NRJ Graham? 1 comment? (Securibourse)

par velise, mardi 25 mars 2008, 07:44 (il y a 6083 jours)

le groupe de stations de radios indique qu'il proposera le versement d'un dividende inchangé de 0,29 euro par action au titre de 2007. NRJ précise que la baisse de son résultat opérationnel courant résulte du recul du résultat de la radio en France et des activités de divertissement (hors média) et de l'accélération prévue des coûts du déploiement de la télévision. Le résultat opérationnel courant des activités de radio en France a été de 67,7 millions d'euros, en baisse de 39%, celui de la radio à l'international en perte de 1,8 million, contre une perte de 1,1 millions en 2006. Les activités télévision ont dégagé une perte opérationnelle courante de 18,3 millions d'euros. NRJ mobile a vu sa perte opérationnelle courante atteindre 19,2 millions d'euros, contre 18,2 millions d'euros un an plus tôt à pértimètre comparable (perte de 32,8 millions publiée). Le résultat opérationnel courant des activités hors-média a été de 3,6 millions d'euros contre 12,2 millions et celui de l'activité diffusion de 2,6 millions, contre 1,0 million. Le groupe, qui a opté pour une concentration accrue sur ses activités médias et qui a mis en place une nouvelle organisation, précise qu'il compte réaliser des économies de l'ordre de 20 millions d'euros d'ici à 2010 et maîtriser la hausse de ses charges./PD

vu par zonebourse

par crocroc, mercredi 26 mars 2008, 14:06 (il y a 6082 jours) @ velise

Le titre n’en finit plus de chuter
25/03/2008 | 16:15

Alors qu’il a déjà été divisé par quatre en deux ans, le titre NRG GROUP enfonce une nouvelle fois ses plus bas historiques. La pression vendeuse est donc toujours d’actualité d’autant plus que le groupe vient de publier des chiffres annuels décevants. Le résultat opérationnel est ressorti à 34.7 millions d’euros contre 40 millions attendus par les analystes, principalement du à la régression des revenus publicitaires. En conséquence, le groupe a annoncé recentrer ses activités autour de la radio, télévision et Internet mais aussi de se réorganiser afin d’économiser 20 millions d’euros avant 2010.
Le titre n’a pas été épargné par cette mauvaise nouvelle qui l’entraîne sous les 5.30 EUR, un plus bas historique atteint en février dernier. La tendance baissière s’affirme donc une nouvelle fois, renforcée par la moyenne mobile à 50 jours qui fait office de résistance. La pression vendeuse s’intensifie et les indicateurs techniques journaliers viennent seulement de se retourner. Une nouvelle vague de baisse n’est donc pas à exclure avec les 5 EUR comme prochain objectif. A moyen terme, on pourra viser les 4 EUR dans la mesure où le titre se paie encore plus de 20 fois les bénéfices attendus pour 2008, soit nettement plus que la moyenne du secteur.
On restera donc vendeur sur le titre et l’on pourra même renforcer ses positions vendeuses idéalement sur rebond. Un stop de protection placé au-dessus de la moyenne mobile à 20 jours, actuellement vers les 6 EUR, permettra de limiter les risques.
Xavier Fenaux

NRJ vu par Oddo

par crocroc, mercredi 26 mars 2008, 14:07 (il y a 6082 jours) @ velise

NRJ GROUP : ECHO BOURSE: NRJ: Oddo réduit objectif de cours à EUR5,5
26/03/2008 | 10:09:00


PARIS (Dow Jones)--Oddo réduit son objectif de cours sur NRJ Group (12169.FR) de EUR7 à EUR5,5 après avoir abaissé ses prévisions de résultats pour le groupe. Oddo mise désormais sur un résultat opérationnel de EUR2 millions en 2008, contre une ancienne prévision de EUR15 millions. NRJ devrait notamment souffrir d'une baisse de 6,4% de ses recettes publicitaires, d'une progression des charges fixes de la radio et de pertes plus importantes que prévu sur les activités mobile et télévision, selon l'intermédiaire. NRJ recule de 1,7% à EUR5,31. (TVA)


