oui il y en a beaucoup (Securibourse)

par Graham ⌂ @, dimanche 03 août 2008, 01:55 (il y a 5962 jours) @ pasca711
édité par Graham, dimanche 03 août 2008, 02:02

» Ah bon!!!Des exemples peut-être>>

Oui il y en a une multitude dès lors que l'on part des mêmes grands postes du bilan et du compte de résultat pour valoriser les multiples. Ordinairement, j'essaie de calculer l'autofinancement libre après dépenses en immobilisations de renouvellement et avant investissements en vue de la croissance et pris en compte la variation du BFR. Pour simplifier à l'extrême ( afin d'avoir une approximation grossière ), on prendra pour celui-ci le résultat d'exploitation, supposant que les dépenses de renouvellement correspondent aux amortissements et que la variation du BFR est négligeable. Je calcule ensuite la somme de la capitalisation boursière avec les dettes à LT auxquelles je soustrais la trésorerie et j'ajoute les provisions, cela me donne ce que j'appelle la valeur de l'entreprise. Le rapport de cette valeur de l'entreprise à ce que j'ai appelé autofinancement libre (ou en simplifié le résultat d'exploitation ) donne le multiple de valorisation.
Pour SCDV, il est d'environ 5, ce qui est très faible. Je cite des valeurs que j'ai en portefeuille:
-pour Lacie: il est légèrement inférieur à 4, à 3.5€ comme était le cours il y a peu, il était environ à 1,5
-pour Metrolgic: il devrait être compris entre 4 et 5
-pour INFE: il est selon les calculs inférieur à 3 voire 2
-pour Trilogiq: il est entre 4 et 5
and so on...
Il y en a bien d'autres encore que je n'ai pas en portefeuille et que je suis. Dans les smalls caps, c'est monnaie courante, que les sociétés soient de qualité ou en difficulté. Vous me direz ce ratio n'est pas nécessairement le meilleur. Il me parait tel toutefois c'est pourquoi je l'utilise préférentiellement. J'essaie de donner une explication. J'accorde tout à fait que SCDV est décotée! La première nécessairement réside dans les conditions techniques du marché. Mais partant de ces conditions qui affectent toutes les smalls caps également on peut trouver des causes secondaires qui provoquent cette impression d'accentuation chez telle ou telle. Le PER ou autre chose de semblable n'est pas suffisant. Dans le cas de SCDV, on ne peut pas sans risquer de fausser nettement le calcul faire l'impasse des importantes provisions, mêmes si à court, moyen et même long terme elles sont facilement supportables. Elles existent néanmoins et représentent une dette à terme de la société envers ses employés de 10€ par action environ. Cela ne peut pas être négligé. Et le PER n'en rend absolument pas compte. C'est pourquoi il n'est pas le plus pertinent. En utilisant le modèle de valorisation que j'emploie, on constate assez facilement que SDCV est très décotée certes mais qu'il existe d'autres sociétés qui le sont plus encore. Faut-ilencore s'accorder sur les modèles de valorisation. Cela est un autre sujet.

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