Ca s'appelle une reconversion réussie (Securibourse)
- La Deutsche Bank vient de réussir le plus beau coup du mercato estival en s'adjoignant les services du "Maestro", Alan Greenspan, l'ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed). Ce dernier est nommé "Senior Advisor" et conseillera les collaborateurs et les clients de la banque d'investissement sur leur stratégie et les grands thématiques des marchés.
Alan Greenspan a dirigé la Fed de 1987 à 2006, atteignant une notoriété sans précédent parmi les présidents de banque centrale. Il est considéré comme un des grands architectes de la longue période de croissance traversée par les Etats-Unis, bien que d'aucuns lui fassent porter une part de responsabilité dans la crise financière actuelle.
Il va "chercher" combien à votre avis>>
1M$/mois... minimum.
» Il va "chercher" combien à votre avis>>
1 million/mois, c'est un chiffre rond.
Je viens d'apprendre que l'ex-entraîneur d'Auxerre, futur ex-retraité, et actuel enttraîneur de Lens... "palpe" 100K par mois...
Alors Greenspan à la DB !
Ca s'appelle une reconversion réussie
» - La Deutsche Bank vient de réussir le plus beau coup du mercato estival en
» s'adjoignant les services du "Maestro", Alan Greenspan, l'ancien président
» de la Réserve fédérale américaine (Fed). Ce dernier est nommé "Senior
» Advisor" et conseillera les collaborateurs et les clients de la banque
» d'investissement sur leur stratégie et les grands thématiques des
» marchés.
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» Alan Greenspan a dirigé la Fed de 1987 à 2006, atteignant une notoriété
» sans précédent parmi les présidents de banque centrale. Il est considéré
» comme un des grands architectes de la longue période de croissance
» traversée par les Etats-Unis, bien que d'aucuns lui fassent porter une
» part de responsabilité dans la crise financière actuelle.
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» Il va "chercher" combien à votre avis>>
Bonjour
suis pas certain qu'ils aient fait le bon choix pour la DBank
La Tribune - 17/08/07 - 359 mots
chronique des marchés
Les dérivés de crédit en ligne de mire
Alan Greenspan les avait salués pour la sécurité qu'ils offraient au système financier.
Les dérivés de crédit et autres titrisations sont à l'épreuve du feu. Ces techniques financières, de plus en plus sophistiquées, qui permettent aux banques de s'assurer contre le risque de défaut d'un emprunteur, d'accorder des crédits et de les sortir ensuite de leur bilan sous forme de produits financiers ont explosé depuis quelques années. Elles ont même reçu les honneurs de l'ancien patron emblématique de la Réserve fédérale, Alan Greenspan. Après l'explosion de la bulle Internet au début des années 2000, le krach boursier rampant qui avait suivi, sans parler des faillites retentissantes aux États-Unis, comme celles d'Enron, Globalcrossing ou Worldcom, les banques américaines et mondiales avaient remarquablement résisté à la crise. À cette époque, Alan Greenspan n'avait pas ménagé ses interventions pour souligner les vertus des dérivés de crédit qui, en mutualisant les risques, avaient permis aux banques américaines de traverser la tourmente sans encombre. À quelque temps de là, Warren Buffett, le richissime dirigeant du fondsBerkshire Hathaway, propriétaire du réassureur General Re, avait à l'inverse tiré la sonnette d'alarme. Pour " l'oracle d'Omaha ", comme on le surnomme, les établissements financiers étaient assis sur une poudrière, ces produits étant susceptibles de se révéler fort dangereux lorsqu'ils ont pour sous-jacents des actifs risqués, avec en cas de défaut en chaîne la perspective d'une véritable crise de contrepartie. Les propos de Warren Buffet en avaient fait ricaner plus d'un... Mais, aujourd'hui, les opérateurs de marchés, les investisseurs et les établissements financiers ne semblent plus avoir la même confiance aveugle dans la dispersion des risques qu'offre toute opération de titrisation. Car les défauts de paiement sur les prêts à risque américains entraînent une raréfaction de liquidités sur le marché. Et ceux qui, comme les hedge funds, engrangent des pertes et ne peuvent plus faire face à leurs échéances de crédit doivent solder des positions dans l'urgence pour obtenir des capitaux. Pourtant la mutualisation est toujours là, mais plus la confiance.
Merci, j'avais oublié cet . . .
épisode. Un gars à ne pas oublier le Warren. Son (un de ses) bouquin est un de ceux qui m'ont le plus marqué. Si je devais résumer en une petite phrase son contenu: moins c'est compliqué, mieux c'est.
Trop bête, non>
Un adage très utile ces temps-ci.
Merci, j'avais oublié cet . . .
Son fond Bershire est en train de se renforcer actuellement.
plus d'infos
Merci:
J'ai lu des bribes sur certains de ses investissements en 2007 mais de sources d'info inconnues pour moi (donc j'ai passé). Mais globalement je ne sais pas ce que Berkshire Hathaway fait en ce momment et surtout quels sont ses mouvement depuis le début de la crise.
