Nouvelles sur Carrere (Securibourse)

par chris, mardi 22 janvier 2008, 21:12 (il y a 6145 jours)
édité par chris, mardi 22 janvier 2008, 21:37

Valorisée 60 M€ alors que le RNPG du 1er semestre était de 6,4 M€ :surprised:

L'article pris en face (semble-t-il extrait du Figaro) essaie de nous éclairer sur les raisons d'un tel désamour.

Je suis surpris par le fond de cet article qui dit clairement ce qui se pensait tout bas...


Le producteur Carrere Group dans la tourmente

ENGUÉRAND RENAULT

AUDIOVISUEL Le groupe est exposé aux difficultés de Richelieu Finance, un de ses actionnaires. OFFICIELLEMENT, Carrere Group, troisième groupe de production audiovisuelle français, n’est pas à vendre. Son fondateur, Claude Carrere, qui s’était déjà illustré dans les années 1970 en produisant Claude François, Dalida et Sheila, est clair :
« Je n’ai pas l’intention de céder, nous surmonterons la crise car rien ne résiste au travail. »

Mais aujourd’hui, il y a péril en la demeure, car l’un des actionnaires de Carrere Group est la société de gestion en difficulté Richelieu Finance qui détient 6,51% du capital après avoir racheté des titres lors de la sortie du fonds de la famille Benetton 21 Centrale Partners en 2004 et participé à une augmentation de capital de 35 millions d’euros en 2005. Les actions ont été acquises entre 12,50 et 15,50 euros. Or, aujourd’hui, le cours de Carrere s’est effondré à 7,50 euros.

La banque Bryan & Garnier, conseil de Carrere Group, est évasive : « Dans un secteur de la production audiovisuelle en pleine recomposition avec les rachats de Marathon et Endemol, nous étudions des solutions pour assurer la transmission. Car Claude Carrere a 72 ans » , explique Olivier Garnier, chargé de l’affaire.

Une structure très complexe

En fait, ce dossier circule depuis quelques mois et ceux qui l’ont étudié – maison de production, chaînes de télévision, fonds d’investissement – l’ont prudemment refermé. Trop compliqué. Carrere Group est une structure très complexe rassemblant pas moins de 58 petites sociétés différentes mêlant production audiovisuelle, catalogue de films (Kirikou et la Sorcière ou Les Triplettes de Belleville) et de fictions et activité de distribution. Claude Carrere a bâti son groupe en proposant à des producteurs indépendants comme Benjamin Castaldi ou Pascale Breugnot de racheter 51 % de leur société tout en leur laissant 49 % du capital. L’avantage pour les producteurs, c’est de mutualiser les coûts de structure. Pour Carrere, c’est de prélever des frais de gestion et de consolider dans ses comptes 100 % du chiffre d’affaires de chacune des sociétés. Mais Claude Carrere s’engage ensuite à racheter la totalité du capital de ses sociétés. Aujourd’hui, il affirme l’avoir déjà fait pour la quasi-totalité d’entre elles, au prix d’un endettement de 55 millions d’euros. Il en reste au moins une qui pose problème : B3Com de Benjamin Castaldi, tombé dans le giron de Carrere en 2005. Les négociations sont ouvertes.


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