non pas haine mais prévention (Jeu The Bull)

par Graham , samedi 09 mai 2009, 19:53 (il y a 5681 jours) @ Nakama
édité par Graham, samedi 09 mai 2009, 19:58

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De ma part, ce n'est pas de la haine mais de la prévention.

Il y a eu effectivement de la virulence dans un premier billet que j'ai asséné à l'encontre de Nakama il y a plus de deux ans. La raison de ce billet était mon exaspération d'entendre Nakama n'écouter jamais personne et se croire autoriser à donner des leçons de collégiens à qui passait malencontreusement alentour en donnant un avis différent à celui qu'il cherchait à imposer. Ceci concerne mon rapport à la personne.

Quant à mon rapport à la méthode, je continue à croire qu'une partie du succès de sa méthode tient à sa publicité, parce que beaucoup la suivent et, ce faisant, entretiennent un mouvement sur des titres quelquefois illiquides. Ceci me parait pernicieux.

Si depuis je persévère, ce n'est pas haine, mais comme je le dis plus haut prévention. J'ai montré quelquefois qu'il était dangereux de suivre Nakama et que souvent ses suiveurs étaient désavantagés et perdants en raison de l'illiquidité des titres sur lesquels opère Nakama. Je ne définis pas l'illiquidité comme l'impossibilité de vendre quelques titres. Je dis qu'un titre est illiquide dès lors que l'action dans le même sens d'une centaine d'agents modestes autoréalisent un phénomènes sans plus de raisons fondamentales. Dans ce genre de situation, il y a toujours pour quelques gagnants de nombreux perdants. Voilà où je situe une part importante du succès de Nakama, non dans une capacité hors norme mais dans sa faculté à entrainer derrière lui une quantité suffisante d'acteurs qui infléchissent l'orientation d'un cours. Peut-être, suis-je mytho, qui sait> En tous les cas, il est indéniable que j'ai un défaut qui est l'envers d'une qualité: l'obstination têtue. Je ne cède jamais quand je sais avoir raison et moins encore face à l'adversité.

Si aujourd'hui je m'obstine, quelques uns penseront à tort, c'est aussi en raison du comportement de Nakama. J'ai répondu un jour à un ministre qui me causait bien du tort: "le roseau ploie mais ne rompt pas, il n'y a que les chênes que l'on abât" reprenant à mon compte avec succès les paroles de Pascal et le titre d'un livre de Malraux. Je crois que ces reprises me caractérisent bien. Je continuerai donc à l'occasion quand il me plaira et quand je le jugerai opportun. Toutefois, comme il est vrai que toute cette histoire est regrettable et puérile, je n'userai plus de la diatribe, je me contenterai de faire quelques observations suggestives. Libre à Nakama ensuite d'ignorer ces observations ou d'y répondre, mais en prenant soin de répondre à l'argumentation et non de la détourner en évoquant une haine qui n'existe que dans son esprit et qui permet d'éluder le plus souvent le principal de la discussion.

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Graham