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article Figaro complet (Securibourse)

par mareva @, Barjac, mercredi 02 juillet 2008, 11:40 (il y a 5984 jours) @ mareva

Article du FIGARO 02/07/2008 09:19 02/07/08
Les banques décideront
du sort de Carrere Group jeudi

P. G.
02/07/2008 | Mise à jour : 08:55 | .
Le producteur audiovisuel affiche une perte de 130 millions d'euros, soit autant que son chiffre d'affaires.

Jeudi, la messe sera dite. Le consortium des huit banques créancières de Carrere Group s'apprête à décider de l'avenir du quatrième producteur audiovisuel français qui détient en totalité ou pour partie une soixantaine de petites maisons de production. La situation est préoccupante puisque les comptes de la société ne cessent de se détériorer d'année en année. De 70 millions d'euros de pertes en 2006, ces dernières avoisineraient aujourd'hui les 130 millions. Soit autant que le chiffre d'affaires ! À cette perte, il faut ajouter un passif d'environ 80 millions d'euros dont 25 millions au titre des sommes que Claude Carrere s'est engagé à verser aux différents producteurs pour racheter leurs parts.

À ce jour, deux offres de reprise sont sur la table. Tout d'abord, celle du fondateur Claude Carrere lui-même, qui entend continuer de jouer un rôle dans sa société et qui va présenter pour la quatrième fois une proposition de rachat en tandem avec le groupe d'animation Moonscoop. En face, il y a celle de l'homme de presse Philippe Micouleau (ancien dirigeant de La Tribune et de L'Agefi) qui, en partenariat avec la banque d'affaires Bryan Garnier & Co, propose un plan de reprise.


Recapitaliser la société

Il serait parvenu à convaincre les banques du bien-fondé de son plan de restructuration de la dette. Ce dernier comprend un remboursement immédiat d'une partie de la dette, l'abandon de certaines créances et l'étalement. Par ailleurs, il s'engagerait à recapitaliser la société à hauteur de 35 millions d'euros et aurait trouvé un accord de rachat avec certains producteurs en leur proposant de leur verser une partie en cash et l'autre en titres.

Mais Claude Carrere ne veut pas entendre parler d'une telle solution. Car le schéma défendu par Philippe Micouleau suppose son départ du poste de président du conseil de surveillance. Un rôle que Claude Carrere défend énergiquement : «Je suis le président du conseil de surveillance. Le seul qui peut décider de l'avenir de la société, c'est moi et personne d'autre. J'ai choisi la société Moonscoop», affirme-t-il. «Nous revoyons les banques jeudi pour finaliser les accords avec le candidat que j'ai choisi.»

Jeudi, on saura qui, des banques inquiètes de ne pas retrouver leurs deniers ou de Claude Carrere patron fondateur de son entreprise , décidera de l'avenir du groupe.

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mareva


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