Trilogiq: des résultats exceptionnels (Securibourse)
lien: http://www.actusnews.com/communique.php>ID=ACTUS-0-13168
Comptes annuels consolidés au 31 mars 2008
Résultat net + 70%
Résultat dexploitation : + 62%
Chiffre daffaires + 43%
En milliers deuros 31 mars 2008* 31 mars 2007 Variation
Chiffre daffaires 35.400 24.694 + 43%
Marge brute 22.191 16.141 + 37%
Résultat dexploitation 8.189 5.051 + 62%
Résultat financier <402> <298>
Résultat net Groupe 5.459 3.218 + 70%
Capitaux propres Groupe 21.507 16.171 + 33%
Dettes financières 386 905 - 57%
Trésorerie 12.152 9.504 + 28%
* en cours daudit par les Commissaires aux Comptes
Chiffre daffaires : croissance de 43%.
La contribution de chaque société du Groupe au chiffre daffaires consolidé se détaille comme suit :
En milliers deuros 31.03.2008 31.03.2007 Variation
Europe Occidentale 24.254 16.458 + 47%
Europe de lEst 2.317 375 x 6,2
Amérique du Nord 4.347 4.848 - 10%
Brésil 2.780 1.304 x 2,1
Hémisphère Sud 1.702 1.710 - %
Total 35.400 24.694 + 43%
Les faits marquants sont les suivants :
lactivité France progresse de 25%, essentiellement portée par le développement des industries hors automobile,
en Allemagne, le chiffre daffaires a plus que doublé sous leffet des contrats significatifs signés avec AUDI, BMW et leurs équipementiers,
pour son premier exercice, la Belgique a enregistré un chiffre daffaires de 671 K,
lactivité en Europe de lEst a plus que sextuplé avec la montée en puissance des filiales ouvertes en 2006 2007 (Hongrie, République Tchèque et Slovaquie) et le lancement de la Pologne et de la Roumanie sur lexercice 2007 2008,
dans la zone Etats-Unis / Mexique, le chiffre daffaires sinscrit en hausse de 8,5% en US$ mais en baisse de 10% en uros du fait de la poursuite de la dépréciation du US$ par rapport à luro (de 0,75 au 31 mars 2007 à 0,63 au 31 mars 2008),
au Brésil, lactivité a été multipliée par plus de 2 notamment du fait des contrats signés avec FIAT et VOLKSWAGEN,
dans lhémisphère sud, le Rand sud-africain et le Dollar australien sétant dépréciés par rapport à luro, le chiffre daffaires reste stable par rapport à 2007. En monnaie locale, lAfrique du Sud a progressé de 18% pendant que lAustralie diminuait de 11%.
Marge brute : 62% de la production
La marge brute recule de 3,9 points pour sélever à 62,4% de la production du fait de laugmentation du prix des matières premières, et notamment de lacier et du plastique, qui na pas été intégralement répercutée chez les clients. Au cours de lexercice 2007-2008, TRILOGIQ a commencé à mettre en place une stratégie visant à optimiser les coûts logistiques par limplantation doutils de production (machine dassemblage de rails, profileuse) dans les pays à monnaies faibles (Mexique, Afrique du Sud). De même, les investissements prévus au cours de lexercice 2008-2009 devraient contribuer à poursuivre laugmentation de la productivité de TRILOGIQ.
Résultat dexploitation : 23% du chiffre daffaires
La croissance du résultat dexploitation, qui atteint 8,2 M, est de 62%. Au 31 mars 2008, il sélève à 22,8% du chiffre daffaires à comparer à 20,5% en 2007. Cette progression de 2,3 points sexplique principalement par :
une amélioration de la productivité des équipes avec une valeur ajoutée par personne évoluant de 89 K en 2007 à 95 K en 2008,
la maîtrise des frais généraux,
laugmentation des ventes de services à plus forte rentabilité.
Résultat financier
Au 31 mars 2008, les charges financières sélèvent à 402 K, à comparer à 298 K en 2007. Cette évolution sexplique par la baisse des monnaies américaine (de 0,75 à 0,63 ) et sud-africaine (de 0,103 à 0,078 ) par rapport à luro qui génèrent une perte sur la trésorerie en dollars et en rands au 31 mars 2008. TRILOGIQ poursuit ses efforts dans la mise en place dun plan dactions afin dacheter des composants et produire dans ces zones pour augmenter la marge brute et bénéficier de la faiblesse de ces monnaies.