(END) Dow Jones Newswires

vu par SG

par crocroc, mercredi 26 mars 2008, 14:08 (il y a 6082 jours) @ velise

NRJ GROUP : ECHO BOURSE: NRJ: SG abaisse l'obj de cours à EUR5,90
26/03/2008 | 10:48:00


PARIS (Dow Jones)--Société Générale abaisse son objectif de cours sur NRJ Group (12169.FR) à EUR5,9, contre EUR7,2 précédemment, après la publication de résultats 2007 en deçà des attentes de la banque. Société Générale confirme sa recommandation conserver, évoquant des multiples peu élevés mais un climat défavorable dans le secteur de la radio. NRJ perd 2% à EUR5,29.(ADM)


(END) Dow Jones Newswires

NRJ Graham? 1 comment?

par Bimbo, jeudi 27 mars 2008, 06:32 (il y a 6081 jours) @ velise

Le groupe, qui a opté pour une
» concentration accrue sur ses activités médias et qui a mis en place une
» nouvelle organisation, précise qu'il compte réaliser des économies de
» l'ordre de 20 millions d'euros d'ici à 2010 et maîtriser la hausse de ses
» charges./PD

Graham (il ne me contredira pas) est un exemple pour le forum. C'est le type même de la très mauvaise gestion en général, celle du "joueur". Même si sa vision sur NRJ est long terme, déséquilibrer son portefeuille comme il l'a fait, est une ânerie qui peut être lourde de conséquences.

Toute gestion correcte obéit à une règle : la répartition des risques. C'est une loi qui vaut pour tous les grands investisseurs, quels qu'ils soient. C'est également la leçon du JTB. Si l'on néglige cette loi, on s'expose à de cruelles désillusions.

Mais Graham avait prévenu, et cette débandade est une formidable leçon de gestion ;-)

NRJ Graham? 1 comment?

par crocroc, jeudi 27 mars 2008, 10:34 (il y a 6081 jours) @ Bimbo

effectivement, la méthode Coué a ses limites. Ceci montre aussi que moyenner à la baisse, comme il le fait depuis qu'elle est à 16 eur si je ne m'abuse, est source de désillusions. Il faut maintenant qu'elle fasse 200% pour retrouver ce cours initial. C'est de la glu pour du long terme.
Enfin, j'admire quand même sa conviction - son entêtement > - à croire en cette success-story.

NRJ Graham? 1 comment?

par tristus dolor, vendredi 28 mars 2008, 12:08 (il y a 6080 jours) @ Bimbo

c'est effectivement dommage pour graham, d'autant qu'il a de toute évidence les capacités de se construire un portefeuille robuste et performant sur le moyen terme. sa chance est de prendre une belle claque maintenant plutôt que dans quelques années.
les résultats de NRJ sont déprimants tout comme les décisions stratégiques annoncées. celà étant, certains arguments de graham restent valables. dans une optique contrarienne, j'ai acheté un peu hier pour voir.les acheteurs ont capitulé, signe que l'on est peut être proche du fond.


» Le groupe, qui a opté pour une
» » concentration accrue sur ses activités médias et qui a mis en place une
» » nouvelle organisation, précise qu'il compte réaliser des économies de
» » l'ordre de 20 millions d'euros d'ici à 2010 et maîtriser la hausse de
» ses
» » charges./PD
»
» Graham (il ne me contredira pas) est un exemple pour le forum. C'est le
» type même de la très mauvaise gestion en général, celle du "joueur". Même
» si sa vision sur NRJ est long terme, déséquilibrer son portefeuille comme
» il l'a fait, est une ânerie qui peut être lourde de conséquences.
»
» Toute gestion correcte obéit à une règle : la répartition des risques.
» C'est une loi qui vaut pour tous les grands investisseurs, quels qu'ils
» soient. C'est également la leçon du JTB. Si l'on néglige cette loi, on
» s'expose à de cruelles désillusions.
»
» Mais Graham avait prévenu, et cette débandade est une formidable leçon de
» gestion ;-)

