas eu de nuage sur l'autoroute des vacances pour la saison 2009/2010:-D
A priori, la saison 2010/2011 s'annonce sous les meilleurs augures...

GEA
Résultats annuels 2009/2010
En millions d’euros 30/09/2010 30/09/2009
Production 67,16 53,69
Marge Brute 36,23 29,96
Résultat d’exploitation 14,39 11,13
Résultat net 8,71 6,88

Le Conseil de Surveillance réuni le 19 janvier 2011 a examiné les comptes annuels de l’exercice clos le 30/09/2010 arrêtés par le Directoire. Les procédures d’audit ont été effectuées par le commissaire aux comptes et le rapport d’audit relatif à la certification des comptes est en cours d’émission.

Au cours de l’exercice 2009/2010, la société GEA a réalisé une production de 67,16 M€.

La marge brute poursuit sa progression observée depuis 2007 grâce aux investissements techniques et commerciaux engagés et à la croissance exceptionnelle du niveau d’activité.

Le résultat d’exploitation s’améliore pour sa part grâce à l’utilisation optimale de la structure de production intégrée de l’entreprise.

Le résultat net ressort à 8,71 M€ et vient renforcer une structure financière saine caractérisée par 34 M€ de fonds propres, une trésorerie nette de 31,5 M€ et une absence d’endettement.

Cette indépendance financière permettra à l’entreprise de poursuivre ses investissements en recherche et développement afin de renforcer son avance technologique et de réaliser également les investissements commerciaux indispensables dans le cadre de son activité.

Faits marquants :

En France, GEA a poursuivi la fourniture et le renouvellement d’équipements de péage pour la quasi-totalité des sociétés d’autoroutes.

L’entreprise a également obtenu à nouveau la confiance des sociétés AREA (Autoroutes Rhône-Alpes), ASF (Autoroutes du Sud de la France), COFIROUTE et ESCOTA (Autoroutes de l’Esterel et de la Côte d’Azur) pour la livraison d’équipements automatiques de péage. Ces nouvelles commandes sont le résultat de l’expertise reconnue de GEA en matière d’automatisation.

Par ailleurs, GEA a développé un partenariat actif avec ses principaux clients pour l’étude et le déploiement du Télépéage Sans Arrêt (TSA) afin de réduire les émissions de CO2 dans le cadre du Grenelle de l’Environnement.
Ce nouveau système permet aux usagers (véhicules légers et poids lourds) de pouvoir passer à une vitesse de 30 km/h au lieu de marquer un arrêt et de redémarrer au péage.
GEA a déjà obtenu plusieurs commandes significatives dans le cadre de ce partenariat.

A l’international, l’exercice a été marqué par de nombreux succès commerciaux.
L’entreprise a ainsi signé plusieurs contrats en Chine, en Asie du Sud-Est et au Brésil.

GEA a également remporté le contrat pour l’équipement de l’autoroute M’Saken-Sfax en Tunisie ainsi que plusieurs contrats en Croatie.

En Grande Bretagne le Groupe Bouygues a retenu GEA pour la réalisation du système de péage des tunnels de Newcastle.

La société a également obtenu la confiance du Groupe EGIS (filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations) pour la fourniture des équipements de péage des autoroutes A2 et A4 en Pologne.

Enfin, l’entreprise a signé un premier contrat en Russie pour la mise à péage du périphérique de Saint Petersbourg.

Au 30 septembre 2010 le carnet de commandes, exporté à hauteur de 36 %, s’élevait à 74 M€.

Le Directoire, avec l’accord du Conseil de Surveillance, proposera à l’assemblée générale qui se tiendra fin mars 2011 le versement d’un dividende de 2 € net par action.

