Vente BX (Securibourse)
par chris, vendredi 19 septembre 2008, 10:40 (il y a 5915 jours)
Finalement, je n'ai vendu qu'une minorité de mes BX sous les 4000 points pour le CAC.
J'ai vendu le solde ce matin avec une PV amoindrie mais raisonnable.
La future "bad bank" américaine , même s'il s'agit d'une solution de dernier recours, me semble être de nature à résoudre la crise financière et à rassurer les investisseurs.
Les indices devraient donc rebondir au delà des niveaux actuels.
Par contre, la crise économique n'est quant à elle pas du tout résolue. Mais elle va passer au second plan dans un premier temps.
Dans ces conditions, détenir des BX me parait trop spéculatif pour l'instant.
Je me concentre sur les liquidités et quelques titres dans le secteur télécoms/internet.
Vente BX
par labadie , Chaloupe St-Leu, La Réunion, vendredi 19 septembre 2008, 12:05 (il y a 5914 jours) @ chris
» Finalement, je n'ai vendu qu'une minorité de mes BX sous les 4000 points
» pour le CAC.
Pareil pour moi Chris, gros pic du vix hier (42,5) + le projet de la SEC sur l'interdiction du short selling...Trop de risques à CT, on est dans le brouillard, n'étant pas joueur de casino, j'ai préféré couper.
J'ai gagné moins que prévu sur cette vague de baisse, parce que je ne m'attendais pas à un rebond aussi violent, mais suffisamment quand même. Maintenant je suis cash et attends le prochain signal pour shorter avec un niveau de sécurité suffisant.
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Vente BX
par malfougasse, vendredi 19 septembre 2008, 12:27 (il y a 5914 jours) @ labadie
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/19/01011-20080919FILWWW00499-soros-crain-un-e...
Soros craint un "éclatement" du système
Source : AFP
19/09/2008 | Mise à jour : 11:58 | .
Pour le financier George Soros, la "possibilité d'un éclatement du système financier existe" depuis quelques jours en raison de l'aggravation de la situation sur les marchés et de la fragilité accrue des banques, affirme-t-il dans Le Monde.
"Wall Street ne s'effondre pas, Wall Street est en crise", affirme M. Soros, précisant que "le marché continue à fonctionner". "En revanche, le fait nouveau depuis quelques jours, c'est que la possibilité d'un éclatement du système existe", affirme-t-il, conséquence de "l'idéologie du laisser faire et de l'autorégulation", qu'il qualifie "d'intégrisme de marché".
Pour M. Soros, l'ancien gouverneur de la Réserve fédérale américaine, Alan Greenspan, est largement "responsable" de la crise "parce qu'il a laissé les taux d'intérêt trop bas, trop longtemps" et laissé "libre cours àl'innovation financière, considérant qu'il y avait plus à y gagner qu'à y perdre".
M. Soros juge les autorités de contrôle "également responsables, pour avoir donné trop de liberté aux acteurs des marchés et laissé se développer un marché du crédit monstrueusement étendu".
Il estime que cette crise née au coeur du système financier "va se transmettre à l'économie réelle", celle des échanges de biens et services.
"Les Etats-Unis sont sans doute déjà en récession, et cela va s'accélérer aux cours des deux prochains trimestres. Les banques ont déjà restreint leurs crédits".
Quant aux Américains, qui ont soutenu la croissance de la première économie mondiale en consommant et en s'endettant, "ils consommeront moins".
Les BX bientôt interdits?
par jmp , Boulogne/Mer, vendredi 19 septembre 2008, 15:07 (il y a 5914 jours) @ chris
Bourse: Front international contre les ventes à découvert
Le siège du régulateur boursier américain (SEC) à Washington
© AFP/Getty Images Chip Somodevilla
Face à l'effondrement des valeurs financières, les régulateurs boursiers, ceux des Etats-Unis et du Royaume-Uni en tête, ont interdit les ventes à découvert sur ces titres car cette technique spéculative est accusée de précipiter la chute de leur cours en Bourse.
Pour 10 jours, toute vente à découvert est proscrite sur 799 valeurs financières cotées aux Etats-Unis. Le régulateur boursier américain (SEC), qui avait déjà durci jeudi les règles sur les ventes à découvert, pourrait prolonger cette mesure jusqu'à 30 jours au total.
"Couper l'herbe sous le pied des vendeurs à découvert envoie un signal positif aux marchés, leur signifiant qu'il y aura moins de spéculateurs et mécaniquement moins de vendeurs sur les marchés", a expliqué à l'AFP Yves Marçais, un vendeur d'actions chez Global Equities, à Paris.
La SEC "est décidée à utiliser toutes les armes de son arsenal pour combattre les manipulations de marché qui menacent les investisseurs et les marchés de capitaux", a commenté son président, Christopher Cox, cité dans un communiqué.
