Genesys: SPGP annonce détenir 8,28%

par JF, jeudi 02 mars 2006, 12:42 (il y a 6853 jours)

Genesys: la SPGP monte à 8,3% du capital.
(Cercle Finance) - La Société Privée de Gestion de Patrimoine (SPGP) annonce jeudi avoir franchi en hausse, le 28 février dernier, les seuils de 5% du capital et des droits de vote de Genesys à la suite de sa participation à une augmentation de capital.

La SPGP détenait à cette date plus de 5,78 millions d'actions du spécialiste des téléconférences, représentant autant de droits de vote, soit 8,28% du capital et des droits de vote.

Genesys: ses fondamentaux...

par JF, jeudi 02 mars 2006, 12:51 (il y a 6853 jours) @ JF

Valorisation de Genesys:

1- Impact du succès de l’augmentation de capital

L’augmentation de capital a permis à Genesys de générer environ 65 millions de dollars (soit environ 55 millions d'euros). Les capitaux provenant de cette augmentation de capital serviront principalement au remboursement anticipé des montants dus au titre du contrat de prêt qui fera, par ailleurs, l'objet d'un avenant dans le cadre de cette restructuration financière. Le montant restant dû par Genesys au titre du contrat de prêt sera réduit à un montant de 38 millions de dollars (environ 32 millions d'euros) par rapport au montant d'environ 88 millions de dollars (environ 75 millions d'euros) au 15 décembre 2005.

Les résultats 2005 ont été impactés par des charges financières élevées de l’ordre 6 M€. Ces frais vont être drastiquement réduit puisque la dette ne sera plus que de 32 M€ vs 75 M€ avant AK. L’upside sera de l’ordre de 3M€.

2- Dilution >

La dilution est bien réelle puisque le capital de Genesys est désormais composé de 69,8 millions de titre contre 18,3 millions avant l’augmentation de capital.

Une partie de l’effet dilutif a déjà largement été anticipé par le marché puisque le titre avant l’annonce officielle de l’augmentation de capital le 15 décembre était aux alentours de 2,25€ pour atteindre un plancher de 1,11€ pendant la période de l’augmentation de capital.

De plus, les volumes actuels prouvent bien que certains investisseurs privilégiés ont déjà revendu des titres qu’ils avaient acquis lors de l’augmentation de capital. Ces banques bénéficient d’un système de prêt de titres sur une certaine période. Il s’agit, un peu, d’un SRD sur valeurs non éligibles au SRD. Une partie de l’effet dilutif est donc déjà intégrée et pour l’instant le cours semble tenir.

J’irai même plus loin en disant que la valorisation actuelle du titre tient à peine compte de l’effet bénéfique de l’augmentation de capital :

La valorisation boursière actuelle = 97,1 M€

La valorisation boursière à l’annonce de l’augmentation de capital = 41,4 M€
+ Augmentation de capital = 53 M€
=> 94,4 M€

Le marché devrait intégrer ses différents paramètres et le « retour de papier » ne pourrait être que très provisoire sans oublier que la dette a longtemps pesé sur la valorisation du titre.

3 – Ou en sommes-nous avec la rentabilité >

1er trimestre 2005 : RN de 2,7M€
2ème trimestre 2005 : RN de 0,9M€
3ème trimestre 2005 : RN de 2M€
4ème trimestre 2005 : En attente de publication

Le retour aux bénéfices semble durable (cf interview du Président en bas de page)
En admettant que le Q4 soit à 1 M€, cela nous donnerait 6,6 M€ de RN 2005 cela nous donne un PER 2005 de 15.
Si Q4 = 2 M€ => PER de 13
Si Q4 =3 M€ => PER de 11

Ce n’est quand même pas bien cherre pour ce genre de valeur.

Et 2006 alors >

Nous avons vu que les résultats 2005 ont été impactés par des charges financières élevées de l’ordre 6 M€. Ces frais vont être drastiquement réduit puisque la dette ne sera plus que de 32 M€ vs 75 M€ avant AK. L’upside sera de l’ordre de 3M€.

Si on intègre ce levier sensible d’amélioration des résultats par rapport à la base prudente de 2005, cela nous donne (6,6 M€ : RN(e) 2005 + 3 M€ : réduction frais financiers) un minimum de 9,6 M€ soit un PER 2006(e) de 10 !

Ce genre de valeurs se paie au moins :
* 15 fois leur RN => target 2,1€
* 1 an de CA => 1,8€

Mon objectif ressort donc à 2€ sous 12 mois et 2,5€/3,0€ sous 24 mois.
La SPGP vient d'acquérir presque 9% du capital, c'est un signe qui ne trompe pas!