Résultat net : 15% du chiffre daffaires
Toutes les filiales importantes sont désormais rentables et contribuent au résultat net du Groupe. Des taux de rentabilité élevés sont notamment observés en France, au Brésil, en Allemagne et en République Tchèque.
Après la prise en compte de limpôt sur les résultats (de 2.264 K sur 2008 à comparer à 1.557 K en 2007), les comptes consolidés arrêtés au 31 mars 2008 se traduisent par un résultat net densemble de 5.528 K à comparer à 3.240 K sur lexercice précédent.
Perspectives 2008-2009
La demande en intégration Lean-Manufacturing restant soutenue tant dans lindustrie automobile que dans les autres industries manufacturières, le chiffre daffaires de TRILOGIQ devrait poursuivre sa croissance à deux chiffres lors de lexercice 2008-2009. Les récents contrats signés par TRILOGIQ avec EMBRAER au Brésil et PORSCHE en Allemagne confortent cette tendance.
Trilogiq SA. Intégrateur en Lean-manufacturing. Pour toute information complémentaire : Tel 01 34 30 74 74
ISIN FR0010397901-MNEMONIQUE : ALTRI
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Graham
au fait Bimbo
Si je me plante, après le son pour les cochons, le jeu de mots est tout trouvé. Il suffit de changer deux consonnes à Trilogiq. Je laisse l'imagination fertile de Bimbo faire le reste ...
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Graham
au fait Bimbo
» Si je me plante, après le son pour les cochons, le jeu de mots est tout
» trouvé. Il suffit de changer deux consonnes à Trilogiq. Je laisse
» l'imagination fertile de Bimbo faire le reste ...
Trisomiq, tricomiq, tridobiq me semble tout trouvés, mais je pensais plutôt à l'ajout de deux lettres : triillogiq.
Quelques chiffres éloquents
Année:.....................O3/04......O3/05......O3/06.......O3/07......O3/08
Chiffre d'affaires:........9,173.....11,015....19,414......24,694......35,4
Variation:..................nc.........20%.......76%...........27%.......43%
marge brute:..............73,7%.....68,2%......71,2%.....65,4O%....62,70%
rés.d'exploitation:......2,12........2,077......4,11........5,051.......8,189
variation:...................nc............-2%........98%........23%........62%
marge d'expl.:...........23,1.%......18,9%......21,2%.......20,5%.....23,1%
résultat net:.............1,278........1,266.....3,075........3,218.....5,459
variation:..................nc..............-1%.......143%........5%...........70%
marge nette:............13,9%......11,5%.......14,60%......13%......15,40%
cash flows:..................nc...........1,695.....3,779.........3,602..........nc
investissements:..........nc...........<159>......<483>......<1984>......nc
var. bfr:.......................nc..........<186>......<515>.....<2366>........nc
capitaux propres:.......4,609.......5,886.......9,018..........16,171....21,507
rentab.financière:......27,74%.....21,52%....34,58%........19,9%.....25,40%
dettes LT:..................0,806.......0,651.......0,441..........0,905.....0,386
trésorerie:..................1,402......2,538.......5,051...........9,504.....12,152
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Graham
Quelques chiffres éloquents
Autre chiffre (encore plus) éloquent : volume traité aujourd'hui ... 6 titres ! On frise soit l'engouement, soit le ridicule
Graham j'ai vu (sur Bourso) que tu participais au battage autour du titre. Je me demande ce que cela serait s'il n'y avait pas battage
à voir
Je signale cette société comme présentant les caractéristiques d'une valeur de croissance rentable. A sa performance économique remarquable depuis au moins cinq années, se joint aujourd'hui une faible valeur boursière. Cela correspond à l'esprit du forum et mérite d'être signalé. Le titre de cette société souffre actuellement d'une illiquidité chronique. Les raisons en sont simples. Le PDG détient 76,7%, deux autres dirigeants 2,5% le fond Parvus AM LLP 10,7% (au 31/03/2007). Le public détient environ 10% du capital. Il est clair que cette société n'avait pas besoin de la bourse pour financer sa croissance. La mise en bourse visait essentiellement deux points: rendre liquide le patrimoine des dirigeants et accroître la notoriété de la société. La crise boursière qui suit les crises immobilières, financières et économiques a fait le reste ainsi qu'il en est pour de nombreuses petites sociétés. D'où aussi la faible valorisation. Je suggère que cette faible valorisation constitue une opportunité d'achat nette. Bien évidemment, je ne détiens pas les clés des crises actuelles. Si on est persuadé que cela finira en crise systémique, on fuit la bourse. Si, comme moi, on n'y croit pas d'une part parce qu'on n'en sait rien et que d'autre part on n'en reste à l'idée que