NRJ : au-delà des chiffres

par Graham ⌂ @, vendredi 28 mars 2008, 23:24 (il y a 6080 jours) @ velise
édité par Graham, samedi 29 mars 2008, 00:00

Bonjour à tous,

Pardonnez ma lenteur à répondre. J’étais en déplacement professionnel et je disposais de peu de temps pour consulter le forum. Merci d’abord pour vos commentaires qui témoignent votre intérêt à mon égard. Quelques commentaires m’ont amusé et fait sourire. J’observe un lieu commun : l’assurance que les cours boursiers sont un reflet juste de la réalité économique de la vie des sociétés, et d’autre part, que la vérité émanerait systématiquement des sanctions boursières provisoire du marché, qu’elles fussent positives ou négatives. Permettez-moi de réaffirmer ne pas partager ces opinions et de conserver une assise sereine. Avant d’aborder un peu nrj, j’aborderai un peu mes performances passées et signalerai derechef sommairement quelques uns des principes qui font ma méthode.
Depuis mai 2007, soit ma meilleure performance, ma performance réelle est négative d’environ 28%, soit environ 5% de plus que le CAC 40 et environ autant du mid and small 190 que je prends comme référence préférentielle. Je suis investi en actions à presque 100% de mon patrimoine depuis environ 3 ans. Je le resterai les prochaines années malgré l’environnement économique dégradé. Depuis début 2007, ma performance est positive d’environ 35%, ce qui dépasse largement ce qu’ont fait les indices et ce dont beaucoup pourraient se targuer. Il y a 13 ans, j’étais pauvre, sans emploi, sans domicile, sans patrimoine, ni revenu, ni assistance. Etant parvenu à trouver un travail mal rémunéré, pour pouvoir me constituer un capital, j’ai travaillé comme un forcené pendant près de trois ans avec une moyenne d’heures de travail mensuelle comprise entre 250h et 280h. Mon capital initial constitué, j’ai réfléchi à le valoriser au mieux, en partant de connaissances totalement nulles dans le domaine. En huit ans, à la suite d’investissements immobiliers puis d’investissements boursiers, en plein crash quand tous s’occupaient à vendre pendant que j’achetais à des prix dépréciés, mon capital a été multiplié par plus de 6 (par 9,5 à mes plus hauts). Mon patrimoine représente aujourd’hui plus de 15 années de mon salaire actuel. La chance du joueur m’a donc souvent souri. Elle le fera encore dans l’avenir. Je n’en doute pas. Ma méthode est toujours la même. Elle consiste à identifier des actifs dépréciés, à les acheter quand personne n’en veut, à oser la concentration si la réflexion me conduit à penser avec un degré de certitude assez important que le rapport de probabilité entre le risque de perte et le risque de gain est disproportionné en ma faveur. Le risque ne réside jamais dans la concentration tant que l’on sait ce que l’on fait. Plutôt le risque primordial consiste dans la mauvaise compréhension des choses que l’on fait. Que l’on soit investi avec 5 lignes seulement, 10 lignes, 20 lignes ou même 100, on n’en est pas plus diversifié. J’exagère le trait volontairement. Avec cinq titres bien appréhendés et aux secteurs très différents, on est mieux diversifié qu’avec 40 titres que l’on comprend mal. C’est pourquoi les indices font à peine mieux que moi depuis 1 an et bien moins depuis 8. Je suis toujours autant confiant dans ma capacité à surperformer dans la durée nettement les indices et dans ma capacité à gérer au mieux mes intérêts. Les mouvements de cours qui affectent le titre NRJ ne m’ébranlent pas. Je n’y vois guère plus que mécompréhension et conditions techniques des marchés dégradés. Mon objectif étant assez lointain, il est normal que ma performance à court terme sur NRJ soit volatile et provisoirement le fait de l’émotion et/ou de la volonté d’autrui, par exemple les contraintes techniques défavorables qui affectent actuellement les fonds gênés par la crise. La volatilité est alternativement favorable ou son contraire, cela quelque soit la justesse de l’opinion. Ceci est le fait normal des marchés boursiers. Quelquefois on en profite vite (Acadomia l’an passé), quelquefois on en pâtît provisoirement (NRJ aujourd’hui). C’est la règle. Hé bien, j’y consens tout à fait sans réserve, tant qu’à la fin je m’y retrouve avec gain. Je ne mesure pas ma capacité à surperformer à l’excès des réactions des autres agents économiques. Ce serait déraison ou panurgisme. Non, les cours boursiers ne sont pas systématiquement un reflet juste de la réalité économique des sociétés. Ainsi, ces cinq derniers mois, j’ai perdu virtuellement un peu plus de 5 années de salaire. La perte pourrait sembler considérable. Beaucoup, sans doute, y réagirait fort mal. Je ne suis pas trop troublé, étant parfaitement conscient que mes choix d’investissements impliquent une volatilité élevée, tantôt favorable, tantôt défavorable, compensée par un potentiel accru. L’essentiel n’est pas dans les cours. Les cours sont le reflet de l’imagination de la multitude. L’essentiel réside dans l’effort de lucidité et de compréhension de ce qui est, et dans la justesse des approximations anticipatrices. Je sais ce que je fais.