Cordialement, JF


PS : propos du President de Genesys le 21/05/05 au JDF « Notre retour aux bénéfices est durable »

Genesys: Interview PDG du 21/05/05

par JF, jeudi 02 mars 2006, 12:52 (il y a 6853 jours) @ JF

TROIS QUESTIONS A François Legros, président de GENESYS
« Notre retour aux bénéfices est durable »
Propos recueillis par RENAUD MARIDET

LE JOURNAL DES FINANCES : Après plusieurs exercices en perte, votre société a dégagé des bénéfices au premier trimestre 2005. Est-ce durable, et comment comptez-vous renflouer les fonds propres, négatifs à la fin 2004 >

FRANÇOIS LEGROS : - Quatre éléments expliquent nos bénéfices du premier trimestre (2,7 millions d'euros). Le premier est la forte croissance de l'activité en volume (+ 30 %), qui nous a permis de faire progresser de 200 points de base notre marge brute, pour atteindre 64 %. Le deuxième élément, c'est la réduction de plus de 1 million d'euros de nos coûts d'exploitation. Troisième facteur : la baisse des frais financiers. Nous avons remboursé l'année dernière 19 millions de dollars de dettes. Au 31 mars, notre endettement net était de 74,6 millions d'euros, et, au 30 avril, nous avions remboursé 4,6 millions d'euros, soit environ la moitié de nos échéances de l'exercice. Quatrième et dernier élément : depuis deux ans, nous avons amorti de gros écarts d'acquisitions, ce qui a fortement pesé sur les résultats, mais ces amortissements sont aujourd'hui terminés. C'est pourquoi, au regard de ces quatre éléments, notre capacité à générer des bénéfices est durable. Compte tenu de la saisonnalité de notre activité (un troisième trimestre généralement faible et un quatrième moyen), nous espérons un résultat net compris entre 6 et 6,5 millions d'euros pour l'exercice 2005. Quant à la situation négative des fonds propres, nous avons deux ans pour y remédier. Si nous atteignons notre objectif de résultat, ils seront déjà reconstitués pour plus de la moitié à la fin de l'exercice. Par ailleurs, nous n'excluons pas de faire appel au marché pour lever des fonds propres.

Où en est votre litige avec vos partenaires pour le rachat de votre filiale espagnole >

Notre participation dans Genesys Iberia, qui réalise 2 % de notre chiffre d'affaires, est de 20 %. Nos partenaires Multitel et Almagro, qui détiennent le solde, veulent exercer leur option de vente. Mais alors qu'ils évaluent la filiale à 6 millions d'euros, nous estimons qu'elle ne vaut pas plus de 3 millions. Comme notre pacte d'actionnaires le prévoit, nous avons donc engagé une procédure d'arbitrage, qui devrait durer de 9 à 18 mois. La valorisation issue de cette procédure sera soumise aux actionnaires en assemblée générale, puisque le rachat de Genesys Iberia pourrait être réglé en titres.

Le développement de l'Internet haut débit ne constitue-t-il pas un risque pour votre activité de téléconférence >

Au contraire, le haut débit est une chance fabuleuse pour Genesys. Il nous permet de vendre davantage de services multimédias à nos clients. Ainsi, au premier trimestre 2005, nous avons vendu 464 millions de minutes de communications, dont 428 millions de minutes de services automatisés. Cela représente 110 millions de minutes supplémentaires par rapport à la même période de l'année dernière, dont 80 millions de minutes de services multimédias. Les logiciels de substitution sont généralement chers, et il faut régulièrement les mettre à jour. En outre, ils nécessitent du personnel pour former les utilisateurs et les gérer. Il faut savoir que nous avons à gérer en moyenne 10.000 à 20.000 utilisateurs par client. Or, les multinationales et les grandes entreprises, qui sont notre clientèle cible, ne souhaitent pas consacrer de ressources en interne aux services de téléconférence et préfèrent s'adresser à des prestataires extérieurs tels que nous. Plus les entreprises passerons au haut débit, plus nous pourrons leur offrir de services.

NOTRE CONSEIL
ACHAT

Genesys, numéro un mondial des services de téléconférence, semble avoir durablement trouvé la voie des bénéfices. Il devrait donc pouvoir reconstituer ses fonds propres et se désendetter trimestre après trimestre. Or, le titre est actuellement très faiblement valorisé en Bourse, puisqu'il ne se paye que 5,77 fois les bénéfices attendus pour 2005. Le groupe doit certes encore faire ses preuves et tenir ses objectifs. En outre, une augmentation de capital à plus ou moins brève échéance pourrait diluer fortement les actionnaires. En tenant compte de cette situation, nous parvenons tout de même à un objectif de cours de 2,45 euros. Nous repassons donc à l'achat (code : GNS ; Comp. C).

c est une recovery

par pasca711, jeudi 02 mars 2006, 20:08 (il y a 6852 jours) @ JF

ce n est certainement que le debut d une belle histoire
apres seulement deux jours de conso on ne trouve que tres peu de vendeurs.
c est pour moi un signe fort car les gens qui ont participé a l ak ont un pru moyen de 1.13 et un benef de +20% tres rapide.