le monde ne cessera pas de tourner, on cherche les meilleures opportunités. Partant donc du postulat que les affaires ne cesseront pas et persuadé que tôt ou tard la performance économique est vérifiée dans la valorisation des sociétés cotées, j'observe une petite société à la croissance rentable remarquable, qui de surcroît est capable de plus que compenser la hausse des matières premières par une augmentation de la productivité, tout en étant en hypercroissance dans un secteur sinistré. Je n'ai pas besoin de m'imaginer des bénéfices hypothétiques dans le futur pour fonder mon opinion mais seulement de constater les résultats sonnants trébuchants chaque année. On peut penser toutefois que la croissance ralentira les prochains mois. En effet, sur le quatrième trimestre les volumes ont décru tout en restant en croissance légère sur une année. De même, le communiqué d'hier a suggéré une perspective de croissance sur le prochain exercice à seulement deux chiffres, confortée par de nouveaux contrats. On constatera que la société n'est pas un équipementier standart des constructeurs automobiles. En effet, les constructeurs ne lui achètent pas des composants pour les véhicules qu'ils essaient difficilement de vendre sur des marchés déprimés. Aussi l'activité de la société n'est pas corrélée à la croissance des volumes de véhicules vendus. Au contraire, la société contribue à accroître la productivité des constructeurs. Or cette productivité est condition des performances des constructeurs. Les constructeurs ne peuvent faire l'économie des gains de productivité et donc doivent investir pour l'augmenter. D'où la décorrelation dans les activités de la société. Plutôt la société est corrélée au développement de nouvelles chaînes de production. Or justement les constructeurs rivalisent de créativité pour développer de nouveaux modèles et donc réorganisent les chaînes de montage ou en recréent d'autres. D'où la croissance de la société. On pourra encore admirer la capacité de la société à se développer à l'étranger (croissance remarquable en Allemagne, au Brésil, dans les pays de l'Est). On pourra aussi apprécier la capacité de la société à trouver de nouveaux clients hors de son secteur d'origine. On pourra apprécier le renom de la clientèle de la société. Bref, cette société à de bien belles caractéristiques. Mais, le titre est illiquide. Toute la cote des petites sociétés est illiquide du fait de la raréfaction des liquidités octroyées à l'investissement sur les petites valeurs. Il n'en sera pas toujours ainsi. Et si la société confirme son modèle de développement rentable, la rareté des titres associée aux performances de la société en feront un titre convoité. C'est le pari que je fais. Libre à chacun de me suivre, de vérifier, d'observer, ou n'importe quoi d'autre. Je ne fais jamais que suggérer. La suggestion ne devrait pas être si idiote que cela.
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Graham
ordre iceberg
Sinon, quant au titre, on pourra observer depuis quelques jours un ordre iceberg à la vente entre 13,4 et 13,75 qui engloutit tous les ordres d'achat. J'ignore qui vend. Mais, celui qui voudrait passer un gros ordre à l'achat le pourra encore quelque temps sans faire hausser le cours. C'est ce que j'ai fait hier.
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Graham
à voir
» Je signale cette société comme présentant les caractéristiques d'une valeur
» de croissance rentable.
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Digression sur le fond de tes deux textes, Grahamounet chéri.
Bien qu'ayant plus d'un quart de siècle de pratique de la Bourse, beaucoup de choses m'échappent encore, à commencer par les rouages de l'économie. J'aimerais bien qu'on m'explique de façon simple les principes de l'économie. Ou cela n'est peut-être pas plus possible que d'expliquer de façon certaine les origines du monde.
Risque systémique. Késaco > Fin du système >>> Disparition du pognon >>> Pour moi quand quelque chose baisse, autre chose monte. Le pognon ne disparaît pas, il circule, il quitte une timbale pour chercher un coffre et y faire un stage, il allège un porte-monnaie et préfère une poche à garnir, il veut un portefeuille à gonfler, un compte à nettoyer. Que des banques mal gérées fassent faillite oui, que tout le système sécroule, ben pourquoi pas, mais comment >>>
Nettement plus sûr de moi dans ce qui suit...
La valeur boursière d'une société est un tel entrelacs déléments quil est impossible de déterminer sa valeur réelle. Sauf à penser qu'on peut mesurer l'avenir. De là à dire quelle nen a pas (de valeur), non, mais penser que cest telle ou telle méthode qui prévaut na rien de certains.
