17-05-2007 - 18h45 Achat en baisse
PREMIER TRIMESTRE STABLE, CROISSANCE ATTENDUE

Le chiffre d'affaires d'EDF Energies Nouvelles est resté stable au premier trimestre. Plusieurs contrats permettent d'envisager une accélération de la croissance en cours d'année.

EDF Energies Nouvelles (EEN) annonce un chiffre d'affaires de 47,7 millions d'euros au premier trimestre 2007, en baisse de 0,7% et en hausse de 0,3% à taux de change constants. Sur cette période, la croissance du spécialiste des énergies renouvelables a été assurée par sa branche de Production, " coeur de métier et de la rentabilité du groupe ", dont les ventes ont bondi de 23,9% à 44 millions d'euros au premier trimestre. Les facturations de l'Exploitation-Maintenance et du Développement-vente d'actifs structurés (DVAS) ont cependant accusé un net recul, mais plusieurs contrats devraient permettre à ces deux branches de renouer avec la croissance en cours d'année.

Les ventes en Exploitation-Maintenance ont en effet chuté de 2,9 à 2,1 millions d'euros (-29%) compte tenu d'un effet de change défavorable et du renouvellement de certains contrats. " Un important contrat signé en février 2007 par enXco prendra le relais dans les mois qui viennent ", indique EEN dans un communiqué. L'activité de Développement-vente d'actifs structurés accuse quant à elle une chute nettement plus marquée de 82,5% à 1,7 million d'euros, mais ce trimestre n'est pas significatif, car l'essentiel de l'activité devrait être dégagé au second semestre. " Pour 2007, la construction des deux grands projets américains de Pomeroy et Goodnoe, ainsi que d'autres projets en Europe et aux Etats-Unis conduiront à un chiffre d'affaires annuel qui devrait être largement supérieur à celui de 2006 ", explique le groupe.

En Bourse, le titre est en légère baisse de 0,61% à 40,55 euros.

Le coeur de métier d'EDF Energies Nouvelles progresse fortement, et ses deux autres activités devraient rattraper leur retard en cours d'année. On pourra reprendre position sur le titre en cas de repli sous les 40 euros.
Ambroise Ecorcheville

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