Passons à NRJ.
Au risque de paraître provocateur, ou de laisser d’aucuns croire que je me persuade à la façon de Coué, je considère le résultat opérationnel, en forte baisse à 35 m€, plutôt qu’à 43 ou 44 m€ comme attendus par les analystes, comme assez anecdotique. Tout cela était dans l’ordre du possible, même, si j’en conviens, j’espérais mieux. Détaillons.
Le ROC des radios françaises baisse nettement de 40% environ à 67,7 m€ sous l’effet conjugué de la baisse générale du marché publicitaire du média radio, du fléchissement d’audience, d’augmentation des coûts publicitaires pour relancer l’audience, d’augmentation des frais généraux pour mettre en place une structure adaptée au changement de format du groupe. L’opinion commune affirme le déclin du média radio au profit d’Internet et le déclin d’audience des chaînes musicales au profit des webradios. Toutes les études montrent le lien étroit qui unit la radio à Internet et la communauté de clientèle de ces deux médias. La réactivité du média radio, l’utilisation encore intensive qu’en a la population en fait un média pérenne malgré sa baisse conjoncturelle et passagère qui tient beaucoup à la fois à la mode (préférence passagère d’autres médias) et à la situation économique actuellement dégradée. Passées ces variations, irrégulières comme l’est toute activité économique, le chiffre d’affaires et les résultats devraient retrouver les années prochaines un niveau normatif de 80m€ à 110m€. La concurrence à terme des webradios présente un risque réel. C’est pourquoi le groupe a considérablement augmenté le nombre de celles offertes au public internaute. Il est remarquable de noter que peu d’autres radios ont jusqu’alors réalisé pareils investissements. La diversité et la spécificité de toutes les webradios proposées par le groupe devraient suffire à satisfaire toute sorte d’auditeurs. Aussi, j’imagine plutôt à terme une complémentarité des activités tirée des radios traditionnelles et des nouvelles webradios qui permettra la préservation des revenus provenant originellement des seules radios. Cependant, je suis parfaitement d’accord pour reconnaître le risque important à terme de désaffection de l’auditorat d’nrj au profit d’autres groupes, comme RTL, Virgin ou Skyrock par exemples. Cela me parait le risque majeur. Par contre, il ne me paraît pas évaluable. Aussi, seules les variations d’audience ces prochains trimestres seront de nature à me faire reconsidérer ma position sur la capacité du groupe à pérenniser ces revenus traditionnels. Mais que les revenus baissent provisoirement ne m’inquiètent pas plus que cela. Ceci est connu depuis plusieurs mois. Il me semble utile de rappeler la valeur vénale que pourrait représenter les radios françaises. TF1 a crû récemment y trouver un moyen de se diversifier. Les seules radios françaises devraient pouvoir se vendre, malgré les conditions dégradées actuelles, au moins 700-800 m€.
Je n’évoque pas les radios étrangères. Leur importance est pour lors négligeable et marginale. Ce qui ne sera plus le cas si la marque de nationale s’européaniserait. Ce qui n’est pas impossible à échéance longue.
Abordons Internet. Le groupe a pris du retard. C’est indéniable. Néanmoins, les visites uniques sont loin d’être négligeables et leur potentiel d’augmentation important bien que n’allant pas de soi. Tout dépendra de l’attractivité de certains nouveaux sites, comme le portail communautaire (imitation du skyblog), nrjstudios, etc. Les concepts ne sont pas forcément novateurs mais il reste suffisamment de place pour un nouvel entrant. On néglige la force de la marque auprès de nombreux jeunes encore. Les sites devraient rapidement accroître leur fréquentation.
Venons-en à la téléphonie. Que n’entend-on pas sur cette activité qui, pourtant, devrait rendre à tous évident l’opportunisme du groupe. Ainsi que je le disais depuis quelques mois, ce que confirme aujourd’hui le DG du groupe dans sa présentation aux analystes, NRJ n’a jusqu’alors rien déboursé pour la développer. En effet, seul son partenaire, le CM-CIC, pour entrer au capital a avancé 90 m€ pour les premiers développements. A ce jour, NRJ Group est propriétaire pour moitié d’une base de clientèle, non négligeable, même si elle n’est pas encore rentable, sans avoir rien payé. C’est dire donc que la marque NRJ a une certaine valeur (pour qui veut bien comprendre au-delà des idées reçues immédiates). Le groupe décidera au cours des mois prochains, et selon la progression du nombre d’abonnés, s’il investira en capital ou non. C’est remarquable. Les risques sont considérablement amoindris pour un bénéfice hypothétiquement appréciable. Bien évidemment, les analystes s’attarderont à relever les effets sur le ROC global sans accorder d’importance à ce que signifie vraiment les deux profits de dilution dues à l’entrée au capital du CM-CIC d’abord à hauteur de 10% puis de 40 autres %. Quelle négligence ! Penser aussi que ce n’est pas pour rien que la direction a choisi de publier pour la première fois la faiblesse des revenus tirés de cette activité. Elle sait la marge de progression et l’effet d’annonce qu’en son heure cela provoquera.
