quel avenir pour SECURIBOURSE ?
L'attrait des valeurs moyennes
Depuis le début de l'année 2003, leurs performances battent celles des "blues chips".
Bruno Vanryb, le président du Comité des valeurs moyennes MiddleNext, attend beaucoup de la réforme de la cote d'Euronext qui doit intervenir au mois de février. « Nous espérons que cette refonte permettra à nos entreprises de prendre la place qui leur revient en Bourse », a-t-il en effet martelé hier en présentant la troisième édition du panorama des valeurs moyennes réalisée en partenariat avec Ernst & Young.
De cette étude, menée cette année auprès de 350 entreprises (contre 426 entreprises pour l'exercice 2003 du fait de la mise à l'écart des sociétés financières), il ressort que les valeurs moyennes se sont beaucoup mieux comportées que celles qui entrent dans la composition de l'indice CAC 40 de la Bourse de Paris, même si elles n'ont toujours pas retrouvé les niveaux de valorisation qu'elles avaient en 2001.
Dans un marché désorienté et peu actif, les valeurs moyennes ont progressé plus vite que les « blue chips », s'adjugeant 22 % en 2003 et 17 % de plus au premier semestre 2004. Face à ce phénomène de rattrapage, beaucoup d'analystes estiment que les valeurs moyennes ont aujourd'hui épuisé leur potentiel et que leurs performances seront désormais inférieures à celles de leurs « grandes soeurs ». Ce n'est pas l'avis des responsables de MiddleNext - pour qui les valeurs moyennes conservent des atouts indéniables. Malgré leur récente progression, leur multiple médian de capitalisation (de l'ordre de 14,4 en 2003) reste nettement inférieur à celui du CAC (19,2).
Et si les valeurs moyennes sont toujours aussi peu suivies par les analystes, elles ont bénéficié au cours des trois dernières années d'un doublement de leur volume d'échanges, ce qui a contribué à améliorer leur liquidité d'autant.
Une gestion rigoureuse
Surtout, l'écart de valorisation affiché par les valeurs moyennes vis-à-vis des grandes capitalisations sur le marché français apparaît encore important par rapport à la moyenne européenne, selon une étude menée par la banque Pictet. Or, d'après cette étude, la croissance des petites valeurs européennes est le double de celles des grandes capitalisations avec des niveaux de valorisations inférieurs. Dans ce contexte, les valeurs moyennes françaises n'ont sans doute pas dit leur denier mot, elles qui génèrent de la croissance et des emplois tout en maintenant une gestion rigoureuse.
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