Securidev (Securibourse)
Aux cours de ce soir , soit 20.6
Per 2007=4.7
Rop 2007 =3.3
En 2008 prévision d'un rop en hausse de 10% ( j'ai l'impression que c'est un minimum) soit un rop <3
Et un gearing proche de 0
J'ai beaucoup de mal à comprendre le cours de scdv mais je dois etre neuneu!!
une des causes de la décote
Une des causes réside dans les importantes provisions pour pensions du personnel de la filiale Dom qui réprésenteront à terme une sortie de liquidité. Cela pris en compte, la valorisation reste faible en rapport au résultat d'exploitation, mais du même ordre que beaucoup d'autres smalls caps présentant un bilan et une rentabilité similaires.
Donc, décotée oui et beaucoup, mais pas plus que d'autres smalls caps rentables et légèrement croissantes
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Graham
une des causes de la décote
» Une des causes réside dans les importantes provisions pour pensions du
» personnel de la filiale Dom qui réprésenteront à terme une sortie de
» liquidité. Cela pris en compte, la valorisation reste faible en rapport au
» résultat d'exploitation, mais du même ordre que beaucoup d'autres smalls
» caps présentant un bilan et une rentabilité similaires.
» Donc, décotée oui et beaucoup, mais pas plus que d'autres smalls caps
» rentables et légèrement croissantes.
Ah bon!!!Des exemples peut-être>>
oui il y en a beaucoup
» Ah bon!!!Des exemples peut-être>>
Oui il y en a une multitude dès lors que l'on part des mêmes grands postes du bilan et du compte de résultat pour valoriser les multiples. Ordinairement, j'essaie de calculer l'autofinancement libre après dépenses en immobilisations de renouvellement et avant investissements en vue de la croissance et pris en compte la variation du BFR. Pour simplifier à l'extrême ( afin d'avoir une approximation grossière ), on prendra pour celui-ci le résultat d'exploitation, supposant que les dépenses de renouvellement correspondent aux amortissements et que la variation du BFR est négligeable. Je calcule ensuite la somme de la capitalisation boursière avec les dettes à LT auxquelles je soustrais la trésorerie et j'ajoute les provisions, cela me donne ce que j'appelle la valeur de l'entreprise. Le rapport de cette valeur de l'entreprise à ce que j'ai appelé autofinancement libre (ou en simplifié le résultat d'exploitation ) donne le multiple de valorisation.
Pour SCDV, il est d'environ 5, ce qui est très faible. Je cite des valeurs que j'ai en portefeuille:
-pour Lacie: il est légèrement inférieur à 4, à 3.5 comme était le cours il y a peu, il était environ à 1,5
-pour Metrolgic: il devrait être compris entre 4 et 5
-pour INFE: il est selon les calculs inférieur à 3 voire 2
-pour Trilogiq: il est entre 4 et 5
and so on...
Il y en a bien d'autres encore que je n'ai pas en portefeuille et que je suis. Dans les smalls caps, c'est monnaie courante, que les sociétés soient de qualité ou en difficulté. Vous me direz ce ratio n'est pas nécessairement le meilleur. Il me parait tel toutefois c'est pourquoi je l'utilise préférentiellement. J'essaie de donner une explication. J'accorde tout à fait que SCDV est décotée! La première nécessairement réside dans les conditions techniques du marché. Mais partant de ces conditions qui affectent toutes les smalls caps également on peut trouver des causes secondaires qui provoquent cette impression d'accentuation chez telle ou telle. Le PER ou autre chose de semblable n'est pas suffisant. Dans le cas de SCDV, on ne peut pas sans risquer de fausser nettement le calcul faire l'impasse des importantes provisions, mêmes si à court, moyen et même long terme elles sont facilement supportables. Elles existent néanmoins et représentent une dette à terme de la société envers ses employés de 10 par action environ. Cela ne peut pas être négligé. Et le PER n'en rend absolument pas compte. C'est pourquoi il n'est pas le plus pertinent. En utilisant le modèle de valorisation que j'emploie, on constate assez facilement que SDCV est très décotée certes mais qu'il existe d'autres sociétés qui le sont plus encore. Faut-ilencore s'accorder sur les modèles de valorisation. Cela est un autre sujet.
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Graham
oui il y en a beaucoup
Securidev souffre sans doute de son caractère cyclique, et dans le contexte actuel le marché ne fait pas de détails et massacre tout ce qui touche de près ou de loin à l'immo.
Une autre dans le même style : groupe Viel
PER07 à 4,9 (mieux en 2008 normalement), rendement à 6,5%, capitalisation à 276Me; alors que le total de ses participations (Cie financière tradition, bourse direct, autocontrôle, swiss life) dépasse 440Me; si on les estime à leur cours de bourse.
Le domaine d'activité de Viel (courtage / intermédiation financière) parait être le pire possible dans la situation actuelle, pourtant le C.A du S1 08 a augmenté de 16,8%. Mais dans un marché baissier comme celui en cours on risque d'avoir de plus en plus de valorisations faibles de ce type !
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crise ou pas ....
Crise ou pas crise, la bassesse des valorisations constitue de remarquables opportunités d'investissement, avec un risque limité, à moyen-long terme dès lors que l'on est capable de supporter des pertes provisoires quelques mois ou quelques années. Il s'agit seulement d'essayer de mesurer quoi sera affecté et dans quelles proportions. Même en environnement récessif, il existe des activités assez récurrentes et des sociétés capables financièrement de résister à plusieurs exercices délicats.
Pour Viel la décote est assez compréhensible tant le risque de ses métiers est opaque et malaisé à appréhender. Dans le même genre de décote sur les bancaires, les CCI des caisses régionales de CA me paraissent offrir un correct degré de sécurité.
Pour SCDV (ou d'autres), il me parait difficile d'envisager un retournement des résultats. Je peux concevoir une baisse du CA de 10%-20% avec une chute provisoire exceptionnelle de 30% du résultat opérationnel. Mais on ne me fera pas entendre que cette situation sera pérenne, seulement transitoire, comme une conséquence exceptionnelle inéluctable à tout cycle économique. Cela ne justifie pas rationnellement la fuite de capitaux telle que nous la connaissons aujourd'hui qu'il y ait crédit crunch ou pas (et puis jusqu'où> bien malin est qui pourrait le dire).
Pour ceux qui ont des nerfs, la période me parait exceptionnellement propice. Je ne crains pas pour mes investissements la forte crise économique qui vient. Il fallait éventuellement décider de sortir du marché il y a un an. Maintenant cela me parait une erreur.
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Graham