Abordons le développement dans la TV. Là encore, on remarque la faiblesse des propos communs. Cette activité a à peine deux ans et on la voudrait déjà rentable. A-t-on déjà oublié combien de temps a mis M6 avant d’être rentable, ou encore jadis Canal + > Il semblerait. On ne voit encore que les effets immédiats sur le ROC et on oublie qu’en comptabilité, des investissements peuvent apparaître en charges quand la réalité économique en fait des immobilisations non comptabilisées, bien que réelles. Ces charges initiales forment les survaleurs incorporelles de demain. C’est exactement pareil que ce que j’affirmais l’an dernier pour Acadomia et qui depuis a été avéré. L’ambition du groupe est de parvenir à une part d’audience de 3% pour NRJ12 au moment de la généralisation de la TNT. L’objectif est modeste et sera sans difficulté dépassé. Il suffit par règle de trois, augmentée d’une décote importante de précaution, de calculer proportionnellement sur la base des résultats de M6 ce que seront les résultats prochains de la nouvelle chaîne. Oublie-t-on encore combien sont convoitées ses chaînes et combien elles risqueront d’être valorisées par d’autres grands groupes lors de la première consolidation du secteur > Il y un an les analystes valorisaient l’autorisation d’émission des nouvelles chaînes TNT à au moins 100m€ chacune. Il est indubitable que cela vaut au moins cela, rentable ou pas. L’autorisation d’émission sur Paris a également une valeur vénale immédiate avant même aucun développement.
Qu’en est-il de l’activité de diffusion, TowerCast > Formidable future machine à cash une fois les importants investissements nécessaires réalisés. D’où la nécessité de partenariat. On ne doute pas que le groupe saura trouver aisément un partenaire industriel sans négliger son intérêt. Là encore, on ne perçoit pas que la rentabilité d’exploitation est obérée par des investissements comptabilisées en charges, qui plus tard disparaîtront pour permettre une rentabilité très élevée, favorisée par la quasi absence de concurrence . L’an dernier, les analystes valorisaient TowerCast a environ 80m€.
J’évoquerai à peine le hors médias. Rien de plus irrégulier. Pourtant, à intervalles plus ou moins espacés, ceux-là gonflent les résultats de l’ensemble.
On le voit, le cours de l’action est déconnecté des fondamentaux. Les raisons en sont simples. Manque de profondeur dans la vision de ceux qui observent (analystes ou autres). Compréhension réduite. Panurgisme commun aux marchés financiers. Etroitesse du flottant du groupe qui a pour conséquence immédiate, une volatilité accrue, correspondante aux difficultés de toutes les sociétés de gestion de fonds pour arbitrer en période de sortie importantes de capitaux à gérer. Les gérants vendent pour faire des liquidités. Comme les perspectives des performances financières à court terme ne sont pas fameuses, les fonds préfèrent sortir d’un titre que rien ne soutient à court terme et qui amplifie les effets de la crise. Tout cela n’est que conjoncturel. Si NRJ réussit dans son plan de développement, son cours quadruplera par rapport à ses plus bas à horizon de 7-8 ans. Si NRJ échoue (ce qui reste aussi envisageable), le cours, passée la crise financière, retrouvera une valorisation adéquate à sa position dans le marché radio, soit environ le double de sa valeur actuelle. Le pire serait une désaffection de son public traditionnel. Cela est possible. Mais de loin, cela n’est en rien pour lors vérifier. Le risque réel est faible et le potentiel est important. NRJ constitue au cours actuel une magnifique opportunité d’achat, avec un rendement appréciable permettant d’attendre le développement des nouvelles activités.
Il faut savoir prendre un peu de hauteur et reconnaître ses erreurs. Sans doute, ai-je été trop vite enthousiasmé par le potentiel important de la société. J’ai fait preuve d’un manque de compréhension important dans les ressorts techniques et psychologiques qui pourraient affecter l’évolution du cours à court terme. Je n’ai point su me rendre compte que tout disposait à la poursuite de la chute du titre et j’ai investi trop tôt (pru de 9€, investissement représentant environ 35% de mon patrimoine). Je manquerai par cette négligence une grande part de la hausse. Erreur de précipitation. Je ne regrette néanmoins aucunement ma concentration en ce titre parce que je convaincu (par Coué ou pour d’autres raisons plus valables, qu’importe !) qu’il présente bien des signes de l’investissement remarquable : risque faible pour potentiel important. J’aime cet esprit d’entreprise que le marché considère comme une succession d’erreurs stratégiques. Je finis par quelques points qui restent, quoique l’on puisse dire vrais. La société reste rentable. Elle a une situation financière très saine qui lui permet d’investir pour une bonne part de façon autonome sans avoir besoin ni du marché ni des banques. La direction est honnête, opportuniste et je dirai même compétente malgré quelques errements de débuts inévitables. Nrj traverse ce que son DG nomme justement une crise de croissance. Et comme chacun sait, ce qui ne tue pas rend plus fort. J’ose croire que Bimbo saura être équitable si dans quelques années ma vue s’avérait juste. En ce cas, j’espère un éloge à Coué !

