La leçon d'économie: (Securibourse)
posté par dmbb sur un forum bourso
Ça se passe dans un village qui
vit du tourisme, sauf qu'à cause de la crise il n'y
a plus de touristes. Tout le monde emprunte à tout le monde
pour survivre. Plusieurs mois passent, misérables. Arrive
enfin un touriste qui prend une chambre. Il la paie avec un
billet de 100$. Le touriste n'est pas plutôt monté à
sa chambre que l'hôtelier court porter le billet chez
le boucher, à qui il doit justement cent dollars. Le
boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui
l'approvisionne en viande. Le paysan, à son tour, se
dépêche d'aller payer sa dette à la fille à laquelle
il doit quelques passes. La fille boucle la boucle en se
rendant à l'hôtel pour rembourser l'hôtelier
qu'elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à
l'heure. Comme elle dépose le billet de 100$ sur le
comptoir, le touriste, qui venait dire à l'hôtelier
qu'il n'aimait pas sa chambre et n'en voulait
plus, ramasse son billet et
disparaît.Rien n'a été dépensé, ni
gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne dans le
village n'a de dettes. N'est-ce pas ainsi qu'on
est en train de résoudre la crise
mondiale>
La leçon d'économie:
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simpliste mais illogique.
car dans le cas de cette histoire, chaque protagoniste présente le bilan suivant:
-au passif: une dette d'un montant X dont la valeur reste constante
-à l'actif: une créance d'un montant X qui ne se déprécie pas et n'oblige pas à des provisions.
En vérité, dans l'économie réelle, les dettes restent mais les créances (et/ou on peut assimiler en sus des actifs plus longs) sont survalorisées et doivent être dépréciées. Il reste à la fin des fonds propres négatifs qu'il faut renflouer, et cela avec une monnaie stable et représentative.
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Graham
La leçon d'économie:
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» simpliste mais illogique.
» car dans le cas de cette histoire, chaque protagoniste présente le bilan
» suivant:
» -au passif: une dette d'un montant X dont la valeur reste constante
» -à l'actif: une créance d'un montant X qui ne se déprécie pas et n'oblige
» pas à des provisions.
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» En vérité, dans l'économie réelle, les dettes restent mais les créances
» (et/ou on peut assimiler en sus des actifs plus longs) sont survalorisées
» et doivent être dépréciées. Il reste à la fin des fonds propres négatifs
» qu'il faut renflouer, et cela avec une monnaie stable et représentative.
C'est l'histoire de La Dame de Condé retravaillée. Ungrand classique
Graham, il ne fallait pas
prendre ce post au premier degré
Exact Vansnick, sauf que le billet est faux dans La dame de Condé, ce qui est encore plus savoureux.
à ma honte ...
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A ma honte, j'ignorai, signe de mon inculture. Mais l'inculture présente quelques vertus. Elle oblige à raisonner quelquefois, même mal; mais elle y oblige.
S'il fallait en tirer une leçon hâtive, on reconnaîtrait la monnaie de singe d'avant la crise et qui contente tout le monde quelque temps jusqu'à ce que chacun se rende compte qu'il est le dindon de la farce. Après, on connait la suite: les discours communs s'en font désormais les relais quotidiens.
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Graham