comment est il possible d introduire une telle boite en bourse!!
et la signatuure de blocks en tunisie>> et l ak>>
c est fou cette histoire.
Bon courage, et bon week-end à toi aussi janNo1

Bon courage à toi, j'espère que tu retrouveras ta mise...
J'avais exprimé mes gros doutes sur ce dossier dès la fin août (ici et sur boursorama).

http://securibourse.com/forum/index.php>id=25899
http://www.boursorama.com/forum/message.phtml>file=364354396&pageForum=1

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Onze individus, interpellés à Paris et près de Nice, ont été placés en garde à vue, soupçonnés d'être à l'origine d'une gigantesque escroquerie . Ils auraient grugé des milliers de petits porteurs pour plus de 50 millions d'euros.

ATI PETROLEUM était jusqu'à présent une société pétrolière quasi inconnue en France. Elle devrait l'être beaucoup moins dans les jours à venir. Les gendarmes de la brigade de recherche de Nice (Alpes-Maritimes) viennent en effet d'interpeller onze personnes, huit à Paris et trois dans la région niçoise, soupçonnées d'être les acteurs d'une gigantesque escroquerie boursière dépassant les 50 millions d'euros.

Plusieurs milliers de petits porteurs, en France et à l'étranger, auraient acquis des promesses d'action complètement fictives de cette société cotée à la Bourse de Paris depuis le mois de juillet. Mais la « bonne affaire » va se solder pour eux par un gigantesque fiasco. Comme le résume un enquêteur, « ces actions ne valent que le prix du papier ou du reçu que des pseudo-courtiers ont remis aux victimes ». Hier, des « commerciaux » et d'autres responsables de cette escroquerie ont été déférés au parquet de Grasse (Alpes-Maritimes) où une information judiciaire pour « escroquerie en bande organisée sur les marchés financiers » a été ouverte. Cette arnaque n'a pu être réussie que grâce à la complicité de professionnels parfaitement intégrés sur les marchés financiers, mais aussi de « pointures » du milieu parisien et lyonnais, « bien introduites dans les cercles d'influence africains », selon le quotidien « Nice Matin » qui a révélé l'affaire hier. Plus étonnant encore, c'est au détour d'un autre dossier que les gendarmes, via des écoutes téléphoniques, ont eu connaissance de cette curieuse affaire de placements boursiers.

Reste à savoir maintenant quelle est la réalité de cette société. ATI Petroleum est une entreprise de prospection pétrolière qui prétend, via son site Internet, exploiter des gisements de gaz et de pétrole dans le golfe du Tonkin. Toujours selon son site Internet, ATIP se livre aussi à des prospections de gaz et d'uranium en Afrique, notamment au Niger. Son PDG, le docteur Huu Duc Dinh, aurait la double nationalité américaine et vietnamienne. ATIP a d'ailleurs son siège aux Etats-Unis, dans le Tennessee, et une annexe à Hanoi. Depuis peu de temps, la société dispose aussi d'un bureau à Paris. Une « petite équipe » injoignable hier.

« Si tout ça n'est que du vent, alors c'est du grand art »

Les enquêteurs soupçonnent cette entreprise de n'avoir aucune activité pétrolière réelle. Voire d'être une coquille vide uniquement créée pour monter cette escroquerie juteuse. Ce que démentait hier soir une société sous-traitante : « ATI Petroleum existe depuis 2000 et est cotée depuis cet été sur le marché libre de la Bourse de Paris et ses dirigeants étaient en effet en train de lever des fonds en Europe pour financer de nouvelles explorations et acheter des licences pour exploiter de futurs gisements. »

« Si tout ça n'est que du vent, alors c'est du grand art », résume une source proche du dossier. En effet, si les épargnants et actionnaires potentiels cherchaient à vérifier les activités de la société, ils étaient immédiatement rassurés notamment parce que la société est effectivement inscrite sur le marché libre de l'Euronext à Paris, où elle a fait son entrée officielle au mois de juillet dernier en proposant la cession de 83 000 actions sur les 119 397 255 que compte le capital de l'entreprise. Une des hypothèses retenues par les enquêteurs est que les escrocs aient acheté eux-mêmes ces 83 000 actions à très bas prix, quelques centimes d'euros l'unité, « pour faire vivre le titre », avant de les céder à 3 ou 4 € à de petits porteurs qui ignoraient jusqu'à hier que ces actions étaient proprement invendables, puisque fictives.

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jean-marie

Je crois que plus que jamais, il faut fuire les intros d'EFI...

Après SPAD et d'autres dont je ne me rappelle plus le nom, là, c'est le ponpon !