Achats du jour (Securibourse)
Bon, après être sorti du bain, je replonge deux orteils
Achats ce matin :
Total à 33
Le titre est entraîné dans la baisse du prix du baril alors qu'il n'avait pas profité de la hausse de ce dernier.
Total me semble être capable de s'adapter à une demande en nette baisse et préserver une rentabilité satisfaisante. Ce sera bien délicat pour les producteurs d'énergies renouvellables, qui seront moins compétitives face à des cours du pétrole plus raisonnables.
Stratégie du groupe : poursuivre l'exploitation pétrolière et gazière avec un effort sur le GNL ; développement dans le nucléaire.
Menaces : une trop forte baisse du cours du baril et les relations avec les pays producteurs.
Le groupe est valorisé moins de 80 milliards d'euros pour un résultat 2007 de 13 milliards d'euros, qui devrait encore progresser sur 2008. Le PER se rapproche donc de 6.
Le bilan est solide. Gearing très maîtrisé entre 30 et 40 %. Ecarts d'acquisition peu significatifs (pas d'acquisition significative ces dernières années).
France Télécom à 16,8
Je reviens sur le titre après l'avoir vendu à 20 .
L'argument principal est un cashflow très important et assez récurrent qui permet de délivrer un rendement de plus de 7 %.
Stratégie : convergence fixe-mobile-internet ; développement vertical dans les contenus ; développement mesuré dans les pays émergents.
Menaces : une érosion de la clientèle souhaitant des prix moins élevés ; la 4ème licence de téléphonie mobile ; dividende trop généreux >.
Valorisation de 44 milliards d'euros à comparer à un cashflow de 7 milliards d'euros.
Bilan redevenu présentable. Endettement raisonnable compte tenu du cashflow.
Ce ne sont bien sûr pas des conseils d'achat vu la situation actuelle
Je suis plus que jamais sur un scénario de récession dure en Europe et aux Etats-Unis, mais on peut tout de même tabler sur une embellie des marchés suite à la capitulation de cette semaine.
J'ai regardé encore des valeurs plus cycliques comme Schneider, Lafarge et Saint-Gobain, mais leur valorisation n'est pas ridicule si on intègre une forte chute des bénéfices et une dépréciation des acquisitions parfois coûteuses de ces dernières années.