Si t'as des infos, je suis preneur.
Merci.
Buffet: un investisseur iconoclaste
Berkshire Hathaway s'est intéressé aux créances hypothécaires américaines en cause actuellement ainsi qu'à certaines activités de country wide et a du proposer de financer à des conditions avantageuses une augmentation de capital auquelle BH aurait exclusivement souscrit. Je ne sais pas si ces opérations ont abouti.
W.Buffet connait bien le marché des hypothèques. Il a investi dans Freddie Mac, via Wesco Financial filiale à 80% de BH, de 1988 à 1992. Freddie Mac achète les hypothèques des prêteurs, les regroupent et les transforment en titres. Elles sont vendues ensuite aux investisseurs (cela vous rappelle sans doute étrangement quelque chose).
De même W.Buffet ne s'intéresse pas exclusivement qu'aux actions. Il cherche des placements sûrs offrant une rentabilité après impôt élevée. Cela peut être des valeurs mobilières à revenus fixes, comme des obligations. Si je me souviens bien, lors du précédent krach immobilier en Californie, il avait beaucoup investi en un équivalent de ce que l'on connait maintenant sous le nom de MRBS. Sa rentabilité annualisée fut de 15% sur ce placement. Il investit à un moment où le marché quant à ses titres était très inquiet et avait fait chuter le cours de tous les titres afférents. Sa méthode consiste à évaluer au mieux les risques tout en se préservant une large marge de sécurité.
On peut très bien investir sur les subprimes. Le tout est de savoir mesurer à partir de quelle rémunération offertes ces titres deviennent rentables. Et pour cela il faut bien en connaître la nature et les risques. Si Buffet s'y est intéressé, c'est qu'il le peut!
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Graham
Pourquoi on utilise le nom de Buffett à de mauvaises fins?
Autre chose amusante à constater. On peut lire le nom de Buffet dans les articles qui prônent le réinvestissement. Pourquoi donc avoir besoin de son renom> Tout simplement parce que ces articles pêchent par vacuité d'idées. En effet, si vous y prêtez bien attention, il n'y a en dedans rien d'autres que des idées très générales, celles de "bon sens" que je ne supporte pas, et jamais rien de très précis. Le précis, aujourd'hui, c'est les publications de semestriels, excellents souvents, qui confortent l'idée que les entreprises sont saines dans un marché sain. Cela soutient l'espérance d'un rehaussement des marchés actions. Mais ce sont des résultats passés dans un evironnement qui évolue et change très vite. Dans les faits, Buffett n'est jamais là où on l'attend. Aujourd'hui encore. Tout simplement parce que là où tout le monde l'attend, c'est à dire là où tout le monde est prêt à acheter, c'est déjà trop cher! Par contre, là où personne ne l'attend il va, parce que c'est seulement là quand tout le monde désavoue que se nichent les plus belles opportunités. Pourquoi donc, croyez-vous que Buffett détient 50 milliards de dollars> Tout simplement, parce que cela fait des années qu'il n'achète presque plus rien. Croyez-vous qu'il lui suffit d'une baisse de quelques pourcents qui n'efface même pas la hausse du Dow Jones sur l'année pour le faire revenir si brusquement sur le marché> Sûrement pas. Par contre, il y a peut-être eu des excès à la baisse dans les corrections des sociétés touchées lourdement par l'immobilier américain, voire même sur les MRBS. Et c'est là que Buffett scrute et pas ailleurs.
Méfiez-vous des avis de ceux qui ont besoin de l'autorité des meilleurs. Ce qu'ils disent n'est bien souvent que du vent.
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Graham
plus d'infos
En fait, j'ai vu un article sur Bourso il y a 2 ou 3 jours mais je ne le retrouve plus.
Voilà quelques articles
Seuls les quatres premiers concernent les dernières emplettes du maître
http://www.latribune.fr/info/Warren-Buffett-pourrait-acheter-une-partie-de-Countrywide-...
http://fr.biz.yahoo.com/21082007/155/warren-buffett-pourrait-acheter-une-partie-de-coun...
http://www.berkshirehathaway.com/news/aug1407.html
http://www.berkshirehathaway.com/news/may1807.html
http://www.boursier.com/vals/US/berkshire-hathaway-warren-buffett-prefere-le-train-news...
http://www.boursier.com/vals/US/berkshire-hathaway-warren-buffett-devoile-des-investiss...
http://www.boursier.com/vals/US/berkshire-hathaway-detient-4-de-posco-a-fin-2006-news-2...
http://www.boursier.com/vals/US/berkshire-hathaway-les-dernieres-emplettes-de-warren-bu...
http://www.boursier.com/vals/US/berkshire-hathaway-warren-buffett-aurait-une-idee-a-15-...
http://www.boursier.com/vals/US/berkshire-hathaway-les-grandes-lecons-de-warren-buffett...
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Graham