Résultats semestriels INFE (Securibourse)

par sirmick, vendredi 17 octobre 2008, 22:37 (il y a 5886 jours)

Résultats semestriels INFE

par caque, vendredi 17 octobre 2008, 23:23 (il y a 5886 jours) @ sirmick

Merci.
J'ai du INFE en portefeuille.
On devrait donc avoir un PER 5 à 6 cette année.
40 me de tréso pour une CB de 65 me, alors qu'elle était de 50 me fin 2007
A surveiller
pas de perspectives chiffrées pour 2009
pas d'endettement LT

Bien évidemment pour moi hors de question de vendre à ce cours.
Cordialement.

Résultats semestriels INFE

par Hubisan_ @, Paris, samedi 18 octobre 2008, 01:52 (il y a 5886 jours) @ caque

J'ai aussi du INFE en portefeuille.

Je note que le RN de la promotion immobiliere est de seulement 0.1 Me pour 12.9 Me de CA au premier semestre contre 0.3 Me pour 5.4Me de CA en 2007.

Comme le CA a beaucoup augmenté et comme le premier semestre etait le pic du prix de vente de l'immobilier et comme la direction de INFE est satisfaite de cette activité j'ai l'impression que les benefices de cette activité vont ailleurs que dans les comptes de INFE.

Je garde aussi, bien sur.

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Hubisan
Investisseur GARP : growth at reasonable price

ma ligne principale

par Graham ⌂ @, samedi 18 octobre 2008, 11:23 (il y a 5885 jours) @ sirmick

C'est la ligne principale de mon portefeuille à près de 14% du tout.
Comme dit Sirmick, très bien gérée, il suffit d'observer dans le temps ses marges remarquables pour le BTP, liées à un souci de privilégier les marges aux volumes d'affaires, ainsi que la concéde la direction.
L'utilisation parcimonieuse du cash, à bon escient - pour lors par rachat d'actions depuis quelques années à des cours complètement dépréciés et par rachat de quelques petites structures - me plait beaucoup. Je n'ai aucun doute que cet excédent de trésorerie sera bien utile plus tard et permettra encore plus un fort développement de la société.
La baisse, me semble-t-il, provisoire de la trésorrie est due surtout à une augmentation des créances clients. Or, habituellement, la société a une gestion rigoureuse de son besoin en fond de roulement, j'en conjecture que le cash remontera en trésorerie.
J'observe depuis 2-3 ans une nette amélioration de la communication. La multiplication par 4 du nombre d'actions me parait viser l'augmentation de la liquidité du titre. Le président est bientôt en age de passer la main. Ces trois éléments me font penser que la société souhaite être mieux reconnue du marché pour une raison que j'ignore. On peut penser à la cession de la société ou encore un appel au marché quand des contrats PPP importants seront en passe d'être signés. Ces éléments me font penser que la société ne sera plus si longtemps que cela oubliée de tous, par défaut d'illiquidité. Quand le point de l'illiquidité sera oté, il n'y a aucun doute pour moi que le titre plus que doublera. En effet, soustraits la trésorerie et les actifs immobiliers (terrains et immeubles), la société n'est même pas valorisée une fois le rex attendu ou 2 fois un rex que 'lon supposera pour l'année prochaine divisé par moitié. Déflation ou pas, ce titre ne présente aucun risque à moyen et long terme pour un potentiel de revalorisation assez considérable.

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Graham

ma ligne principale

par Hubisan_ @, Paris, samedi 18 octobre 2008, 11:36 (il y a 5885 jours) @ Graham

INFE j'ai pensé aussi que cette société reviendrait vers le marché pour financer des projets PPP et fare levier sur des fonds en bourse

Il n'en a rien été.

