Boom démographique mondial et déclin de l'Europe ? (Securibourse)

par Bobo, mardi 24 avril 2007, 16:44 (il y a 6417 jours)

Boom démographique mondial et déclin de l'Europe ?

par Hubisan_ @, Paris, mercredi 25 avril 2007, 22:32 (il y a 6415 jours) @ Bobo

Les sangsues bancaires s'inquièteraient elles de la stagnation du nombre d'individus a rançonner en occident >
Et c'est pas facile d'aller en Asie.

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Hubisan
Investisseur GARP : growth at reasonable price

Démographie : redistribution des cartes mondiales

par Bobo, vendredi 27 avril 2007, 21:11 (il y a 6413 jours) @ Hubisan_

Dans Investir Hebdo
Démographie : redistribution des cartes mondiales / Les sombres perspectives démographiques des pays industrialisés sont connues de tous. Ce qui l’est moins, c’est que l’ensemble de la planète va rencontrer les mêmes difficultés, chaque partie du globe à son échelle et à différenteséchéances. « Sauf modification spectaculaire d’ordre climatique, géopolitique, sanitaire ou comportemental, les dés des principaux traits de la démographie mondiale des prochaines décennies sont bel et bien jetés », estiment les économistes de la Société Générale. Ainsi, après avoir augmenté de 150 % depuis 1950, la population mondiale croîtrait de «seulement» 50 % d’ici à 2050, à 9 milliards d’individus. Ce ralentissement démographique sera synonyme d’affaiblissement de la croissance économique. Ce sont les pays les moins développés qui vont tirer la croissance démographique. A l’inverse, la population des pays développés plafonnera à 1,260 milliard dès 2030, avant de progressivement décliner. Entre 2005 et 2050, la population européenne diminuera ainsi de 67 millions et reviendra à 664 millions de personnes. Surtout, les sociétés vieilliront du fait de l’allongement des durées de vie et ce phénomène touchera tous les pays. En 2050, le monde comptera 2 milliards de personnes de plus de 60 ans, dont 62 % en Asie ! La part des plus de 65 ans dépasse déjà en Europe celle des moins de 14 ans. Ce sera le cas avant 2030 en Amérique du Nord et en Asie vers 2050. Le Japon et l’Allemagne disposent à ce titre des perspectives les plus alarmantes. En Europe encore, la France, le Royaume-Uni et la Suède sont mieux lotis. Les Etats-Unis font face à une situation moins préoccupante. Au sein des pays en développement, la Chine et la Russie « connaîtraient des transformations d’ampleurs comparables à celles attendues en Allemagne et au Japon », expliquent les experts de la Société Générale. Quel impact > Le recul du nombre d’actifs au niveau mondial sera équivalent à une perte en termes de PIB par tête de 6,6 % au cours de la période, soit 0,15 % par an. L’Europe sera particulièrement affectée avec un manque à gagner de 18 % (0,35% par an), suivie par le continent nord-américain (respectivement 9,3 % et 0,2 %). En Asie, les situations sont contrastées : le Japon subirait une perte de 30 % (0,6 % par an) alors que la Chine enregistrerait un coût plus modéré, proche de l’Europe. Cet impact négatif sera toutefois plus facilement absorbable par les pays en voie de développement, car une augmentation du taux de participation serait plus facile et, surtout, le potentiel de gains de productivité y est élevé. Le recours possible à l’immigration apparaît comme trop tardif : il faudrait ainsi vider de l’intégralité de sa population de 15 à 65 ans des pays d’Europe de l’Est pour combler les déficits de l’Ouest ! Ce choc démographique va aboutir à une véritable redistribution des cartes au niveau planétaire. Le poids de l’Asie gagnera 8 points dans les richesses mondiales, et celui des Etats-Unis 4 points. Le poids de l’Europe reculera de plus de 12 points ! La sphère financière n’échappera pas aux turbulences. La tendance sera à la désépargne dans les pays industrialisés, surtout à partir de 2020. Le même mécanisme se produira plus tard dans les pays en développement. En attendant, pendant deux ou trois décennies, le taux d’épargne devrait continuer à progresser. Ces perspectives sont toutefois fragiles, car l’anticipation d’un tel choc peut induire un surcroît d’épargne des actifs qui compenserait au niveau macroéconomique la baisse d’épargne des retraités. - Philippe Wenger -

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