Retrait de la côte de PRECIA
Retrait de la côte de PRECIAUne rumeur entretenue par le JDF laisse à entendre que la société PRECIA pourrait être retirée de la côte. Elle se fonde sur les propos du président M. Thinard qui indique que les frais de cotation sélève à près de 100.000 et représente 5% du bénéfice net. Les propriétaires de la société sont :
-la famille Escharavil : 48% supposés du capital (le nombre précis ne mest pas connus, la société cite quelle a plus 1/3 du capital et plus de la moitié des droits de votes)
-l IDI (société dinvestissement) : 10,26% du capital
-la banque de Vizille (groupe Crédit Mutuel/CIC) : 5,12%
LIDI et la banque du Vizille ne seraient pas disposer à céder leurs participations en dessous dun montant proche des fonds propres consolidés de la société. Les fonds propres consolidés, établis aux normes IFRS des comptes semestriels 2005, ressortent à 18,5M soit environ 32 par action. Les membres de la famille Escharavil devraient débourser près de 10M pour racheter la société et la retirer de la côte. Il est à noter quil ny a pas eu dachat conséquent dactions ces dernières années par les mandataires sociaux (voir site de lAMF) alors que les cours étaient bien plus dépréciés. Lentreprise devrait avoir recours à un fort endettement pour financer ce rachat dactions. Ce qui déséquilibrerait le bilan de la société et surtout lui empêcherait la poursuite de la croissance par acquisition dans les services. Or M. Thinard a admis, il y a quelques temps, que la société ne procédait pas au rachat de ces propres actions pour cet unique motif et privilégiait le développement de lactivité service. Pour la même raison le dividende risque de demeurer bas les années à venir.
A titre de comparaison, la société MACC a pu procéder au rachat de ces propres actions parce quelle disposait véritablement dune trésorerie excédentaire. Ce qui nest pas le cas de PRECIA (voir précédent article sur Précia).
On peut, en conséquence, légitimement penser que lannonce sous entendue de retrait de la côte vise dautres fins. Une hausse du titre par cette raison pourrait permettre à certains actionnaires de se désister de leurs titres. Ainsi de quelques membres de la famille possédant peu de titres, ainsi de lIDI, ainsi de la banque de Vizille.
En conséquence, il apparaît judicieux de demeurer circonspect quant à leffet dannonce du retrait de la côte de PRECIA et de ne pas ajuster à la hausse lhypothèse improbable dun retrait.