Ils ont fait de l'immobilier qui apparemment ne rapporte pas bcp a INFE mais sans doute a d'autres SCI

Les faits sont des annulations d'action et de capital donc la tendance est a la reprise de toute la valeur par le majoritaire

La societe a les moyens de racheter tous ses minoritaires, si ils se laissent faire sur le cours de bourse

Je garde mes INFE, une ligne marginale, qui sont une valeur sure mais je suis moins optimiste que il y a 2 ans sur le retour de INFE en bourse, et la probabilité d'un retrait me semble augmenter ce qui est plutot negatif

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Hubisan
Investisseur GARP : growth at reasonable price

ma ligne principale

par Graham ⌂ @, samedi 18 octobre 2008, 11:42 (il y a 5885 jours) @ Hubisan_

Comment expliquer la communication financière améliorée alors >

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Graham

ma ligne principale

par forza1, vendredi 28 novembre 2008, 12:54 (il y a 5844 jours) @ Graham

Bonjour

Je viens d'aller voir pourquoi le titre est en résa baisse aujourd'hui : le CO achat est vide hormis un petit achat ATP et il y a un ordre supérieur de vente ATP en face ...

Et pourtant on est pas en début de mois !

Dommage que ces belles valeurs soient si illiquides...

J'en ai d'autres dans le même cas : TESSI en particulier, CNIM, GASCOGNE.

ma ligne principale

par ayrton14, vendredi 28 novembre 2008, 13:11 (il y a 5844 jours) @ forza1

» Bonjour
»
» Je viens d'aller voir pourquoi le titre est en résa baisse aujourd'hui :
» le CO achat est vide hormis un petit achat ATP et il y a un ordre supérieur
» de vente ATP en face ...
»
» Et pourtant on est pas en début de mois !
»
» Dommage que ces belles valeurs soient si illiquides...
»
» J'en ai d'autres dans le même cas : TESSI en particulier, CNIM, GASCOGNE.


en fait la dernière qu'elle a coté ( officiellement avec 101 titres ), en réalité il y a eu 1 titre.
Je m'explique , le vendeur met 101 titres à la vente atp et place 100 à l'HA atp , dans le but de faire chuter le cours.
la même technique a été utilisé aujourd'hui , à part qu'un 2 ème ordre de vente est apparu.

je crois qu'il faudra attendre 1 ou 2 ans pour pouvoir sortir de la valeur.
On peut considérer CIFE comme une valeur non cotée.

Illiquidité: un avantage pr l'investisseur particulier

par Graham ⌂ @, vendredi 28 novembre 2008, 13:51 (il y a 5844 jours) @ Graham
édité par Graham, vendredi 28 novembre 2008, 14:05

Il n'est pas dommage que ces titres ( Infe, Tessi ou autres smalls caps délaissées et aux valorisations extrêmenent basses) soient actuellement parfaitement illiquides. Au contraire, pour l'investisseur particulier, ce pourrait être un immense avantage à moyen terme en contrepartie d'un insigne désavantage à court terme. Je m'explique. De tels titres sont déjà habituellement boudés et peu recherchés par les fonds spécialisés. Dans le contexte actuel, ils ne le sont plus du tout, voire même ils sont vendus par ces mêmes fonds contraints à la liquidité suite aux rachats de leurs parts. D'où des décotes formidables. Il est faux de dire que les bigs caps sont aux mêmes prix que beaucoup de smalls caps. Dans le cap de Infe, par exemple, la société est valorisée moins de 2 fois le résultat d'exploitation envisageable ces trois prochaines années. Dans le cas de Tessi, la société est valorisée 3 à 4 fois le résultat d'exploitation alors que son risque de fléchissement des résultats est faible et modéré. On peut citer quantité de smalls caps rentables et peu risquées dans ce cas. Aussi, pour prix de l'illiquidité nous avons des décotes extrêmes. Dirai-je que tout investisseur raisonnable de moyen à long terme s'en fout de l'illiquidité. Il n'a pas à subir les contraintes des fonds, notamment concernant la liquidité, si et seulement si il n'est pas contraint de vendre. Mais, l'investisseur n'est jamais contraint de vendre. Ou il est contraint et limité par le temps, auquel cas il spécule. Dès lors, il lui suffit de se persuader de l'aberration passagère des valorisations pour être rasséréné et ne pas s'inquiétér des cotations aberrantes. En fait, à un terme supérieur à cinq ans et passé la crise actuelle et le tarissement sur les marchés des liquidités, ces sociétés délaissées pour des raisons purement techniques verront leur valorisation exploser avec le retour sur le marché des flux monétaires. L'illiquidité est un avantage insigne pour l'investisseur particulier. Encore faut-il avoir un horizon d'investissement assez long et s'accomoder de l'absurdité des cotations. Il ne s'agit donc jamais que d'un problème de perspective. Que voit-on et jusqu'où voit-on>
Je rajouterai encore un point important concernant Infe. Quand une vente conséquente d'actions a lieu sur le titre, l'acquéreur est presque toujours la société qui quelques mois après annule ces actions acquises. Or, dans le cas précis d'une société extrêmement décotée, quoi de mieux que des annulations d'actions rachetées à des prix très bas. Rien, même pas le versement d'un fort dividende. Je suis content du choix de la société, persuadé qu'à moyen terme, cette tactique me rapportera plus qu'aucune autre n'aurait pu faire. Mais, c'est vrai pendant ce temps le cours se traîne. Bien heureusement, on s'en contrefout. Ce qui importe, c'est ce que vaudra la société au terme de son horizon d'investissement, pas la dernière cotation du jour.