Avec le temps, je dirais que la jeune garde des boursicoteurs et investisseurs modernes ont fait de la bourse un casino. Cest ce quon entend souvent de la part des « non-initiés ». La Bourse, le casino des riches. Cette idée de casino, de jeu, est fortement relayée par de nombreux sites boursiers. On joue de plus en plus à la bourse . Les produits mis en place pour faire vivre le marché sont des produits de plus en plus ludiques, etc
Quelle part ont les « fondamentalistes » dans tout cela. Une part sans doute, mais qui se réduit. Ce serait intéressant de faire un sondage sérieux à ce sujet. Il y a plus de 25 ans de cela, on nentendait pas parler de graphiques (le krach de 1987 en fut le véritable départ), les moyens de jouer « technique » et risqués étaient rares (on pouvait vendre à découvert déjà, mais ce nétait vraiment pas dans lair du temps). Il y avait bien les options et les stellages, les bons de souscription, mais cétaient des marchés franchement anecdotiques
Bref, le fondamentaliste, lanalyste étaient rois. On croyait au bla-bla-bla issu des avis financiers et analyses de bilan. Désormais, beaucoup dintervenants ne savent pas du tout ce quest un bilan et ne lisent jamais les avis financiers. Quel est leur pourcentage du flux global > Mystère, mais forcément ils sont bien plus nombreux quils nétaient il y a 25 ans, vu quil y a 25 ans il ny en avait pas !!!
Mais revenons à notre sujet : Trilogiq
Sachant que toute valeur va se trouver en face dacheteurs et de vendeurs, quelles sont ses armes, quelles sont ses faiblesses >
En simplifiant, les faiblesses :
- Un passé de résultats brillants, pour linstant totalement ignoré des acheteurs potentiels.
Question fonda: les perspectives se sont-elles dégradées > Le secteur ne me semble pas porteur. Une valeur ne saffranchit pas totalement de son milieu global, non plus que de son secteur. Si elle surperforme un secteur en baisse, au mieux elle stagne. Il faudra attendre des jours meilleurs.
Question technique : que dit le graphique >. Bof, il faudra attendre le doublement du titres pour commencer à voir quelques spielers sy intéresser, et comme on ne peut pas la vader
ça nintéressera pas grand monde (des atistes en tous les cas).
- Pas de volume = danger pour beaucoup dinvestisseurs. Ceux qui peuvent avoir besoin de blé pour x raisons. A fuir pour tous ceux-là, à éviter pour les spielers.
- Peut-on espérer une OPA > Ben non, tu viens de nous expliquer que Bonhomme détient 75% du machin.
Les armes :
- On peut penser que cest une saine gestion. Beau bilan .
Conclusion : Avec un beau bilan peut-on faire un succès boursier > Pas nécessairement. Lavenir et sa perception (lhoroscope de la société est-il favorable, parce que finalement une bonne boule bien astiquée rend, si ça se trouve, autant de service quune feuille de bilan qui parle du passé) sont-ils favorables > Ce qui paraît le plus certain, cest que le marché étroit peut permettre un décollage en flèche des cours,
le jour peut-être très lointain où cela voudra décoller. Si ça décolle. Pour lheure on a que des bonnes nouvelles et ça baisse. Le jour où les nouvelles seront moins bonnes
après tout ça montera peut-être. Il faut prier (pour ceux qui rentreraient maintenant) pour que le marché global (disons WS) et que le marché spécifique (équipementiers) retrouvent des couleurs. Jai de gros doutes là-dessus.
Pour que ça gicle sans les marchés, je ne vois pas. Si les bonnes nouvelles ou présentées comme telles ne donnent rien
à voir
» Risque systémique. Késaco >
Je ne suis pas spécialiste du sujet. C'est l'idée en vogue. Etymologiquement, cela semblerait signifier que le risque concerne non plus une partie du système mais celui-ci dans son ensemble et son intégrité. Cela déporte le sujet à définir quel est le système et comment il fonctionne> L'idée dominante serait que le système nécessiterait des flux constants et réguliers de liquidité pour alimenter toutes les cellules de l'écosystème. Les flux monétaires seraient le sang ou la sève, les entreprises, les consommateurs des parties du corps, les banques peut-être le système nerveux, les banques centrales le système cérébral. Ouh la la, quel drôle d'individu! Plus sérieusement, je ne suis pas capable de définir le système. Je répète les mots que j'entends en essayant au mieux d'en saisir le sens.