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» TROIS QUESTIONS A François Legros, président de GENESYS
» « Notre retour aux bénéfices est durable »
» Propos recueillis par RENAUD MARIDET
»
» LE JOURNAL DES FINANCES : Après plusieurs exercices en perte, votre
» société a dégagé des bénéfices au premier trimestre 2005. Est-ce durable,
» et comment comptez-vous renflouer les fonds propres, négatifs à la fin
» 2004 >
»
» FRANÇOIS LEGROS : - Quatre éléments expliquent nos bénéfices du premier
» trimestre (2,7 millions d'euros). Le premier est la forte croissance de
» l'activité en volume (+ 30 %), qui nous a permis de faire progresser de
» 200 points de base notre marge brute, pour atteindre 64 %. Le deuxième
» élément, c'est la réduction de plus de 1 million d'euros de nos coûts
» d'exploitation. Troisième facteur : la baisse des frais financiers. Nous
» avons remboursé l'année dernière 19 millions de dollars de dettes. Au 31
» mars, notre endettement net était de 74,6 millions d'euros, et, au 30
» avril, nous avions remboursé 4,6 millions d'euros, soit environ la moitié
» de nos échéances de l'exercice. Quatrième et dernier élément : depuis deux
» ans, nous avons amorti de gros écarts d'acquisitions, ce qui a fortement
» pesé sur les résultats, mais ces amortissements sont aujourd'hui terminés.
» C'est pourquoi, au regard de ces quatre éléments, notre capacité à générer
» des bénéfices est durable. Compte tenu de la saisonnalité de notre
» activité (un troisième trimestre généralement faible et un quatrième
» moyen), nous espérons un résultat net compris entre 6 et 6,5 millions
» d'euros pour l'exercice 2005. Quant à la situation négative des fonds
» propres, nous avons deux ans pour y remédier. Si nous atteignons notre
» objectif de résultat, ils seront déjà reconstitués pour plus de la moitié
» à la fin de l'exercice. Par ailleurs, nous n'excluons pas de faire appel
» au marché pour lever des fonds propres.
»
» Où en est votre litige avec vos partenaires pour le rachat de votre
» filiale espagnole >
»
» Notre participation dans Genesys Iberia, qui réalise 2 % de notre chiffre
» d'affaires, est de 20 %. Nos partenaires Multitel et Almagro, qui
» détiennent le solde, veulent exercer leur option de vente. Mais alors
» qu'ils évaluent la filiale à 6 millions d'euros, nous estimons qu'elle ne
» vaut pas plus de 3 millions. Comme notre pacte d'actionnaires le prévoit,
» nous avons donc engagé une procédure d'arbitrage, qui devrait durer de 9 à
» 18 mois. La valorisation issue de cette procédure sera soumise aux
» actionnaires en assemblée générale, puisque le rachat de Genesys Iberia
» pourrait être réglé en titres.
»
» Le développement de l'Internet haut débit ne constitue-t-il pas un risque
» pour votre activité de téléconférence >
»
» Au contraire, le haut débit est une chance fabuleuse pour Genesys. Il nous
» permet de vendre davantage de services multimédias à nos clients. Ainsi, au
» premier trimestre 2005, nous avons vendu 464 millions de minutes de
» communications, dont 428 millions de minutes de services automatisés. Cela
» représente 110 millions de minutes supplémentaires par rapport à la même
» période de l'année dernière, dont 80 millions de minutes de services
» multimédias. Les logiciels de substitution sont généralement chers, et il
» faut régulièrement les mettre à jour. En outre, ils nécessitent du
» personnel pour former les utilisateurs et les gérer. Il faut savoir que
» nous avons à gérer en moyenne 10.000 à 20.000 utilisateurs par client. Or,
» les multinationales et les grandes entreprises, qui sont notre clientèle
» cible, ne souhaitent pas consacrer de ressources en interne aux services
» de téléconférence et préfèrent s'adresser à des prestataires extérieurs
» tels que nous. Plus les entreprises passerons au haut débit, plus nous
» pourrons leur offrir de services.
»
» NOTRE CONSEIL
» ACHAT
»
» Genesys, numéro un mondial des services de téléconférence, semble avoir
» durablement trouvé la voie des bénéfices. Il devrait donc pouvoir
» reconstituer ses fonds propres et se désendetter trimestre après
» trimestre. Or, le titre est actuellement très faiblement valorisé en
» Bourse, puisqu'il ne se paye que 5,77 fois les bénéfices attendus pour
» 2005. Le groupe doit certes encore faire ses preuves et tenir ses
» objectifs. En outre, une augmentation de capital à plus ou moins brève
» échéance pourrait diluer fortement les actionnaires. En tenant compte de
» cette situation, nous parvenons tout de même à un objectif de cours de
» 2,45 euros. Nous repassons donc à l'achat (code : GNS ; Comp. C).

yes Pascal, c est "LA" recovery

par JF, vendredi 03 mars 2006, 12:54 (il y a 6852 jours) @ pasca711

Je suis particulièrement sastifait de la digestion par le marché des nouvelles actions.

Que du bonheur en perspective ! (enfin j'espere)

A+, JF

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