Code ISIN : FR 00000 53035

Une analyse de Yann Aufret

par jpa @, jeudi 03 novembre 2011, 11:51 (il y a 4773 jours) @ pascal

GEA: S1 2011-12 CA en légère baisse, RN en légère hausse

par jpa @, vendredi 01 juin 2012, 10:46 (il y a 4562 jours) @ pascal

Et carnet bien garni, même si en ayant pris les grands axes, j'ai pu constater des renouvellements majeurs d'équipements qui n'ont pas vocation à se reproduire continuellement!

http://www.actusnews.com/communique.php>ID=ACTUS-0-28088

Résultats semestriels 2011/2012
En millions d’euros 31/03/2012 31/03/2011
Production 36,33 37,19
Marge Brute 19,54 20,48
Résultat d’exploitation 8,16 8,28
Résultat net 5,36 5,20

Le Conseil de Surveillance réuni le 31 mai 2012 a examiné les comptes semestriels arrêtés au 31 mars 2012 par le Directoire.

Au cours du premier semestre, GEA a réalisé une production de 36,33 M€.

Grâce à une bonne maîtrise de ses coûts l’entreprise, qui réalise la conception et la fabrication de l’ensemble de ses équipements de péage en France, a pu améliorer son taux de marge d’exploitation.

Le résultat net s’établit à 5,36 M€ et vient renforcer l’indépendance financière de la société caractérisée par 43,6 M€ de fonds propres, une trésorerie nette de 40,5 M€ et une absence totale d’endettement.

GEA est ainsi à même d’accentuer son avance commerciale et technologique en ayant les moyens de réaliser ses investissements stratégiques.

Faits marquants :

A l’exportation de nombreux succès commerciaux ont été remportés, notamment au Maroc où la société a été retenue par la société des Autoroutes Du Maroc pour la fourniture des équipements de péage de l’autoroute Berrechid-Beni Mellal et du contournement de Casablanca.

Plusieurs contrats ont également été signés en Chine, aux Philippines et en Croatie.

En France, GEA a poursuivi la fourniture et le renouvellement d’équipements de péage pour la quasi-totalité des sociétés d’autoroutes.

Toujours à la pointe du progrès dans le domaine des technologies d’automatisation du péage, la société a continué à déployer avec succès au cours du premier semestre le nouveau système de Télépéage Sans Arrêt (TSA) 30 Km/h sur les réseaux des sociétés AREA (Groupe EIFFAGE), ASF, COFIROUTE, ESCOTA (Groupe VINCI) et SANEF (Groupe ABERTIS).

Par ailleurs, après avoir mis en service en 2011 ses premiers systèmes de télépéage Free-Flow 130 Km/h, GEA a été retenue par THALES pour la fourniture des balises de télépéage dans le cadre du projet ECOTAXE poids lourds.

Le premier semestre a également été marqué par la signature de plusieurs autres contrats.

La société SANEF (Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France) a ainsi choisi GEA pour la fourniture de ses systèmes automatiques de classification de véhicules.

Un marché pluriannuel a été par ailleurs signé avec ASF (Autoroutes du Sud de la France) pour la fourniture et le déploiement de modules monétiques en vue de l’adaptation du système de péage à la norme internationale EMV de lecture des cartes à puce.

Pour leur part, les sociétés COFIROUTE et ESCOTA (Société des Autoroutes de l’Esterel et de la Côte d’Azur) ont renouvelé leur confiance à GEA au travers de la signature de nouveaux contrats pour la fourniture d’équipements automatiques.

L’entreprise a par ailleurs remporté auprès de la société ATLANDES et du Groupe EGIS PROJECTS l’appel d’offres pour la fourniture des équipements de péage de la section autoroutière Salles-Saint Geours de Maremne (autoroute A63).

Enfin il convient de signaler que GEA a été retenue par la société des Aéroports De Lyon (ADL) pour l’équipement de la totalité de ses parkings de Saint Exupéry (15 000 places).

Au 31 mars 2012 le carnet de commandes, exporté à hauteur de 29 %, s’élevait à un niveau record de plus de 75 M€.

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