Cordialement et bon W-E.

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Graham

NRJ : au-delà des chiffres

par Bimbo, samedi 29 mars 2008, 07:10 (il y a 6079 jours) @ Graham

» Bonjour à tous,
. J’ose croire que Bimbo saura être équitable si dans
» quelques années ma vue s’avérait juste. En ce cas, j’espère un éloge à
» Coué !
»
» Cordialement et bon W-E.

Osez mon bon, osez :-D

Si je me suis ouvert auprès de l'assistance publique d'un certain émoi quant à la "débandade NRJ" du moment, et par effet de dominos bobiscum, de celle de ton portif, c'est que ton exemple de gestion n'est recommandable qu'aux investisseurs de ta trempe.

Nonobstant j'ai lu l'exposé explosé ou l'inverse, et je ne chercherai pas à le déboulonner (ça nous mènerait trop loin, et j'essaie toujours d'être succinct). Tu as relevé toi-même que le timing n'était pas bon, et c'est principalement cet aspect qui m'interpelle (à gâteau).

Tu parles de très fortes probabilités pour qu'NRJ soit un bon coup à terme. Je note.

Pour ma part, je pense qu'il est des périodes où la probabilité d'investir trop tôt mérite qu'on s'y arrête... de poisson évidemment :-|

précision

par Graham ⌂ @, samedi 29 mars 2008, 10:23 (il y a 6079 jours) @ Bimbo
édité par Graham, samedi 29 mars 2008, 10:27

» c'est que ton exemple de gestion n'est recommandable qu'aux investisseurs de ta trempe.
Oui Bimbo, ma façon n'est en règle générale pas recommandable, ni à suivre. Je pense bien d'ailleurs que, par nature, peu se risquent de la sorte. Ce qui vaut mieux pour leur tranquilité. Ce style de gestion, si cela en est un, est effectivement pour partie une question de caractère.

» Tu as relevé toi-même que le timing n'était pas bon, et c'est principalement cet aspect qui m'interpelle. Pour ma part, je pense qu'il est des périodes où la probabilité d'investir trop tôt mérite qu'on s'y arrête...
Ainsi que j'essayais, peut-être mal, de le remarquer: il faut reconnaître ses erreurs. J'ai fait effectivement ces derniers mois une succession d'erreurs, dirai-je, presque de débutant. Hâte, excès de confiance, prudence suspendue. C'est très bien ainsi. L'argent n'est pas l'essentiel, mais que moyens. On devient meilleur par ses erreurs bien comprises. La leçon vaut le prix.

» Tu parles de très fortes probabilités pour qu'NRJ soit un bon coup à terme. Je note.
Ce n'est pas précisément ce que je dis. Je dis qu'au cours actuel et à horizon moyen (disons 5-7 ans), le risque est limité. Mais il existe. Il consiste en l'échec du développement des nouvelles activités et surtout dans la réalité du déclin de la radio en France (ce que j'ai affirmé ne pas croire puisque je ne perçois dans la baisse des revenus tirés de cette activité qu'un effet conjoncturel passager). Si mon opinion est juste concernant le média radio en France, sa valeur de marché devrait se situer au bas mot vers 700-800m€. Le risque sur cette activité est difficilement évaluable. Je pense que la société a largement les moyens financiers de l'enrayer. Donc, je l'estime inférieur à 20%. Parmi les possibilités envisageables, on peut se représenter un déclin modéré de cette activité (probabilité de l'ordre de 50%). La valeur du média radio resterait dans ce cas supérieure à 500m€. D'autre part, et à l'opposé complet de tous les avis dominants actuellement, je ne crois pas que les activités nouvellement développées soient un échec de stratégie. Bien au contraire. Pour moi, c'est de l'opportunisme entrepreneurial. C'est bien plus positif que la passivité. Les errements de débuts, les ratés me paraissent naturels à toutes prises de risque. Cela ne m'émeut pas. Au contraire, je suis confiant. La téléphonie n'aura rien coûté ou presque et finalement pourrait bien se révéler une surprise. La TV vaudra toujours quelque chose de non négligeable. TowerCast séduira à terme les marchés (infrastructure sans concurrence à marges élevés, comparer aux concessions autoroutières), et une fois mise en bourse sera valorisée sur des multiples élevés. Internet, même si la venue du groupe est tardive, il y a amplement de la place pour accaparer une audience élevée. Le hors média, spectacles, évènements, dérivés, temps en temps ratera, temps en temps suscitera des bénéfices conséquents au gré des réussites.
Tout cela fait qu'à la fois le déclin du média radio en France et à la fois l'échec de toutes les nouvelles activités est faiblement probable. Dire jusqu'où cela réussira est pareillement impossible à évaluer. Des développements échoueront (par exemple la téléphonie), d'autres réusssiront au-delà de toute espérance. C'est pourquoi le potentiel est important et cela avec un risque limité.
Le groupe a les moyens financiers de ses ambitions. Il n'a pas besoin à terme court du marché ou des banques. C'est très appréciable en ces temps de crise. Cela permet quelques années de sacrifice des résultats au profit d'investissements pour l'avenir. Il n'y a pas tant de groupes qui bénéficient de conditions si favorables. Reste que le développement des nouvelles activités est une autre paire de manche. Le groupe a un réel problème à conserver ou à attirer les talents. Et cela pourrait bien être l'écueil de cette société. Mais pourquoi nécessairement cela impliquerait qu'il en soit toujours ainsi> NRJ est confronté à des difficultés de changement de format. Ce que son DG nommait une crise de croissance. Rien ne permet de supposer aujourd'hui que les choses resteront en l'état. Tout groupe est confronté à un moment ou à un autre à ce genre de difficultés. Il n'est rien d'autre que de naturel. Il n'y a pas à s'alarmer outre mesure.
Quant au titre, le flottant est très faible (à peine plus de 70m€). Cela est la raison principale de l'accélération de la chute du titre. Vente de fonds pressés par les rachats des souscripteurs sur un titre illiquide et très mal orienté à court terme, vente à découvert possible. Tristus Dolor a été très clairvoyant ces derniers temps en suspendant son intention d'achat. Il se pourrait bien que le fond ait été atteint. Je suis convaincu que le titre au cours actuel constitue une remarquable opportunité d'achat. Je l'ai ratée par précipitation. Tant pis pour moi. Mais songez-y sérieusement. L'inquiétude n'est pas toujours raison et moins encore bonne conseillière.