» Fin du système >>> Disparition du pognon >>> Pour moi quand quelque chose baisse, autre chose monte. Le pognon ne disparaît pas, il circule, il quitte une timbale pour chercher un coffre et y faire un stage, il allège un porte-monnaie et préfère une poche à garnir, il veut un portefeuille à gonfler, un compte à nettoyer.
Là, par contre, tu te trompes. Le pognon peut disparaître.
Comme d'ailleurs il peut aussi facilement apparaître. Les banques créent de la monnaie à partir des prêts qu'elles accordent. La seule contrainte à cette création de monnaie est que les banques doivent détenir une fraction de la monnaie qu'elles créent en dépôts . Supposons que ce ratio soit de 10% et que que l'on dépose 100 à la banque A. Celle-ci conservera en dépôt 100 et prêtera 900 à X. X dépose 900 à la banque B qui conserve 90 en dépôt et prête 810 à Y. And so on. C'est en schématique et simplifié le principe de création monétaire. Bien entendu les banques doivent respecter de nombreux ratios de solvabilité financière, notamment un montant minimal de fonds propres pour faire face à ses engagements. On se représente facilement que tant que globalement l'économie est en croissance tout va dans le meilleur des mondes. La monnaie se crée d'elle-même, il s'agit seulement de limiter sa création pour ne pas engendrer de tension inflationniste du fait d'une trop forte création de monnaie. C'est le rôle des banques centrales qui le font à partir des régles qu'elles définissent sur le ratio de fonds propres des banques obligatoires et sur le taux des prêts qu'elles accordent aux banques privées. A l'inverse on se représentera le processus de destruction monétaire. Un des protagonistes défaille et ne peut plus rembourser ses dettes. La banque qui lui a prêté se trouvera en difficulté. Ses dépots, le montant de ses fonds propres baissera. Elle sera contrainte à moins prêter voire nécessitera de nouveaux fonds propres. C'est ce qui se passe actuellement. Tant qu'il en est ainsi, le tout tient. Si la banque fait banqueroute, les autres banques avec lesquelles elle avait des engagements seront fragilisées voire se trouveront dans la même situation. Effet chateau de carte de destruction monétaire à grande échelle. D'où l'importance de tenir les engagements des banques défaillantes. D'où les garanties des banques centrales et des Etats pour éviter que la défaillance de l'une contamine toutes les autres. Mais les Etats et banques centrales garants derniers ont également leurs limites. D'où le risque, sytémique celui-là. Si nous n'en sommes pas là encore, on conçoit très bien cependant au moins le processus de destruction accélérée de monnaie et de raréfaction des liquidités, pour les entreprises ou pour les ménages.
» La valeur boursière d'une société est un tel entrelacs déléments quil est impossible de déterminer sa valeur réelle.
Que vaut une chose> Ce sont toujours des éléments de considération subjectifs, c'est à dire changeants, qui définiront à un instant précis la valeur d'une chose. Cette valeur variera dans le temps la façon dont on appréhendera l'intérêt de l'objet à posséder.
En bourse, c'est un peu la même chose, sauf que l'on appréhende des flux financiers. Il s'y mêle un peu plus d'éléments chiffrés, ce qui donne une illusion de précision, mais l'espérance des flux futurs relève autant de la puissance imaginaire.
» Sauf à penser qu'on peut mesurer l'avenir.
pour certains secteurs d'activités ou certains types de société, on le peut assez bien pour d'autres pas du tout. Mais dans tous les cas ces approximations seront toujours grossières.
» Avec le temps, je dirais que la jeune garde des boursicoteurs et investisseurs modernes ont fait de la bourse un casino.
On peut envisager la bourse de cette façon. Dans ce cas, on aura les résultats du casino. La bourse s'est démocratisée. C'est donc qu'elle est devenue plus bête. Tant mieux.
» Mais revenons à notre sujet : Trilogiq
» Sachant que toute valeur va se trouver en face dacheteurs et de vendeurs, quelles sont ses armes, quelles sont ses faiblesses >
» En simplifiant, les faiblesses :
» Question fonda: les perspectives se sont-elles dégradées > Le secteur ne me semble pas porteur. Une valeur ne saffranchit pas totalement de son milieu global, non plus que de son secteur. Si elle surperforme un secteur en baisse, au mieux elle stagne. Il faudra attendre des jours meilleurs.
Je n'ai pas de certitude. J'ai essayé de comprendre comment cette société était en croissance rentable sur un secteur sinistré depuis quelque temps. La réponse que j'ai mise dans le post précédent me parait assez probante. La faiblesse de la valorisation constitue la marge de sécurité contre mon erreur possible d'appréciation.