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Graham

Illiquidité: un avantage pr l'investisseur particulier

par ayrton14, vendredi 28 novembre 2008, 16:02 (il y a 5844 jours) @ Graham

annuler les actions achetées par la société , c'est jeter l'argent par les fenêtres.C'est une destruction de valeur.

destruction de valeur ???

par Graham ⌂ @, vendredi 28 novembre 2008, 16:48 (il y a 5844 jours) @ ayrton14

» annuler les actions achetées par la société , c'est jeter l'argent par les
» fenêtres.C'est une destruction de valeur.

A priori simpliste, avec un pareil raisonnement on concluerait que verser des dividendes est aussi jeter l'argent par les fenêtres et serait aussi une destruction de valeur. Cela ne dérange pourtant personne.
On peut imaginer les capitaux propres d'une société comme une sorte de créance perpétuelle de celle-ci envers ses actionnaires, dont la valeur et l'intérêt seraient variables et dépendants de la prospérité future de l'entreprise. Si l'entreprise n'a pas besoin de capitaux à moyen terme pour financer sa croissance, il n'y a aucun intérêt à conserver l'excédent de trésorerie. Cet argent dort et n'est pas productif. Il ne finance pas l'Economie et ne sert à rien qu'à gonfler les bas de laine. Conserver sa trésorerie serait inefficient économiquement. Trois cas sont alors possibles:
-verser un dividende conséquent qui repartirait dans le cycle économique et servirait mieux à d'autres fins.
-rembourser une partie du capital social en restituant une partie de la valeur nominale de l'action: ce cas possible n'est presque plus fait en pratique.
-annuler une fraction du capital par rachat d'actions. Cette action reviendrait à annuler une partie de la créance perpétuelle n'ayant plus d'utilité économique.
Les cas 1 et 2 ont un même effet sur la valorisation des actions. La différence résidant dans le traitement fiscal différent.
Le versement d'un dividende est le plus usuel. Toutefois, dans les cas exceptionnels d'une sous-valorisation manifeste, il est plus rationnel d'annuler les actions que de verser un dividende. Le bénéfice par action à long terme en est accru. Certes la maximisation du profit pour l'actionnaire se fait au détriment du développement de l'entreprise. Mais financer une nouvelle activité qui serait moins rentable que la moyenne de l'entreprise est une aberration économique. Le capitalisme vise la maximisation des profits des possédants. En tant qu'actionnaire, nous visons ce but. Mélanger les objectifs n'est pas efficient. Dire qu'annuler des actions est à priori et systématqiuement une destruction de valeur est une erreur comme le serait celle de financer une activité non ou moins rentable, du moins capitalistiquement

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Graham

Illiquidité: un avantage pr l'investisseur particulier

par forza1, vendredi 28 novembre 2008, 16:54 (il y a 5844 jours) @ ayrton14

» annuler les actions achetées par la société , c'est jeter l'argent par les
» fenêtres.C'est une destruction de valeur.