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Graham

NRJ Group : point d'entrée ? 01/04/2008 09:44

par kisscool, mardi 01 avril 2008, 09:59 (il y a 6076 jours) @ Graham

AVIS : POSITIF

Fléchissement. Le dernier communiqué publié par NRJ Group traduit un sensible recul des facturations, comme cela était d'ailleurs anticipé par la communauté financière... Sur la radio, activité historique du groupe, le contexte demeure difficile ce qui continue d'affecter le niveau des rentrées publicitaires. L'audience des différentes stations du groupe a également tendance à s'effriter avec le retour en forme des radios généralistes. Sur le "hors média", qui correspond à la production de comédies musicales ou de pièces de théâtre, le chiffre d'affaires s'avère plutôt aléatoire en fonction du succès de telle ou telle production... Après le succès du "Roi Soleil", le groupe place ses espoirs dans de nouvelles productions qui verront bientôt le jour.
Télé. On sait que M. Baudecroux a entrepris de diversifier l'offre de NRJ vers de nouvelles frontières afin de tirer profit de l'expansion de certains créneaux... C'est ainsi que NRJ Mobile a été lancé dans le secteur très concurrentiel des opérateurs virtuels. Le succès demeure mitigé car les moyens marketing du groupe sont minimes à l'échelle de ceux mis en oeuvre par les acteurs historiques que sont Orange, SFR ou Bouygues Telecom. En outre, les clients perçoivent mal la différenciation de l'offre NRJ Mobile vis-à-vis des autres acteurs. La décision ayant été prise de sortir en partie de cette activité, le contrôle de cet actif est maintenant partagé à 50/50 avec le Crédit Mutuel. Sur la TNT, en revanche, l'équipement des ménages progresse rapidement ce qui permet à l'audience de NRJ 12 de s'améliorer sensiblement.
Charges. Ces nouveaux métiers nécessitent d'importants investissements, ce qui pèse logiquement sur le compte de résultat de la maison mère. Le résultat opérationnel de NRJ 12 n'atteindra pas l'équilibre avant 2012... Cet horizon semble bien loin pour des investisseurs préoccupés par le court terme. L'évolution récente de l'action NRJ est marquée par un déclin régulier qui commence à en décourager plus d'un dans le sillage du résultat opérationnel courant qui trébuche de plus de moitié sur le dernier exercice. Nous estimons que les relais de croissance mis en place devraient cependant finir par s'avérer payants, même s'il faut être très patient. Reste à définir le bon point d'entrée, exercice délicat dans les conditions boursières actuelles, alors que le dossier vaut désormais moins de 500 ME... Les plus spéculateurs pourront tenter leur chance au plus près des 5 Euros.
Conclusion
Réservé aux spéculateurs.
Par Christophe Voisin
Cours à la date du conseil : 5,39 €

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