» Question technique : que dit le graphique >. Bof, il faudra attendre le doublement du titres pour commencer à voir quelques spielers sy intéresser, et comme on ne peut pas la vader
ça nintéressera pas grand monde (des atistes en tous les cas).
Il faut deux choses:
-que la société poursuive les prochains exercices sa croissance avec une rentabilité préservée (ce n'est pas certain mais rien ne l'est en bourse)
-que les liquidités reviennent sur les smalls caps: cela nécessitera que la fin de la crise boursière et économique survienne. Cela peut-être très long. Mais les performances boursières suivent inéluctablement les performances économiques. Il faut attendre. Attendons.
» -Pas de volume = danger pour beaucoup dinvestisseurs. Ceux qui peuvent avoir besoin de blé pour x raisons.
Ceux-là ne devraient pas investir en bourse. Sauf à faire du casino!
» -Peut-on espérer une OPA > Ben non, tu viens de nous expliquer que Bonhomme détient 75% du machin.
Je pense plutôt que le dirigeant vendra progressivement quand la société sera mieux valorisée pour rendre plus encore liquide son patrimoine.
» Les armes :
» -On peut penser que cest une saine gestion. Beau bilan .
C'est la moindre des choses. Mais bien entendu cela concerne le passé et nous nous occupons de l'avenir. A 2 ans, il est certain qu'il est autant probable que les résultats baissent plutôt qu'ils n'augmentent. Il est sensé de se représenter un CA qui ne croit pas mais qui consolide avec une marge nette qui baisse du fait du renchérissement du prix des matières premières et des pertes sur les monnaies étrangères. Il n'est pas impossible que les résultats baissent à nouveau aux alentours de 3m l'an prochain. Dans ce cas la société pourrait être considérée comme chèrement valorisée. La croissance d'une société est rarement sans à coup. Il est impossible de prédire avec certitude l'évolution des affaires. Mais avec un résultat d'exploitation de 5 m (marge d'exploitation de 13% sur un CA en légère progession de 5%), la société resterait valorisée (soustraite ses liquidités excédentaires) environ 7 fois le REX. A plus long terme, la croissance ne devrait pas se tarir. Il y a donc une marge de sécurité importante pour qui est capable de rester investi quelques années.
» Conclusion : Avec un beau bilan peut-on faire un succès boursier > Pas nécessairement. Lavenir et sa perception (lhoroscope de la société est-il favorable, parce que finalement une bonne boule bien astiquée rend, si ça se trouve, autant de service quune feuille de bilan qui parle du passé) sont-ils favorables > Ce qui paraît le plus certain, cest que le marché étroit peut permettre un décollage en flèche des cours,
le jour peut-être très lointain où cela voudra décoller. Si ça décolle. Pour lheure on a que des bonnes nouvelles et ça baisse. Le jour où les nouvelles seront moins bonnes
après tout ça montera peut-être. Il faut prier (pour ceux qui rentreraient maintenant) pour que le marché global (disons WS) et que le marché spécifique (équipementiers) retrouvent des couleurs. Jai de gros doutes là-dessus. Pour que ça gicle sans les marchés, je ne vois pas. Si les bonnes nouvelles ou présentées comme telles ne donnent rien
Tout cela est vrai à court et moyen terme. Cela caractérise l'investissement à la façon casino: que vont faire les autres l'instant suivant> Pour ma part, j'essaie de me représenter ce que fera la société dans deux ou trois ans. Les éléments que j'ai mis dans le post précédent concernant le positionnement de la société par rapport à son secteur forment la base de mon jugement. Ce sont des approximations, sujettes à erreurs importantes. Mais ainsi que je l'ai dit, la bassesse des ratios fait la marge de sécurité qui protège contre ces erreurs à moyen terme.
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Graham
à voir
» » Risque systémique. Késaco >
» Je ne suis pas spécialiste du sujet. C'est l'idée en vogue.
» Etymologiquement, cela semblerait signifier que le risque concerne non
» plus une partie du système mais celui-ci dans son ensemble et son
» intégrité.
Très satisfaisant comme réponse, quasiment à tous les points de vue.
Au sujet de la crise systémique, je n'ai pas l'intelligence suffisante pour imaginer le scénario banqueroutier. En revanche il n'est point besoin d'avoir d'imagination pour imaginer une fin du monde non financière. On a les boutons, on les bonbons, on cherche plus qu'une sorte d'Hitler pour appuyer sur les uns, et distribuer les autres.
parts du secteur automobile
au 31/03/06: 90%
au 31/03/07: 70%
au 31/03/08: 60%
parts du secteur hors automobile: aéronautique, industrie électrique, électroménager. (cf: http://www.trilogiq.com/fr/pages/corporate/references.html )
La dépendance de la société au secteur automobile baisse d'année en année correspondant à une stratégie de diversification de la clientèle, complémentaire à une stratégie de diversification géographique visant à chercher la croissance là où elle se trouve (Brésil, pays de l'Est, Allemagne et USA pour les pays à fortes industries, etc.)
