Les CFD: un SRD plus souple et plus dynamique (Securibourse)

par janot @, samedi 10 mai 2008, 15:00 (il y a 6037 jours) @ Bobo

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» Vendredi 09 mai 2008 - Investir n°1792
»
» NOUVEAUTÉ. Ces produits d’investissement importés d’Angleterre offrent
» un fort effet de levier.

»
» Les CFD: un SRD plus souple et plus dynamique
»
» Encore peu connus et arrivés récemment en France (début novembre 2007),
» les CFD (contract for difference) sont beaucoup plus populaires dans
» d’autres pays (Royaume-Uni, Australie, Allemagne…). Ils permettent de
» miser sur l’évolution de toutes sortes de produits à la hausse comme à la
» baisse avec un effet de levier pouvant aller, selon les produits sous
» jacents, jusqu’à plus de 30 fois. Il s’agit en quelque sorte d’un SRD plus
» large,moins coûteux, plus souple mais aussi plus risqué puisque l’effet de
» levier est plus fort.
»
» L’émetteur
»
» Pour l’instant une seule société, IGMarkets, succursale du groupe anglais
» IGGroup coté sur le London StockExchange (LSE), a développé les CFD en
» France au travers de son site Igmarkets.fr. Il est donc impératif d’ouvrir
» un compte spécifique qui n’est pas un compte titres classique puisqu’il
» permet uniquement d’acheter des CFD et aucune autre valeur mobilière.
» Toutefois, l’ambition de la société est d’élargir l’audience des CFD et
» des discussions ont été entreprises avec les différents courtiers en ligne
» de la place pour que ceux-ci proposent des contrats à leurs clients en
» appliquant leur propre tarification. Un accord a déjà été signé avec l’un
» d’entre eux et des discussions avancées sont en cours avec deux autres.
»
» Les sous-jacents
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» L’offre est extrêmement large. 7.650 actions européennes, américaines et
» asiatiques sont proposées, dont, en France, toutes les actions du SBF 250.
» S’ajoutent à cela tous les principaux indices boursiers mondiaux, 75 paires
» de devises, des matières premières industrielles,
» agricoles…
»
» Le mécanisme
»
» Il est proche de celui du SRD ou desmarchés à terme. Il s’agit d’acheter
» ou de vendre avec un effet de levier un produit financier. La mise de
» départ, appelée deposit, représente selon les actifs sous-jacents entre 3%
» de l’investissement pour les opérations sur devises et 75% pour certains
» titres peu liquides. Pour la plupart des actions françaises, l’effet de
» levier est de 10 (deposit de 10%) ; il atteint même 20 (deposit de 5%)
» pour Axa, Sanofi-Aventis et Total. L’investisseur ouvre donc une position
» acheteuse, par exemple, sur 100 actions cotant 100 € avec un deposit de
» 10%, soit 1.000 €, et déboucle ensuite sa position quelques jours plus
» tard (la durée de détention moyenne est de 17 jours), lorsque l’action
» cote 105 €. Il empoche (en faisant abstraction des frais) la différence, 5
» €,multipliée par le nombre d’actions, 100, soit 500 € pour une mise de
» départ de 1.000 €. Toutes les opérations se font en espèces,
» l’investisseur ne devenant jamais propriétaire du sous-jacent. Cette
» opération réalisée à la hausse peut tout aussi bien l’être à la baisse.
» Dans ce cas, l’investisseur met en place une position vendeuse.
»
» Les frais
»
» C’est un des atouts du système : ils sont très limités. Sur les actions
» françaises, alors que les cours retenus pour la transaction sont ceux
» d’Euronext, les frais de courtage appliqués à l’achat comme à la vente
» sont de 0,1% TTC, avec un minimum de 10 €. Sur les actions américaines,
» ils sont de 2 cents par titre. Pour tous les sous-jacents hors action, les
» frais sont indirectement prélevés au travers de la fourchette achat-vente
» que propose IGMarkets. Pour le contrat France 40, qui porte sur 10 fois
» l’indice Cac 40, la fourchette est égale à 2 points d’indice. A ces frais
» de transaction s’ajoutent les éventuels appels de marge. Comme pour toutes
» les opérations à terme, des appels de marge peuvent, en effet, être
» réclamés en cas d’évolution négative du sousjacent. L’investisseur doit
» compléter son deposit s’il se retrouve dans une situation débitrice. Dans
» le cas contraire, sa position est liquidée. Pour l’investisseur qui met en
» place une position acheteuse, des frais de financement sont également
» facturés (il achète des titres qu’il ne détient pas). Ils sont égaux au
» taux Euribor augmenté de 250 points de base (2,5%). A l’inverse, dans le
» cadre d’une opération vendeuse, l’opérateur touche une rémunération égale
» au taux Euribor diminué de 250 points de base.
»
» [image]
»
» Les spécificités
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» En dehors des actions pour lesquelles les négociations ne sont possibles
» que lors des horaires classiques de cotation, IGMarkets offre la
» possibilité d’investir 24 heures sur 24 et 6 jours sur 7 (il n’y a pas de
» cotation le samedi) sur les différents sous jacents. Toutefois, les
» fourchettes entre l’achat et la vente de titres deviennent alors plus
» larges. Par ailleurs, en plus de la palette des ordres classiques, un
» ordre «stop garanti» est proposé. Contre le versement d’une prime de 0,3%
» pour les actions européennes, il garantit l’exécution de l’ordre au cours
» indiqué même si le sous jacent a fortement décalé et que le cours spécifié
» n’a jamais été coté.
»
» La fiscalité
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» Elle est identique à celle des options ou des warrants : les gains sont
» imposés à 29% (prélèvements sociaux compris) dès le premier euro de plus
» value et donc sans prise en compte du seuil de cession.
»
»
» Rémi Le Bailly


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