ATOS ORIGIN (ATO) (Securibourse)
Atos Origin : confirme fes objectifs financiers d'ici à 2009
28/09/2007 - 07:07 - "Ma priorité est simple : atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés". Philippe Germond, qui prendra lundi prochain la présidence du directoire d'Atos Origin, est confiant dans les perspectives de la SSII. Et ce malgré les réserves de certains analystes, qui doutent de l'efficacité du plan de transformation annoncé en décembre 2006.
Dans un entretien publié ce matin par 'Les Echos', Philippe Germond confirme une croissance du chiffre d'affaires de 8,5% pour 2007, avec une légère amélioration de la marge opérationnelle par rapport à 2006, après coûts opérationnels liés au plan de transformation.
En 2009, Atos Origin prévoit de dégager une marge d'exploitation de 8% et 300 ME de flux de trésorerie net, qui seront consacrés à "des acquisitions ciblées et à renforcer la politique de distribution aux actionnaires" (un dividende sera distribué pour la première fois au titre de 2007).
En matière de croissance externe, le dirigeant "n'exclut pas une acquisition en Inde" pour atteindre 15% de ses effectifs en offshore d'ici à 2009. Mais d'une manière générale, le groupe vise "plutôt des cibles petites ou moyennes, à l'image de l'acquisition récente de Banksys", car il a déjà la taille critique par métier et par pays. "L'heure n'est plus aux grands mouvements et j'ai surtout la conviction que c'est le plan de transformation qui créera de la valeur".
En parallèle, "il y a peut-être aussi des arbitrages d'actifs à faire", a-t-il ajouté, confirmant qu'il examinait la cession de l'activité BPO au Royaume-Uni (200 ME de chiffre d'affaire annuel) : "je n'ai pas encore la réponse, mais je prendrai une décision rapidement".
Par ailleurs, le groupe ne se sent pas menacé par la crise du subprime : "à ce jour, je ne sens pas de ralentissement, et je n'ai aucun élément d'alerte sur une baisse à venir des budgets informatiques de nos clients". Atos Origin n'est "pas réellement exposé au secteur de la banque de détail ou d'investissement", et est peu présent aux Etats-Unis. De plus, 60% de l'activité repose sur l'infogérance, c'est-à-dire des contrats fermes pluriannuels, rappelle Philippe Germond.
--