Les produits et services vendus correspondent au besoin des entreprises industrielles d'accroître leur productivité dans un environnement concurrentiel exacerbé où à une augmentation du prix des matières premières ne peut correspondre une répercussion des coûts dans les prix des produits vendus mais une amélioration de la productivité de l'appareil industriel.
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Graham
révision d'opinion + avis spir
Les journaux financiers du W-E n'en parlent pas.
Il semblerait donc que l'approche de Rasko-Bimbo soit la plus réaliste, à savoir: ne faire aucun cas d'une société qui n'intéresse personne. A court terme, donc, le potentiel semble nul. Ceux qui ont lu le bouquin de Peter Lynch se souviendront justement qu'il appréciait précisement les sociétés que personne ne suivait parce qu'il soupçonnait qu'en celles-là se dénichait la valeur.
Aussi, je révise ma suggestion initiale. Je ne suggère plus nécessairement d'acheter mais seulement d'observer et d'assurer une veille permanente sur cette société. En effet, le marché devrait continuer à pourrir et la liquidité continuera probablement à tarir sur tout ce qui est petites valeurs. Puisque les fonds spécialisés font face à des rachats importants, il n'y quasiment aucun espoir de revalorisation à court terme. Le cours du titre pourrait ainsi encore assez sensiblement baisser. Il y aura bien quelques particuliers las qui se désisteront. Dans la mesure où il faut s'attendre concernant Trilogiq à une baisse assez sensible du taux de croissance, une des prochaines annonces pourraient être l'occasion d'une baisse sensible.
Pour ma part, je suis déjà investi et assez lourdement. Je n'essaierai pas de capter les mouvements de court terme. Je les pense possibles. Mais à court terme, tout est possible. Le cours d'une société au titre illiquide peut fluctuer fortement sur la seule base de la psychologie de quelques rares intervenants. C'est pourquoi tout est possible. J'ai plus peur de rater la possibilité de rentrer sur la valeur à un cours que j'estime aujourd'hui déjà déprécié plutôt que peur de rater le cours le plus bas. On ignore toujours où sera le plus bas.
La seule chose que je confesse comme étant une erreur assez sûre dans mon positionnement sur cette valeur est la proportion qu'elle a dans mon portefeuille. Pas de marge d'erreur possible. Si je me trompe, je peux perdre 50% de valeur assez rapidement. Il faudrait plus divertir. Trouver trois ou quatre Trilogiq. Je n'y suis pas parvenu. Je prends le risque, on verra.
Voilà, pour la confession de mes insuffisances.
Bon W-E et bonnes vacances à tous.
PS: spir me parait pas mal au cours actuel sur la base d'une relative modérée volatilité à long terme du résultat d'exploitation. Aujourd'hui le résultat d'exploitation est dans sa moyenne basse historique. Je ne pense pas qu'il puisse baisser beaucoup. Contrairement à l'avis de beaucoup, j'ai plutôt tendance à considérer que les affaires sont plus récurrentes qu'il n'y parait de prime abord. Je ne crois pas au déclin des activités traditionnelles. Les ratios sont bas. La dette est largement supportable. Les activités Web sont prometteuses et faiblement valorisées. Le dividende, même en le supposant en baisse à 3.5 ou 4 est substantiel et permet d'attendre le rétablissement des marges. Je ne crois pas à la poursuite du renchérissement du papier et du carburant qui ont pesé sur les marges, ni non plus à une hausse des salaires.