La décision de la Securities and Exchange Commission est intervenue dans la foulée d'une action similaire de l'Autorité des Services Financiers (FSA) britannique, qui a frappé encore plus fort avec une interdiction de quatre mois.
Stratégie d'investissement parfaitement légale, la vente à découvert, qui consiste à vendre une action empruntée en misant sur sa baisse, est montrée du doigt pour avoir poussé au rachat d'urgence --comme pour HBOS ou Merrill Lynch-- ou à la mise en faillite --comme pour Lehman Brothers-- de plusieurs institutions détruites par la sanction du marché.
Le directeur général de la FSA Hector Sants a reconnu qu'il s'agissait toujours d'une technique "légitime dans des conditions de marché normales", mais que "les circonstances actuelles extrêmes ont accentué le désordre sur les marchés".
La fronde contre les ventes à découvert prend une ampleur internationale. L'Irlande a aussi proscrit ce type d'opérations sur les titres de banques irlandaises, tandis que la Suisse, comme l'Australie, maintiennent les opérations ordinaires mais empêche les ventes dites "à nu" (c'est-à-dire quand l'investisseur n'emprunte pas réellement l'action qu'il revend).
"C'est une bonne chose, même s'il ne faut pas tout mettre sur le dos des spéculateurs qui auraient vendu à découvert pour expliquer les mouvements boursiers des derniers jours", a considéré M. Marçais.
Pour l'investisseur, l'intérêt de la vente à découvert est de se faire de l'argent sur la chute des cours, en empochant la différence entre le prix auquel il vend l'action empruntée et le prix auquel il la rachète plus tard pour la rendre au prêteur, une fois que le cours a baissé.
Devant l'opacité de ces stratégies, très employées par les fonds spéculatifs, la SEC a aussi exigé plus de transparence, en obligeant, de manière provisoire, les gérants de fonds institutionnels à déclarer les nouvelles positions vendeuses sur certains titres.
De plus, pour permettre une remontée de certaines actions massacrées sur le marché, les limites placées au rachat par les entreprises de leurs propres actions vont être assouplies.
Ces mesures, "qui ne devraient pas être nécessaires dans un marché qui fonctionne bien", s'inscrivent dans "l'ensemble de mesures en train d'être prises par la Réserve fédérale, le Trésor américain et le Congrès", a souligné le président de la SEC.
Le Trésor américain et la Réserve fédérale ont annoncé jeudi soir l'ouverture de discussions avec les responsables du Congrès sur un "vaste plan" susceptible de ramener un peu de sérénité dans le secteur financier, en aidant les banques à se débarrasser des actifs à risques accumulés pendant la dernière bulle immobilière et qui plombent aujourd'hui leurs bilans.
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jean-marie
SG ferme un panier "long/short" sur les banques
par malfougasse, vendredi 19 septembre 2008, 16:54 (il y a 5914 jours) @ jmp
SocGen ferme un panier "long/short" sur les banques
PARIS, 19 septembre (Reuters) - Société Générale a décidé de fermer toutes les positions prises dans le cadre d'une stratégie "long/short" sur un panier de banques européennes, non pas en raison de l'interdiction des ventes à découvert par certains régulateurs de marchés mais du rachat annoncé jeudi d'HBOS < HBOS > par Lloyds < LLOYDS TSB GRP. >.
"Le 22 mai, nous avons lancé une stratégie long/short, favorisant des banques avec des activités et des implantations géographiques diversifiées, ainsi qu'un bon niveau de capitaux propres, au détriment d'autres dépendantes de leur activité de banque d'investissement et susceptibles de rencontrer des problèmes de liquidités", précisent les stratégistes de SocGen dans une note de recherche publiée vendredi.
Dans cette stratégie, BNP Paribas < BNP PARIBAS >, Santander , UniCredit et Barclays < BARCLAYS > étaient dans le panier haussier (bull), Lloyds, HBOS, Crédit Agricole < CREDIT AGRICOLE SA > et Deutsche Bank < DEUTSCHE BANK AG NA O.N. > dans le panier baissier (bear).
"A la suite de l'annonce d'hier, qui affecte notre panier 'bear', nous choisissons se mettre fin à notre stratégie 'long/short' après une performance de +15,9% depuis sa conception", alors que l'indice de référence DJ Stoxx 600 a perdu 20,5% sur la même période.
Les régulateurs de marché américains et britanniques ont annoncé ces derniers jours une série de mesures encadrant strictement, voire les interdisant sur certaines valeurs comme les financières, les ventes à découvert sur les marchés réglementés.
Les ventes à découvert consistent pour un investisseur à céder un titre qu'il ne possède pas et qu'il pense voir baisser, ce qui lui permettra de le racheter moins cher. Une telle stratégie est généralement associée à des emprunts de titres.
Le britannique Lloyds a conclu un accord en vue du rachat, pour 12,2 milliards de livres, de sa concurrente en difficultés HBOS./JIR
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