Je suis également en désaccord avec toi Graham sur le rachat des titres pour les annuler. A ce compte-là autant retirer la société de la cote immédiatement. La question fondamentale est : pourquoi ces titres illiquides sont encore en Bourse > Pourquoi payer la cotation, les frais financiers, la communication financière, etc... pour rien >

l'avantage n'apparaît plus aujourd'hui

par Graham ⌂ @, vendredi 28 novembre 2008, 18:28 (il y a 5844 jours) @ forza1

Il ne s'agit pas aujourd'hui d'un avantage. Il s'est agi dans le passé d'un avantage. Et cette situation pourrait être avantageuse à nouveau dans le futur. En attendant, le dirigeant et actionnaire majoritaire depuis plusieurs années fait racheter les actions par la société. Ce faisant, comme l'action est depuis longtemps extrêment décotée, il augmente le mieux qu'il pourrait - la société étant très décotée - son BPA et aussi la valeur théorique de sa participation. Je me vois dans le même intérêt que l'actionnaire majoritaire. Quand celui-ci décidera de passer la main, les circonstances changeront et la société devrait être plus justement valorisée. Je parie ainsi et mon risque en attendant économiquement est faible, sinon l'illiquidité qui ne me permet pas de sortir à n'importe quel moment. Mais, je suis patient et pour lors rien ne justifie que je sorte.

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Graham

l'avantage n'apparaît plus aujourd'hui

par bimbo @, lundi 01 décembre 2008, 07:15 (il y a 5842 jours) @ Graham

» Il ne s'agit pas aujourd'hui d'un avantage. Il s'est agi dans le passé d'un
» avantage. Et cette situation pourrait être avantageuse à nouveau dans le
» futur. En attendant, le dirigeant et actionnaire majoritaire depuis
» plusieurs années fait racheter les actions par la société. Ce faisant,
» comme l'action est depuis longtemps extrêment décotée, il augmente le mieux
» qu'il pourrait - la société étant très décotée - son BPA et aussi la valeur
» théorique de sa participation. Je me vois dans le même intérêt que
» l'actionnaire majoritaire. Quand celui-ci décidera de passer la main, les
» circonstances changeront et la société devrait être plus justement
» valorisée. Je parie ainsi et mon risque en attendant économiquement est
» faible, sinon l'illiquidité qui ne me permet pas de sortir à n'importe quel
» moment. Mais, je suis patient et pour lors rien ne justifie que je sorte.

Je ne connais cette société que parce que je vous fréquente, les smalleux, et bien évidemment pas en profondeur comme "On The Hill". Je ne vais jamais dans les profondeurs de la connaissance d'un titre, je pars de l'idée que c'est vain, que ça demande trop d'effort, et que c'est souvent décevant (je l'ai fait parfois avec des résultats décevants). Je préfère me cantonner à quelques points de contrôme simple.

- la liquidité. Rien que pour cela, je fuis ce genre de titre. Même quand le marché small était au mieux, ce genre de titre cote vraiment peu. Sauf à être milliardaire et faire de la bourse pour tuer l'ennui, il y a mieux à faire qu'acheter ce genre de titre.

- le parcours connu du titre. Même au cours actuel, c'est une des actions qui a déjà fait le plus gros de sa hausse (situation long terme). Il faudrait que je développe, mais j'ai pas le temps. En gros, et même si le marché redémarre demain, il y a d'autres priorités qu'INFE. Potentiel de hausse limité.

En fait je me demande bien ce que font des titres comme INFE sur le marché...

relativité du défaut d'illiquidité

par Graham ⌂ @, lundi 01 décembre 2008, 13:57 (il y a 5841 jours) @ bimbo

» - le parcours connu du titre. Même au cours actuel, c'est une des actions qui a déjà fait le plus gros de sa hausse (situation long terme).
Il est clair qu'il pourrait en être ainsi dès lors que l'on se fonde sur l'évolution du cours du titre ces dernières années. Rien, en effet, ne permet de présumer qu'il en soit différemment dans l'avenir. L'essentiel de la hausse, malgré la décote, pourrait bien être déjà derrière nous. Parmi les facteurs techniques qui valident ce scénario, il y a:
-l'illiquidité générale actuelle sur les petites valeurs qui est probablement amené à durer quelques années, ce qui ne fait que rajouter à l'illiquidité "structurelle" du titre
-la communication réduite de la société
-le verrouillage du capital par l'actionnaire majoritaire
-la volonté par l'actionnaire majoritaire de conserver le titre de la société décotée
-la quasi absence de perspective attrayante
-l'absence de suivi d'aucun gérant ou analyste
-le dividende infime
-le secteur d'activité en plein marasme

and so on... et j'en passe beaucoup sans doute que j'oublie.