Bref ce titre me parait offrir un potentiel de 20% annuel sur 7-8 ans
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Graham
mouvements récents dans le capital
Ainsi qu'il en est actuellement pour toutes les petites sociétés, l'illiquidité est devenue chronique. Les fonds font face à des rachats ou anticipent des difficultés similaires à celles survenus à Richelieu Finance. « Richelieu Special », en ce début dannée, a du faire face à des rachats massifs des parts de son fond. Ce fond, investi dans des participations atypiques (Elf, TP Renault, etc.) et naturellement illiquides, na pu trouver de contrepartie à ses ventes et a du être adossé à un opérateur étranger pour éviter la défaillance. Tous les fonds « smalls caps » risquent de se retrouver dans une semblable situation. Cela explique pourquoi, afin de se prémunir contre un tel risque, ces fonds détiennent actuellement en liquidité environ 10% à 15% de leur encours. Aujourdhui tout ce qui est illiquide ou qui pourrait le devenir dans les mois à venir est arbitré pour de grandes valeurs de la cote ou contre des liquidités. Toutefois, ce qui se présente comme une contrainte particulièrement lourde et pénalisante pour les fonds pourrait savérer devenir un avantage franc pour les investisseurs individuels capable de supporter lilliquidité et la volatilité fortes des titres quà contre tendance des fonds vendeurs ils acquérront.
Appliquées à Trilogiq, ces observations font ressortir un flottant particulièrement étroit qui ajoute à lilliquidité consécutive à la petite taille de la société. Fin juin, le fondateur détenait près de 77% du capital. Les deux autres dirigeants qui possédaient près de 2,5% ont vendu au courant du dernier exercice. Le fond Parvus AM LLP détenait au 31/03/2007 10,7% du capital. La proportion de ce fond au capital au 31/03/08 est inconnue. On notera en juin la vente d'actions Trilogiq par le célèbre fond Ulysse géré pour Tocqueville Finance par Marc Tournier et Didier Roman (http://www.tocquevillefinance.fr/uploads/ulysse_0608.pdf). Le 13 août, une application de près de 1% du capital, soit entre 5% et 10% du flottant probable, a été réalisée à un cours de 13,49. Il peut sagir une fois encore de vente dUlysse. Considérant alors l'encours d'Ulysse et considérant que la proportion dUlysse dans Trilogiq devait représenter entre 0,5% et 1% de son encours, ce qui correspond à un montant compris entre 2,5 et 5 m. Ce montant représenterait entre 5% et 10% du capital de Trilogiq. Ceci pourrait être une cause de la faiblesse de valorisation de l'action en dépit de très bon résultats.
Quelle conclusion en tirer >
Fondamentalement, rien na changé ou plutôt depuis des résultats excellents ont été annoncés en juillet, soit après la vente dUlysse qui na pas pu en profiter. Les variations de cours nont plus de rapport avec les fondamentaux des petites sociétés. Le critère de liquidité conditionne tout à court terme. Sur la base dun cours à 13, Trilogiq est valorisé à 48 m. Sa trésorerie sélève à 12 m et son résultat dexploitation est en croissance de 62% à 8,2 m. La société est donc valorisée à seulement 4,4 fois le résultat dexploitation actuel. Ce qui est exceptionnellement bas pour une société aux caractéristiques si remarquables et constantes dans le temps ou ce qui augure un fléchissement assez fort des ventes futures. On peut supposer une baisse ce que pour lors contredit les nouveaux contrats avec Embraer et Porsche et la direction - sur le prochain exercice des résultats et un retour sur le niveau de rentabilité de lan passé, soit avec un résultat dexploitation denviron 5 m. Cette baisse assez improbable valoriserait la société à 7 fois le résultat dexploitation, ce qui resterait raisonnable et bas. Considérant la pérennité de la croissance forte de la société depuis sa création, considérant en outre son haut niveau de rentabilité et son acyclicité relative, on discernera quen contrepartie dun positionnement illiquide, on obtient un investissement potentiellement fortement rémunérateur pour un risque limité. Ce qui est contrainte pour les fonds est atout chez linvestisseur particulier. Les aspects techniques qui pèsent actuellement sur le titre ne pourront pas indéfiniment faire dévier le cours de la réalité économique de la société. Dès lors que les marchés retourneront à la normalité, ce qui devrait prendre plusieurs années, et si la société résiste à la crise économique ce quelle fait pour lors- il y a tout lieu de penser que le retour des liquidités vers les petites sociétés de qualité contribuera à provoquer une hausse exponentielle de laction Trilogiq.
Nen déplaise aux fondamentalistes de la macroéconomie, la crise actuelle en provocant des valorisations aberrantes suscite des opportunités dinvestissements remarquables que naurait pas permis un fonctionnement normal des marchés. La macroéconomie ne rendra jamais compte des particularités propres à chaque société. En matière dinvestissements directs et focalisés sur des titres et non sur des indices larges, elle ne verra jamais les choses que dune façon grossière et hautement imprécise. Il en a toujours été ainsi et il en sera demain encore de même. La crise actuelle est une bénédiction pour les investisseurs au sang froid qui refusent lidiome consensuel du moment.
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Graham