Aïe Aïe (Securibourse)

par The Bull @, Guinée, lundi 17 septembre 2007, 19:29 (il y a 6272 jours)

Désolé, je le fais rarement, mais là, je ne resiste pas à faire un cop/col intégral...

Même avec des baisses de taux importantes (demain >) y'a plus grand chose à faire qu'à attendre qu'une résorbtion lente des bulles (c'est simple il en existe quasiment autant qu'il y a de pays).

The Bull


Les banques espagnoles secouées par l'affaire Northern Rock

par Andrew Hurst

ZURICH (Reuters) - Les banques espagnoles ont été chahutées en Bourse lundi, des investisseurs redoutant que ces établissements ne soient les prochaines victimes de l'assèchement des liquidités né de la crise du "subprime".

Banco Pastor a perdu 9,69%, BankInter 5,66%, Banesto 3,81% et Banco Popular 3,32%. Les banques plus importantes BBVA et Santander ont cédé respectivement 2,13% et 1,64%.

L'ensemble du compartiment bancaire espagnol a réagi aux propos du directeur général de la banque britannique Northern Rock, cité lundi par le journal britannique The Independent, selon lequel trois banques espagnoles ont demandé de l'aide à la BCE la semaine dernière.

La Banque d'Espagne s'est efforcée lundi de rassurer les marchés financiers en déclarant qu'aucune institution du pays n'avait demandé de financement d'urgence à la Banque centrale européenne. Les institutions espagnoles n'ont fait que participer aux appels d'offres de routine de la BCE, a ajouté la Banque d'Espagne.

"Les investisseurs pénalisent fortement ces titres. Ce n'est pour le moment qu'un sentiment d'inquiétude passager", commente un analyste, sous le sceau de l'anonymat.

"D'après moi, à l'heure actuelle, étant donné les informations dont nous disposons, il n'y a pas de raisons d'être inquiet. Evidemment, si les volumes de liquidités restent restreints encore longtemps, il faudra s'inquiéter de la croissance des actifs et de la qualité des actifs", assure ce même analyste.

Les experts notent en particulier que le ratio prêt/dépôt, qui mesure la capacité d'une banque à financer ses prêts grâce aux dépôts de ses particuliers, est nettement plus faible chez les petites banques espagnoles que chez Northern Rock.

Si le ratio est inférieur à 100%, cela signifie que la banque en question est capable de financer entièrement ses activités de prêt à partir de ses dépôts.

Plus le ratio dépasse les 100%, plus la banque doit s'appuyer sur des sources de financement extérieures.

Banco Popular, qui détient le ratio le plus élevé de l'ensemble des établissements bancaires ibériques, à 209%, reste toutefois très en-deçà de Northern Rock, dont le rapport est de 323%, selon une étude de Lehman Brothers. Le ratio de BankInter s'établit à 174,6%.

Mais les inquiétudes entourant les petites banques espagnoles ne sont pas prêtes de se dissiper pour autant, en particulier si les banques continuent à se montrer réticentes à s'accorder mutuellement des financements.

"Le marché du crédit immobilier est surévalué et va ralentir bien plus sévérement que de nombreuses personnes ont accepté de le reconnaître jusqu'à présent", prévient Simon Maughan, chez MF Global Securities. "Cela va se refléter dans les cours."

Vendredi et samedi, environ 1,5 milliard de sterling ont été retirés des comptes de Northern Rock par des épargnants pris de panique et le titre a encore dégringolé lundi à la Bourse de Londres, de plus de 35%.

Eh oui!

par MEN, lundi 17 septembre 2007, 22:12 (il y a 6272 jours) @ The Bull

Déjà, c'est quoi un cop/col>

sinon eh oui!, ça fait 5 ans qu'on le sait. Après les USA, dans l'ordre, il-y-avait les UK, puis l'Espagne, après le Danemark (qui ne fera pas trop de bruit vu son poids) et après les "sages", France, Italie etc...

Le Tsunami immobilier est là. Il s'arrêtera avant nos côtes>
Je ne sais pas.

Ce ne sera pas forcément mauvais pour ceux qui n'ont pas voulu souffler dans la bulle.
On verra....

Aïe Aïe

par freeman @, lundi 17 septembre 2007, 22:23 (il y a 6272 jours) @ The Bull

NATIXIS analyse les canaux de transmission négatifs de la crise

(Newsmanagers.com) - "Le scénario le plus raisonnable est celui où la crise immobilière aux États-Unis ralentit l’économie mondiale mais est loin de la plonger dans une récession. Notre scénario central n’est donc absolument pas celui d’une récession en 2008", souligne Natixis, qui s'intéresse néanmoins aux canaux par lesquels, "dans le pire des cas, cette récession pourrait survenir". Pour Natixis, il s'agit du maintien du « credit crunch » sur les ménages américains, de son extension aux ménages des autres pays et aux entreprises ; de la chute de l’activité dans les pays dont la croissance dépend beaucoup des exportations (Allemagne, Japon, Chine…) ; de la chute des prix des matières premières et de la croissance dans les pays qui les exportent ; de l’extension du « flight to quality » aux émergents, d’où un retrait des capitaux et une crise dans ces pays ; de la fin des effets de richesse avec l’arrêt de la hausse des prix des actifs ; de la chute du dollar avec le recul de l’activité et la politique monétaire plus expansionniste aux États-Unis, d’où une perte de compétitivité en Europe, au Japon ; et enfin de l’arrêt durable du carry-trade, donc le maintien d’un yen fort replongeant le Japon en déflation. "A nouveau, il ne s’agit pas du tout du scénario que nous privilégions, mais ces canaux de transmission négatifs de la crise sont importants à analyser", souligne Natixis.

--
_________________________

Aïe Aïe

par Bimbo, mardi 18 septembre 2007, 06:50 (il y a 6271 jours) @ The Bull

» Désolé, je le fais rarement, mais là, je ne resiste pas à faire un cop/col
» intégral...
»
» Même avec des baisses de taux importantes (demain >) y'a plus grand chose
» à faire qu'à attendre qu'une résorbtion lente des bulles (c'est simple il
» en existe quasiment autant qu'il y a de pays).

Je ne sais qui voulait que tu changes d'avatar, moi je te propose de changer simplement une lettre et passer de The Bull à The Bulle. :-D

Fil RSS du sujet
powered by my little forum