» En gros, et même si le marché redémarre demain, il y a d'autres priorités qu'INFE.
Quand le marché redémarrera, en effet, il y aura plein d'autres titres au potentiel considérablement plus explosif. La difficulté est quand redémarrera-t-il> S'il ne redémarre pas, le risque de marché persiste, et les titres au potentiel explosif sont les mêmes que ceux qui risquent les gros gadins. Avec sa trésorie excédentaire et ses marges supérieures, INFE est plus protégé en sa valeur théorique. Ce qui n'enlève rien au risque pratique: devoir vendre en urgence. En ce cas, il n'y a pas de solution: le titre chuterait violemment. Cela dépend donc du positionnement de l'investisseur. Moi, je n'envisage pas le risque dans sa forme pratique: je ne suis jamais contraint de vendre. Je n'envisage le risque que dans sa forme économique: les résultats baisseront-ils et de quelle amplitude> Il m'est égal ce que fait le marché, je me positionne en fonction de ce que je conjecture de l'évolution des affaires. A ce sujet, INFE n'est pas dénué d'atouts:
-trésorerie importante: parachute à la baisse de la valorisation
-trésorerie importante qui permettra de résister à plusieurs exercices délicats, voire déficitaires.
-trésorerie importante qui permet le rachat de concurrents dans des conditions de marché favorables
-marges supérieures, ce qui amoindrit le risque de défaut. D'autres concurrents seront pris en défaut avant. Cela permet une marge de négociation commerciale sans mettre en péril l'entreprise.
-clientèle solvable et assez récurrente qui ne devrait pas être de trop empêchée par la crise(collectivités pour la plus part).
-partenariat public-privé à terme.

On pourrait rajouter des facteurs techniques:
-âge du dirigeant et actionnaire principal: possibilité de cession de la société à un prix plus en adéquation avec les performances économiques de la société.
-reconsidération par le marché:
notamment si dans l'avenir meilleure communication, rachat d'autres entreprises avec augmentation du volume d'affaires, cession, partenariat public-privé et orientation d'une partie des affaires sur les "concessions"
-rachat d'actions propres décotées avec pour effet amélioration franche du BNPA
-versement possible d'un dividende conséquent

Bref, potentiellement, l'hypothèse d'une revalorisation de la société est envisageable dans les dix prochaines années. A quel moment précis, cela me parait indéterminable. Pendant ce temps, le risque économique pour la société est assez limité. Au contraire, il est même envisageable que la société soit suffisamment dotée pour bien résister à la crise économique durable que nous vivons. Elle devrait en sortir renforcée. Au terme de cette crise, elle pourrait bien prospérer mieux que son secteur. Voilà réunis pour moi tous les ingrédients qui militent en sa faveur. Je rappelle que je suis investi à près de 100% de ce que je possède en actions. Je ne peux pas me permettre ce luxe de tenter des titres explosifs mais dangereux au risque de tout perdre. INFE en de nombreux endroits présentent des aspects sécuritaires. Certes, il a le défaut manifeste de l'illiquidité et celui autre qu'a dit Bimbo:
» Potentiel de hausse limité.
Mais il est, me semble-t-il, au moins aussi sûr qu'une obligation privée et potentiellement bien plus rémunérateur, malgré la faiblesse présente mais non nécessairement future de son dividende. Et, comme tout le monde l'a signalé, il est totalement illiquide. Mais ainsi que je l'ai mentionné plus haut, avec la façon dont je procède cela ne constitue pas un désavantage pour moi. Je préfère l'illiquide INFE que je peux vendre à 45€ en baisse de 25% sur sa moyenne haute que le liquide RNO, par exemple, en baisse de 85% ou plus sur ces plus hauts. La liquidité ne protège pas de la baisse. Cela me paraît une illusion commune et courante.

En conclusion, je dirai, que sauf la liquidité, INFE présente quelques caractéristiques de l'esprit du forum:
Small offrant un bon rapport rendement espéré/risque
Et, personne ici, je pense n'est assez naïf pour considérer que le marché étroit des smalls est ordinairement et naturellement liquide. Il l'a été pendant 10 ans pour les raisons qu'a énoncées L.Abadie. Ce temps a passé et est révolu pour longtemps. Toutes les smalls tendront à être de plus en plus illiquides jusqu'au terme de la crise. Et, il semblerait bien que ce terme soit lointain

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Graham

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